Histoires Des Invités

 

Histoire

Les Passions 3

Par alain

 

Chapitre 3 - La semaine d'Anna


La porte s'ouvre enfin, c'est Anna qui entre dans la maison.

- Monsieur Marc ? C'est moi, je viens vous délivrer, ou êtes vous ?

Les pas d'Anna dans le salon résonnent et tout à coup ses mains se posent sur moi.

- Elles vous ont bien emballé, vous êtes comme ça depuis hier au soir ?

Je ne peux lui répondre immédiatement, elle m'ôte le bâillon, ce qui me permet de faire bouger ma mâchoire, et elle commence à enlever le plastique qui m'entoure.

- Eh bien ,vous êtes bien attaché encore aujourd'hui, et cette cage de chaines est bien étroite elle aussi. Comment vais-je vous libérer de cela ? Je vais aller chercher des outils au garage.

Quelques minutes plus tard, Anna commence à ôter les maillons, ma libération se fait lentement. Je suis enfin libre, Anna ouvre la cagoule et me l'enlève, me rendant par la même occasion la vue. Mes yeux s'accommodent à la lumière et je la vois dans son ensemble de cuir, qui sourit devant moi.

- Racontez-moi votre soirée, cela a été hard semble-t-il ?

Quand je lui dis qu'en fait je suis attaché depuis vendredi soir, ses yeux expriment leur surprise.

- Vous avez été attaché tout le temps ?

Je lui réponds que oui et que la cagoule a été en permanence sur ma tête, Anna ayant omis de prendre la clé du cadenas. Je lui fait part de mon désir d'aller rapidement à la salle de bains, pour satisfaire mes besoins et prendre une douche après cette longue séance.

- Allez-y, je vais ranger un peu vos affaires, vous avez une serviette pour vous essuyer.

Un quart d'heure plus tard, je suis lavé et essuyé, n'ayant pas de vêtements sur place, je sors la serviette autour de la taille. Anna est la, devant moi, elle me tend la main dit :

- Donnez moi la serviette, je vais la mettre à sécher, je présume que vous avez faim, je vous ai préparé un bon petit déjeuner à la cuisine, allez-y vite.

Je n'ose rien dire et c'est nu que je me dirige vers la cuisine. Anna me rejoint rapidement et s'installe sur l'angle de la table, laissant apparaître le haut de ses bas sans se soucier de moi alors que je prends place à la table et commence à manger.

- Depuis que je viens m'occuper de votre maison, nous ne nous sommes pas vus beaucoup, mais vous devez vous poser maintenant quelques questions à mon sujet n'est-ce pas ?

Je lui réponds que oui, surtout depuis que j'ai constaté qu'Anna la connaissait, la semaine dernière. Elle me réponds aussitôt.

- En fait je suis une amie d'Anna, je suis infirmière libérale et dispose de temps libre selon mes rendez-vous. Quand elle m'a dit que vous cherchiez quelqu'un pour venir de temps en temps, je lui ai suggéré que je pourrais être candidate, surtout depuis qu'elle m'a dit quels sont vos petits jeux et vos envies. Ce qui m'intéresse, c'est de participer moi aussi.

Je réponds que cela me touche beaucoup et que je suis enchanté de la tournure que prend notre relation. A ce moment là, Anna se lève, passe derrière moi et rapidement de ses mains saisit mes tétons par derrière et les pince fortement. Je ne peux m'empêcher de sursauter, mais elle ne lâche pas prise.

- Je vais donc à mon tour pouvoir faire de vous ce que j'ai envie, serez-vous ma chose, entièrement disponible en dehors des heures de votre travail ?

Je réponds " oui Maitresse, je suis à votre entière disposition ".

- Je vais dorénavant te tutoyer, quant à toi tu continues à me vouvoyer et à m'appeler dorénavant " Maitresse Anna ".

- Oui Maitresse Anna.

Anna vient se mettre face à moi et s'installe pour se servir un café. Ses jambes bottées, viennent sous la table à la rencontre des miennes et ses pieds se positionnent en haut de mes cuisses, pressant mon sexe alors que les talons se glissent dessous.

- Tu es en vacances cette semaine, as-tu prévu des activités ?

Je réponds que non, que je souhaitais simplement me reposer sans but précis.

- C'est parfait, donc tu es totalement disponible.

Cela semble ravir Anna, elle se lève, me disant:

- Restes ici, je vais revenir dans quelques minutes, finis de déjeuner tranquillement.

Elle se dirige vers les chambres, je l'entend ouvrir et fermer les portes. Elle revient enfin au bout d'un moment avec une clé à la main.

- J'ai mis tous tes habits dans la penderie, et j'ai fermé la porte à clé, je la garde avec moi, comme cela tu seras dépendant de moi entièrement. Maintenant viens avec moi.

Je me lève et la suis au salon. Elle a posée plusieurs choses sur la table. Des dessous noirs et une robe noire longue qui se trouvait dans ma penderie.

- Habilles-toi que je regarde à quoi tu ressembles.

J'enfile le string, suivi du porte jarretelles et des bas, un caraco accompagne l'ensemble, puis les chaussures à talons dont je ferme les brides et enfin la robe. Anna passe derrière moi et ferme celle-ci.

- Pas mal, mais un peu austère ta robe, et surtout pas sexy. Je vais y remédier.

Elle part à la cuisine et revient avec un ciseau.

- Voyons mets toi bien droit devant moi.

Elle prend le ciseau et coupe le bas de la robe sous les genoux.

- C'est mieux, marche un peu pour voir.

Je fais quelques pas et reviens vers elle. Elle me fait recommencer et semble satisfaite.

- Pour l'ourlet, on verra plus tard. Bien, tu vas m'attendre dehors, sors et dirige toi vers le portail lentement, mais avant viens ici.

Je me dirige vers elle alors qu'elle fouille dans un sac et en sort une perruque brune.

- Avec ça, tu seras plus dans le ton, mets toi à genoux devant moi.

Je m'exécute aussitôt, et elle pose sur ma tête la perruque, l'ajuste et la coiffe.

- C'est beaucoup mieux, maintenant tu peux sortir et va m'attendre à coté de ma voiture, je vais faire quelques visites et tu vas m'accompagner.

Je n'ai pas le choix et m'exécute, bien que la route soit assez loin de mon portail, je crains surtout que quelqu'un vienne vers la maison. Arrivé à la voiture d'Anna, je me tiens entre la voiture et ma maison, essayant de me cacher un peu de la vue. Anna arrive 5 minutes plus tard, me fait asseoir à l'arrière et me mets la ceinture. Les vitres de sa voiture sont teintées, on ne voit rien de l'extérieur.

- Je ne veux pas entendre un seul mot sortir de ta bouche sinon je me verrai dans l'obligation de te bâillonner, c'est compris ?

Je réponds " oui maitresse " et nous partons en direction de la ville. Anna ne dit rien, agissant comme si je n'étais pas là. Arrivés en ville, elle cherche à se garer et trouve une place près du marché. Il est 11 heures, beaucoup de monde circule à cette heure et passe près de la voiture. Elle va chercher un ticket à l'horodateur et le place sur le tableau de bord. Se retournant vers moi elle dit:

- Tu vas m'attendre ici, j'en ai pour un moment. Ne te fais pas trop remarquer.

Elle sort et ferme la voiture. Me voilà seul au milieu d'un flux de personnes circulant sans arrêt. Cela doit faire environ une demi-heure que je suis là quand un personne de la police municipale arrive, elle contrôle les tickets de stationnement. Tout à coup je me demande si Anna a bien mis suffisamment de temps. Je sens une bouffée de chaleur m'envahir, comment vais-je faire si je suis sollicité ? Elle avance lentement et arrive à la voiture. Elle se penche et regarde le ticket. J'ai des sueurs d'autant plus qu'en se penchant sur le pare-brise, elle peut me voir à l'arrière de la voiture. Le temps me paraît long, et finalement après un dernier regard, elle passe à la voiture suivante.
Midi vient de sonner et toujours pas d'Anna, je ne sais pas ou elle est et je commence à trouver le temps long. Anna revient à 12h30, s'installe au volant et démarre.

- Nous allons passer chez la couturière, c'est à la sortie de la ville.

Je présume que nous allons chercher une livraison. La voiture s'arrête devant un petit magasin, Anne descend, et ouvre la porte de mon coté.

- Allez, sors dépêches-toi.

Effrayé, j'hésite un moment.

- Tu seras puni pour cette hésitation, dehors et vite.

Je quitte la voiture, Anna ouvre la porte du magasin et me dit d'entrer. Une femme, la cinquantaine viens vers Anna et l'embrasse.

- Alors, c'est cette robe que je dois arranger ?

- Oui Amanda dit Anna, tu peux le faire.

- Bien sûr, il y en a pour un quart d'heure, attends, je ferme la porte et tire le rideau.

Nous voilà isolés dans le magasin, Amanda, la couturière revient vers moi, me prends par le bras et me fait monter sur une petite estrade. Prenant ses épingles, elle marque l'ourlet en quelques minutes.

- Bon, maintenant, il faut me donner la robe, allez, enlèves-là.

Anna passe derrière moi et la dégrafe, la faisant glisser en même temps. Je me retrouve en caraco avec mes dessous. Elle la tend à Amanda, celle-ci lui dit:

- Tu restes déjeuner avec moi ? On aura le temps de parler un peu. Si tu veux passe à la garde-robe, tu pourras lui trouver quelque chose à se mettre en attendant.

Anna me laisse et va fouiller dans la pièce. Elle revient un moment plus tard avec des vêtements sur un cintre. Se tournant vers Amanda, elle dit :

- C'est sympa cette tenue de bonne, tu l'avais faite pour une pièce de théâtre ? Elle à l'air à sa taille.

- C'est d'accord, je reste pour déjeuner, il fera le service comme ça.

Amanda me regarde et dit à Anna:

- Regardes dans le tiroir ici, tu vas trouver des collants intégraux opaques de danseuses, prends-en un totalement fermé, avec les gants incorporés et fais-lui mettre sous sa tenue, ils sont bien noirs.

Anna revient avec l'un d'entre eux, m'enlève le caraco et me le fait enfiler, puis me fait mettre la robe et la ferme dans le dos. Le collant est épais, je vois légèrement à travers. Elle me remet la perruque par dessus.

- C'est parfait, comme ça, on ne le voit plus et lui nous devine à peine, il y voit cependant suffisamment pour se déplacer. Je n'arrive pas à fermer complètement sa robe.

- Attends, je vais faire un point de couture en prenant le fermoir, elle ne s'ouvrira pas.

Amanda passe derrière moi et bloque la glissière de la fermeture dans mon cou.

- Comme ça, cela ne glissera plus, il faudra couper le fil, mais on verra cela plus tard.

- Va mettre le couvert à la cuisine et laisse-nous discuter tranquillement.

Je me dirige vers la cuisine et installe la table pour les deux amies, bien entendu, j'ai compris que dans ma situation, je n'aurai seulement qu'à faire le service. Elles arrivent un quart d'heure plus tard, apparemment ma robe a été raccourcie. Elles s'installent à table et je fais le service. Une fois qu'elles ont terminé, je leur sert le café, Amanda se lève, ouvre un placard et en sort une paire de gants de latex.

- Allez, enfile cela, tu vas faire la vaisselle, puisque tu es là.

Il ne me reste plus qu'à m'exécuter alors qu'elles repartent pour le magasin. Une fois terminé, je range la vaisselle et attends leur retour.
Anna revient avec Amanda et dit :

- Je vais en rendez-vous, Amanda n'a pas sa femme de ménage aussi tu vas rester et la remplacer.

Anna prends ses affaires et part, me laissant avec Amanda. Celle-ci me conduit à l'étage et m'indique ou se trouve la buanderie.

- Tu vas passer l'aspirateur partout et faire les vitres, je pense que cela devrait t'occuper un bon moment, surtout dans ta tenue. Interdiction de parler, je reçois des clientes dans le magasin tout l'après-midi. Il est 14h30, je dois aller ouvrir, s'il reste des traces sur les vitres, je le dirai à Anna bien entendu.

Je décide de commencer par passer l'aspirateur, l'étage est grand, il y a quatre chambres et deux salles de bain en plus de la buanderie. Celle-ci est très grande et sert à ranger les vêtements du magasin. Il y a des tringles fixes et des portants. Je commence mon travail, bien que ma vision soit diminuée par la cagoule. La radio marche dans la boutique, cela me permet d'avoir une notion du temps qui passe. A 16h30, j'ai enfin terminé de passer l'aspirateur partout, Amanda est montée plusieurs fois chercher des vêtements, mais a fait comme si je n'existait pas. Je vais commencer les vitres et je me rends compte que la tache ne sera pas facile, car j'ai du mal à voir s'il reste des traces avec ma cagoule !!!
Alors que j'ai commencé les vitres depuis quelques minutes, j'entends Amanda monter, et venir vers moi.

-Alors, ça avance ? Tu dois faire toutes les vitres, je vais te compliquer un peu la tache.

Amanda ouvre un tiroir et en sort une courte chaine et deux cadenas, se baissant devant moi, elle m'attache les chevilles, en laissant qu'une quinzaine de centimètres environ entre elles, puis sort une ceinture de cuir, équipée de deux chainettes reliées à un anneau, les chainettes ont à l'autre extrémité des bracelets de cuir. Elle m'attache la ceinture (qui se ferme dans le dos) et me pose les bracelets qui se verrouillent avec de petits cadenas. Elle vérifie l'ensemble, je n'ai plus qu'une trentaine de centimètres de marge de manœuvre.

- C'est parfait, tu vas devoir faire preuve d'imagination pour atteindre le haut des vitres. Débrouilles-toi et ne te montres pas trop lorsque tu feras l'extérieur des vitres.

Elle repart en rigolant, de nouveaux clients sont entrés au magasin. La tache qui m'attend prend une nouvelle dimension. Comment atteindre le haut des vitres, alors qu'avec les chaines, je n'arrive qu'à environ 1,60m du sol !!! Je commence par la buanderie, ou je n'arrive pas à atteindre le haut des fenêtres, je cherche dans la pièce et finit par trouver un escabeau avec quatre marches. Je l'installe et essaye de monter, mais avec les chevilles entravées et mes chaussures à talons, je n'y arrive pas. Finalement, je trouve la solution en m'asseyant sur la marche la plus haute, je pose mes pieds sur la troisième et je me redresse lentement. Cela me prends beaucoup de temps à chaque fois.
A 18h30, j'ai terminé les chambre, je me dirige vers la buanderie, il y a deux grandes fenêtres, alors que je vais commencer, Amanda monte et me dit:

- Tu n'as pas encore fini ? Je vais devoir faire monter quelqu'un pour choisir des tenues, elle ne doit pas te voir, tu vas entrer ici.

Elle ouvre une porte, c'est un petit placard peu profond, c'est très étroit, je vas être coincé.

- Avances là-dedans.

Allant vers un portant, elle revient avec plusieurs foulards. Un premier lui sert à me bâillonner, un deuxième immobilise mes mains et après m'avoir poussé dans le placard, elle se sert du troisième pour me plaquer face au mur, se servant de deux gros anneaux fixés au fond, enfin un quatrième placé au niveau de mes genoux finit de m'immobiliser.

- Et voilà, tu vois que tu rentres, et tu en plus tu ne bougeras pas ainsi attaché.

Elle ferme aussitôt la porte, me mettant dans le noir absolu. Cinq minutes plus tard, j'entends des voix. C'est alors que le téléphone sonne, je comprends que c'est Anna qui l'appelle.
Lorsque Anna arrive, elles sont encore à s'activer dans la pièce. Anna s'étonne de rencontrer la personne, qui se prénomme Isabelle, les trois filles entrent alors dans une longue discussion, et finalement Isabelle propose à Amanda et Anna d'aller diner ensemble. Elle se veut insistante, Amanda et Anna acceptent, Anna dit :

- Tu as rangé le matériel de nettoyage ? Il te convient ?

- Oui, répond Amanda, dans le placard.

- C'est très bien.

Elles descendent toutes trois et je les entends fermer le magasin et sortir. Me voilà dans une situation qui risque de durer une bonne partie de la soirée. J'essaye de bouger, mais suis bloqué de tous cotés, comme dans une caisse verticale.

Combien de temps s'est-il écoulé depuis leur départ, je n'en ai aucune idée. J'entends du bruit, elles reviennent, je vais être libéré. Ce qui est étrange, c'est que personne ne vient me voir, quelques instants plus tard ,j'entends couler l'eau, quelqu'un se douche, puis après plusieurs va-et-vient le calme s'installe. Amanda est revenue seule ? Au bout d'un moment je comprends que oui, et elle est allée se coucher, me laissant ainsi.

Mardi

Du bruit, celui-ci me réveille, quelqu'un entre dans la pièce. J'entends aussitôt la voix d'Amanda.

- Alors la bonne, on flemmarde, on ne m'a pas préparé le petit déjeuner, ce n'est pas bien, cela va se payer dit-elle en riant.

Amanda ouvre le placard et me détache du mur, elle me fait reculer dans la pièce, je suis courbaturé d'avoir passé beaucoup de temps enfermé.

- Je suis rentrée tard ,et n'ai pas eu envie de te délivrer hier au soir, ou plutôt ce matin...on a fait la java !!! Il est 07h, tu vas aller aux toilettes et ensuite on verra. Anna travaille toute la journée, aussi je vais m'occuper de toi.

Elle détache mes mains, m'enlève le bâillon et libère la fermeture de la robe.

- Allez déshabilles-toi entièrement, tu vas passer sous la douche d'abord.

Je m'exécute, je suis maintenant nu devant elle, elle me pousse vers la salle de bains.

- Allez, sous la douche et laves-toi entièrement.

J'ouvre l'eau, celle-ci est froide, j'hésite à entrer dessous;

- Cela va te faire du bien, l'eau froide n'a jamais tué personne, allez vas-y.

Elle saisit la douchette et m'arrose copieusement.

- Termines tout seul, essuies-toi et descends à la cuisine déjeuner, tu as ce qu'il faut sur la table. Profites-en prends des forces pour la journée. Je vais chercher ce qu'il faut pour t'habiller.

Alors que je termine mon déjeuner, Amanda redescend, portant une caisse en plastique contenant des vêtements. Elle commence à les disposer sur une chaise pendant que je range la table.

- Viens ici, mets toi devant moi de dos.

Elle prend quelque chose sur la chaise et la place sur mon torse, après m'avoir fait passer les bras dans des bretelles. C'est un corset ancien rigide, elle le plaque sur moi et rabat les pans dans mon dos. Plusieurs crochets lui permettent de le faire tenir, il me couvre le torse du dessous des bras au haut des cuisses. Plusieurs petits anneaux métalliques sont fixés au niveau de la taille ainsi que sur le bas. Les bonnets de la poitrine sont remplis de mousse en totalité.

- Je vais le lacer, cela va l'ajuster sur toi.

Commence alors un long exercice qui me met à rude épreuve, lentement mais surement, il me serre comme un carcan rigide, cela va durer un bon quart d'heure !!!

- Bon, ce n'est pas mal, je vais t'enfiler les bas, cela évitera qu'il ne remonte.

Elle prend une paire de bas gris, assez épais et me les enfile, puis attache les jarretelles, constituées de larges rubans élastiques, il y en a trois de chaque coté. Effectivement une fois en place, je ressent une tension forte qui colle encore plus le corset sur mes fesses. Amanda s'affaire alors sur les réglages jusqu'à ce que l'ensemble soit parfaitement tendu. Prenant ensuite dans un carton une paire de chaussures montantes, elle me les enfile, les attache et ferme les brides avec de petits cadenas.

- Marche un peu, pour voir, va jusqu'à la fenêtre, et reviens.

J'avoue que cela m'a excité et Amanda s'en aperçoit.

- Ben mon cochon, cela t'excite, je vais cacher tout ça.

Elle me tend une culotte ancienne, je l'enfile, elle arrive au dessus des genoux et comporte différents rubans qui permettent de l'ajuster. Amanda s'en charge rapidement. Suit ensuite la perruque, puis une robe paysanne couvre l'ensemble. Elle l'attache et l'ajuste à son tour.

- Voilà une belle fille du siècle passé, bon maintenant quelques contraintes, c'est évident.

Elle prend quatre bracelets de cuir, m'en place un à chaque poignet, puis soulevant ma jupe, elle en fixe un sur chaque jambe, juste au dessus du genou, coincé sous la jambe de la culotte. Les cadenas sont fermés sur leurs attaches. Un autre cadenas est positionné reliant les anneaux des bracelets des genoux, me laissant aucune marge. Elle rabat la robe, cachant l'ensemble.
Mes mains sont à leur tour liées l'une à l'autre dans mon dos.

- Pour le silence, cela devrait aller avec ça.

Amanda prend une balle fixée sur une courroie de cuir, me l'enfonce dans la bouche, celle-ci n'entre pas totalement, la courroie fixée derrière mon cou la maintient fermement.

- Eh bien te voilà équipé, je vais aller ouvrir la boutique maintenant, passe dans le couloir.

Elle me fait avancer jusqu'à la boutique et me pousse dans une cabine d'essayage. Elle tire le rideau devant moi, il y a une chaise de bois, elle me fait asseoir dessus, les bras passés derrière le dossier, ensuite elle prend un gros rouleau d'adhésif et en quelques secondes, me lie à la chaise. Elle termine en me mettant un bandeau me masquant totalement la vue.

- Bon, maintenant je t'oublie jusqu'à la fermeture du magasin, ce sera ta punition.

C'est ainsi que je vais passer la deuxième journée de mes vacances !!! La radio annonce 12h30, plusieurs personnes sont venues à la boutique, certaines sont entrées dans la cabine voisine faire des essayages, sans soupçonner ma présence à coté. Amanda ferme le rideau et ouvre ma cabine.

- Alors tu ne t'es pas trop ennuyé ? Finalement, je vais te libérer, pour le déjeuner, bien que tu supportes bien cet état semble-t-il.

Elle coupe l'adhésif, me libère du bandeau et du bâillon, puis détache mes poignets.

- Lèves-toi, tu vas garder les genoux entravés, quand même. Allons à la cuisine.

Je me dirige vers la cuisine, Amanda m'autorise à passer par les toilettes, et je la retrouve dans la cuisine. Une salade complète est sur la table et j'avoue prendre un certain plaisir à la partager avec Amanda. Celle-ci en profite pour me faire parler et évoquer les différentes situations dans lesquelles j'ai été confrontées.

- Tu adores vraiment être attaché, dans toutes les situations !

Nous terminons le repas, je fais la vaisselle et range la cuisine. Amanda pendant ce temps est retournée au magasin. Elle m'appelle me demandant de la rejoindre. Je la retrouve au magasin.

- Mets-toi là devant, je vais prendre quelques mesures de toi.

Prenant un carnet et un mètre de couturière, la voilà qui me mesure de haut en bas. Me faisant coller mes bras le long des cuisses, elle mesure le tour de mon corps tous les vingt centimètres environ, puis mon tour de cou et même mon visage est ainsi traité.

- Bon, ce n'est pas tout, tu vas reprendre ta place comme ce matin.

Quelques minutes plus tard, je suis attaché à nouveau, bâillonné et les yeux bandés. Elle n'a pas regretté l'adhésif, cette fois, je ne peux rien bouger, la chaise étant poussée contre le mur, elle m'attache la tête bien raide aux porte manteaux situés au dessus de moi.

- J'espère que tu aimes cette petite attention supplémentaire ? Non ?

Elle referme la cabine et va ouvrir son magasin. Deux clientes sont devant la porte. L'après-midi se passe sans qu'elle vienne me voir, les infos de 19h sont commencées lorsque j'entends dans la boutique la voix d'Anna, elle est revenue et converse avec Amanda.

- Tu n'as pas eu de problème avec lui ?

- Non, je l'ai rangé toute la journée dans la cabine.

J'entends Anna ouvrir celle-ci et rire en me voyant.

- Il est chou habillé comme ça, je le détache pour le voir debout.

Quelques instants plus tard, je suis au milieu de la boutique, toujours menotté et bâillonné, mais sans le bandeau sur les yeux. Elles tournent autour de moi, et défroissent un peu ma tenue. Anna soulève la robe et s'extasie sur mes dessous.

- C'est très original, je peux le garder comme ça pour la soirée ?

Oui, pas de problème dit Amanda, je vais te préparer quelque chose pour demain, tu verras, cela devrait te convenir. Je te l'apporterai demain soir, en venant diner.

- Oui bien sur, nous serons chez Marc, il y a de l'espace chez lui. Allez, nous partons.

Amanda a mis les affaires que j'avais lorsque nous sommes arrivés dans un sac plastique et le donne à Anna. Celle-ci me pousse dehors, sans regarder si quelqu'un est dans la rue
et me fait m'installer dans la voiture. Nous partons et rentrons directement chez moi.

- Alors ça t'a plu cette journée ?

Ne pouvant parler, j'opine de la tête. Anna me fait entrer dans la maison et me pousse sur le canapé.

- Restes là pour le moment, je m'installe chez toi pour les deux jours à venir, comme ça, je vais bien m'occuper de toi...Au fait, j'ai eu Mireille au téléphone et je lui ai dit que tu étais reparti pour ton travail jusqu'à vendredi après-midi, on va être tranquille elle n'a aucune raison de venir ici !!!

Elle revient et me fait lever, puis me conduit à la cuisine. Prenant les clés des cadenas, elle détache mes poignets et m'enlève le bâillon, mais s'aperçoit qu'il lui manque la clé du cadenas qui relie mes jambes au niveau des genoux.

- Tant pis, je ne vais pas retourner chez Amanda, tu resteras comme cela jusqu'à demain matin.

Je suis chargé du repas et de la vaisselle, Anna s'est installée au salon et regarde un film à la télé. La vaisselle terminée, je reste à la cuisine attendant ses directives. Elles ne tardent pas, Anna me demande de lui apporter une tisane, je m'empresse de la préparer et porte le plateau au séjour. Je m'approche d'elle, elle fait comme si je n'étais pas là. Je reste près du fauteuil, debout, tenant le plateau devant moi, parfaitement immobile. Je vais rester ainsi un long moment, avant qu'elle ne m'autorise à le poser, puis faire le service.
A la fin du film, elle se manifeste.

- Que vais-je faire de toi cette nuit ? Vas à la salle de bains, je te laisse un quart d'heure de liberté.

Je me dirige vers l'escalier, avec les genoux entravés, il va me falloir cinq minutes pour accéder à l'étage. J'entends la voix d'Anna tout à coup :

- Enlèves ta robe et lance la moi

Je m'exécute, et me retrouve uniquement avec mes dessous.

- Montres-toi en haut de l'escalier.

J'obéis et me place en haut des marches.

- Tournes toi un peu que je te vois bien. Bien, vas à la salle de bains maintenant, et ensuite tu iras à la grande chambre du fond.

Je m'empresse d'aller à la salle de bains, et cinq minutes plus tard, je suis à la chambre au pied d'un des lits, attendant ma maitresse. Anna vient un moment plus tard.

- Donnes moi tes poignets.

Anna repose les bracelets et les cadenas et fait de même aux chevilles, ensuite elle m'enfile une cagoule ouverte aux narines et à la bouche. Je suis entièrement aveuglé, une fois lacée, elle boucle le collier et pose aussi un cadenas.

- Allonges toi sur le lit.

A tâtons, je m'allonge sur le lit, elle me guide pour me mettre au milieu, c'est un lit métallique de 0,90 m de large. Les cordes entrent en action et quelques instants plus tard ,je suis entièrement entravé y compris ma tête par l'anneau supérieur de la cagoule. Un bâillon anneau vient compléter l'ensemble.

- Bon, c'est bien comme ça, à demain.

J'entends Anna refermer la porte et m'abandonner pour la nuit.

Mercredi

Enfin du bruit, je suis réveillé depuis un moment et attends le bon vouloir de ma maitresse. Elle ouvre la porte, monte sur le lit, venant s'asseoir sur moi. Elle me caresse autant que faire se peut, autour de mon corset, s'attarde sur mes cuisses et mon bas ventre. Je réagis et elle s'en aperçoit, faisant glisser lentement ma vaste culotte vers le bas. Mon sexe dégagé, elle s'en empare, je deviens l'espace de quelques instants un objet dont elle joue à son gré.
Sans un mot elle me laisse un moment plus tard, je l'entends dans la salle de bains. Elle ne reviendra me détacher que longtemps après, me permettant à mon tour de faire mes ablutions partielles car toujours entravé. Je la rejoins dans la cuisine, après m'avoir permis de déjeuner, elle me passe un tablier et me confie les taches ménagères pendant qu'elle sort de son coté.

Elle ne reviendra qu'en fin d'après-midi, me libérant cette fois de mes entraves aux genoux, mais me laissant toujours avec mon corset et mes bas. J'ai droit à quelques minutes de répit, elle m'annonce la visite d'Amanda vers 19h00.

Vers 18h, elle décide de me préparer, elle me fait enfiler de longs gants de latex, puis, sur mes dessous une robe de latex noire, très courte, à manches longues. Elle la ferme, c'est ensuite les escarpins à hauts talons et pour terminer la cagoule assortie. Celle-ci n'a d'ouverture que les yeux et les narines, un petit gode incorporé me bâillonne et elle se ferme par un collier de caoutchouc bloqué par un cadenas. Une large ceinture de cuir dotée d'anneaux complète l'ensemble.

Ainsi équipé, elle me conduit sur le perron de la maison, me faisant m'arrêter sur la terrasse. Deux paires de menottes m'immobilisent, une corde lui sert à m'attacher par la ceinture contre l'un des piliers de l'entrée.

-Tu verras, Amanda sera satisfaite de te voir de loin.

Anna repart à l'intérieur, et ferme la porte. Je vais rester ainsi une demi-heure avant d'apercevoir la voiture d'Amanda s'arrêter devant le portail. Elle descend, vêtue d'un ensemble moulant noir. Anna qui l'a entendue sort sur le perron. Elles s'embrassent toutes les deux, et entrent refermant la porte. Amanda n'a jeté qu'un coup d'œil en passant sur moi, comme si je n'étais qu'un objet sur le perron.

La nuit est tombée, elles sortent de la maison, Anna s'est habillée de noir comme Amanda, sans un mot, après avoir fermé la porte à clé et tout éteint, elles se dirigent vers la voiture, montent et démarrent, me laissant dans ma situation. Ou sont-elles parties ? Vraisemblablement manger au restaurant.

Contrairement à mes hypothèses, elles reviennent environ une demi heure plus tard, riant toutes les deux. Elles sortent de la voiture un grand sac plastique. Que contient-il ? Mystère, elles le portent à l'intérieur de la maison. Anna vient sur la terrasse et me détache. Elles décident de s'occuper de moi, elles m'ôtent tout mon équipement, puis me mettent nu.

- Allez, tu as cinq minutes à la salle de bains.

Je m'exécute sachant que les cinq minutes allaient passer vite.
Je sors dans le couloir, Anna me prend par le bras, et m'entraine vers la chambre du fond.
Je suis conduit près du petit lit. Se mettant une de chaque coté de moi, elles sortent du sac quelque chose qu'elles déplient. Cela ressemble à un sac de forte toile gris foncé. Elles le positionnent devant moi et me font entrer dedans, une jambe après l'autre. Elles le déploient, il s'ajuste parfaitement à mon corps, l'épousant en totalité. Avant de me couvrir le tête, Anna me mets un bandeau sur les yeux qui m'aveugle.
Il n'y a qu'une ouverture au niveau de la bouche. L'ouverture du dos, par laquelle je suis entré, permet l'ajustement et la fermeture, des brides avec des anneaux sont réparties sur les cotés, ainsi qu'au niveau de la tête. Une fois bien positionné dans le sac, les bras le long du corps, des sangles intérieures leurs permettent de m'attacher dans le sac. Un quart d'heure plus tard, je suis prisonnier de celui-ci. Commence alors le laçage qui est effectué minutieusement, collant le sac totalement sur mon corps. Au passage, elles m'ont peloté plusieurs fois les fesses. J'entends Anna dire:

- C'est super, tu as merveilleusement travaillé pour faire quelque chose d'aussi ajusté.

Amanda lui réponds :

- Je suis d'autant plus satisfaite que cette toile est épaisse et opaque, on va d'abord le mettre sur le lit.

Je sens qu'elles me font me tourner et d'un coup basculer sur le lit, me tirant ensuite pour me mettre à plat ventre.

- Les anneaux de chaque coté, vont servir à le suspendre. Passe de l'autre coté et prends des cordes. Regardes, il y a une petite ouverture possible ici avec la fermeture éclair.

Je sens qu'elles s'activent, je comprends à ce moment là qu'elles m'attachent à la poutre se trouvant juste au dessus du lit, la chambre étant mansardée. Les cordes se tendent, reliant les anneaux à la poutre.

- Voilà c'est parfait dit Amanda, on va maintenant faire glisser le lit pour le dégager.

Je sens le lit partir d'un coup sur ses roulettes, et me retrouve suspendu dans le vide attaché à la poutre. Mon corps balance quelques instants.

- On va le laisser comme ça dit Anna, allons au restaurant

J'ai tout à coup l'impression d'entendre du bruit, quelle heure est-il ? Je me suis endormi, je n'en ai aucune idée, un nouveau bruit me fait comprendre qu'Anna est entrée dans la chambre, elle tire sur les cordes, ses mains caressent le sac, puis s'activent par dessous sur mon ventre, je comprends qu'elle ouvre la fermeture et sort mon sexe. En quelques instants, je suis bien réveillé et tendu au maximum. Des pincements, elle vient de mettre deux pinces sur mes bourses, d'autres suivent aussitôt. En quelques instants, elle en pose une bonne dizaine, je ne peux retenir un cri ce qui me vaut immédiatement la pose du bâillon anneau.

- On est un petit douillet, tu vas les garder cette nuit, puisque c'est comme ça.

J'entends Anna partir, la porte se ferme, je suis seul, complètement isolé dans mon carcan. Je finis par m'endormir.

Jeudi

Ce qui me réveille c'est de sentir le retrait des pinces, une à une, à chaque retrait je grimace, mes plaintes sont étouffées par le bâillon.

- Alors, on a bien dormi ?

Anna s'active sur ma verge encore endolorie. Ses mains sont gantées de caoutchouc, à chaque fois qu'elle sent que je ne vais plus résister, elle arrête son action, et la reprend un peu plus tard, c'est diabolique et frustrant. Elle finit par s'arrêter.

- Bon assez joué, il est 7h30, je vais être en retard pour les visites, mais avant, je vais te purger, tu dois en avoir besoin !

Je sens ses mains gantées qui introduisent ma verge dans un récipient.

- Allez vides-toi, cela évitera des problèmes.

Je me libère dans son récipient longuement, cela faisait un moment que j'avais envie, me demandant si j'allais me retenir longtemps. Une fois terminé, elle referme l'ouverture du sac.

- Je m'en vais, à plus tard.

La porte se referme, elle n'a donc pas l'intention de me détacher, et cela peut durer un certain temps !!!

Effectivement, le clocher a sonné midi lorsque j'entends la porte s'ouvrir. Le lit roule et me touche, Anna essaye de le remettre sous moi, une poussée plus forte et je me retrouve à nouveau à plat ventre sur le lit.

- Je vais te libérer progressivement.

Elle commence par défaire le laçage de ma tête jusqu'au milieu du dos, cela lui permet d'écarter les bords du sac et de dégager ma tête de celui-ci après m'avoir ôté le bâillon. Elle me laisse quelques secondes ainsi, puis m'ôte le bandeau. Répit de quelques instants car elle m'enfile à nouveau une cagoule de cuir qu'elle ajuste et entreprend de fermer. Une fois lacée elle y place deux petits cadenas qui la condamnent. Anna continue alors de me libérer du sac et m'en fait sortir entièrement, me prenant par la main, elle m'aide à me lever et me pousse hors de la chambre.

- Je te laisse un quart d'heure.

Un sandwich est posé sur le bord du lavabo ainsi qu'une serviette, je me précipite et mange de bon appétit. Je comprends aussi que j'aurais droit à un autre traitement à la sortie.
Je finis de m'essuyer lorsque la porte s'ouvre, Anna s'empare de la serviette et me dit:

- Allez, sors de là, retourne dans la chambre.

J'obéis et retourne dans la chambre, Anna me suit, elle m'équipe les poignets avec les bracelets de cuir, puis prend une corde la passe au-dessus d'une poutre et dans l'anneau du poignet gauche, tire montant mon bras au niveau de la tête, elle attache l'autre extrémité à ma cheville gauche. Avec une autre corde, elle fait pareil du coté droit.
Quelques instants plus tard, je suis entièrement écartelé , Anna replace alors le bandeau sur mes yeux et le bâillon anneau. Une dernière corde relie l'anneau supérieur de la cagoule aussi à la poutre.

- Bon, cela devrait aller.

J'entends Anna aller et venir pendant quelques instants, puis tout à coup le bruit d'un vaporisateur et je sens sur ma poitrine quelque chose de froid, je comprends aussitôt que c'est de la mousse, la main gantée d'Anna l'étale méthodiquement, puis le glissement du rasoir se fait sentir, elle a entrepris de me raser le corps.

- Les poils ne sont pas beaux sous tes dessous, aussi je vais arranger ça.

Elle agit méthodiquement, après le torse, c'est au tour des bras, puis des jambes, aucun endroit n'est épargné, elle a gardé mon ventre pour la fin. Le rasoir glisse partout, ne négligeant aucun endroit. Je suis en érection, elle rit.

- Je vais te rincer et calmer le feu du rasoir.

Elle me lave entièrement, usant d'un gant de toilette et m'essuie, puis me passe sur tout le corps une crème rafraichissante, terminant par le sexe, ce qui me laisse très tendu.

- Tu es parfaitement lisse maintenant.

Ses mains toujours gantées parcourent mon corps, évitant mon sexe toujours vertical.

- Je vais te rhabiller, cela devrait être plus sexy.

Elle me détache les bras, puis me remet le corset et le lace minutieusement. Je suis toujours relié à la poutre par ma cagoule ce qui m'oblige à ne pas bouger. Anna m'enfile alors un string de cuir, noué sur chaque cuisse, puis des bas aussitôt reliés par les jarretelles au corset, enfin les chaussures à talons qu'elle boucle à leur tour. Une robe complète ma tenue, c'est une sorte de fourreau fermé de haut en bas par un laçage dans le dos qui le colle au corps et le maintien sur moi. Pour terminer, les bracelets de mes poignets sont liés ensemble dans mon dos par un cadenas.

- Tu es beaucoup mieux, dit-elle en passant ses mains sur mes jambes, je te détache et tu vas me suivre.

Elle me fait descendre au rez de chaussée, et libère alors ma tête. Je me vois devant la glace ainsi habillé. La robe noire m'arrive à mi-mollets. Anna revient alors avec une cagoule de latex, celle-ci n'a que deux trous au niveau des narines, elle a aussi un masque complet en latex représentant un visage de femme, une perruque et un bâillon gode.

- Comme ça, tu ressembleras vraiment à une fille manga.

Elle me pose des écouteurs intra-auriculaires dans les oreilles, reliés à un petit boitier plat qu'elle coince, dans mon dos, sous le corset. Une musique relaxante est diffusée par ceux-ci me coupant du monde extérieur. Anna me pose le bâillon qu'elle attache fermement, m'enfile la cagoule qui colle à ma peau et m'aveugle totalement, puis je sens la pose du masque et de la perruque. Elle ajuste l'ensemble et me pose un large collier.

Nous sortons, quelques instant plus tard je suis installé dans la voiture; elle boucle la ceinture autour de moi. Ou allons-nous ? Anna démarre et roule un long moment. Je sens que la voiture s'arrête, j'essaye de me concentrer mais la musique est efficace et il m'est absolument impossible de me repérer. Je sens qu'on me prend par le bras, je descends craignant de tomber. Je me laisse guider, et fais quelques pas. Je manque de trébucher, mais on me retient. Nous entrons me semble-t-il dans un bâtiment. On me lâche, je n'ose bouger, attendant la suite. Rien ne se passe pendant un moment, la musique diffusée dans mes oreilles m'empêche de capter tout autre bruit.

A nouveau, une main prend mon bras et m'entraine, je sens que l'on place des bracelets autour de mes poignets, les menottes sont enlevées mais aussitôt mes bras sont tirés vers le haut et écartés. C'est ensuite au tour de mes chevilles, elles sont elles aussi équipées de bracelets et maintenues écartées par une barre rigide. J'essaye de bouger, mais impossible de faire quoi que ce soit, je suis écartelé maintenu au plafond et au sol. Quelques minutes plus tard, on m'enlève la robe, et on resserre mon corset. Deux mains parcourent mon corps minutieusement, ma verge me fait mal bloquée par le string, je sursaute, mes tétons sont tordus. Ou suis-je donc et qui se trouve autour de moi ?
Les mains continuent leurs actions, le string m'est enlevé et ma verge prise en main, c'est au tour de mes fesses d'être palpées, une main se positionne près de mon orifice anal et tout à coup un objet est présenté. Lentement mais fermement, il est introduit en moi. Après quelques mouvements, il est entièrement enfoncé, le plug butte contre mes fesses. Aussitôt, je sens qu'on le fixe profondément en moi, il est pourvu de lanières qui sont reliées aux anneaux du corset de part et d'autre de ma verge et dans le dos. Tout à coup une vibration me fait sursauter, le plug est activé, une main place le boitier de commande dans mon dos à coté de celui de mes écouteurs.
Des mains s'intéressent alors à mes bourses, après être tirées vers le bas, je sens un lien s'enrouler à leur base. Plusieurs tours sont ainsi faits, les faisant gonfler. Je sens alors qu'elles sont tirées vers le bas, le lien a, me semble-t-il, été attaché à la barre qui relie mes deux chevilles. Enfin la robe m'est remise et rattachée.

Plus personne n'a l'air de s'occuper de moi, je reste longtemps ainsi, le plug se manifestant de temps en temps avec plus ou moins d'activité.

Enfin un contact sur mes fesses, quelqu'un est là, on détache la barre qui relie mes chevilles et on la désolidarise de mes bourses. Ensuite ce sont mes poignets qui sont détachés mais aussitôt ramenés dans mon dos et menottés.
On me soutient par les bras de chaque coté, il y a au moins deux personnes dans la pièce. Je dois marcher quelques instants, seules mes chaussures me permettent de comprendre que nous sommes sortis du bâtiment, le sol est irrégulier, puis on me fait me pencher, je comprends alors que je suis près d'un véhicule dans lequel je suis installé et sanglé.

Quelques instants plus tard, ce dernier est en mouvement. Nous roulons un long moment avant que celui-ci ne s'arrête, je dois descendre guidé seulement cette fois par une seule personne. A nouveau je pénètre quelque part. Des mains dans mon dos arrêtent alors la musique me permettant de retrouver l'ouïe. La voix d'Anna me parvient alors.

- Alors as-tu apprécié ce petit séjour ? Nous sommes rentrés chez toi, il est 19h. Je vais te laisser quelques instants, essayes de savoir ou tu étais cet après-midi. J'ai quelques coups de téléphone à donner.

Il m'est impossible de savoir ou j'étais, aucun repère ne m'a permis de me repérer. Anna revient quelques instants plus tard.

- Je vais te laisser un moment pour aller à la salle de bains et je vais te donner à manger ensuite je te préparerai pour la soirée.

Elle me conduit à la salle de bains et me détache.

- Enlèves tout, et prends ta douche, je t'ai laissé de quoi manger sur la tablette. Je reviens dans une demi heure. Alors, sais-tu ou je t'ai amené ?

- Non maitresse dois-je avouer.

- Je t'ai amené à mon cabinet, mon associée a particulièrement apprécié, puisque c'est comme ça, je vais te soumettre à de nouvelles contraintes. A partir de cet instant il t'es interdit de dire le moindre mot sous peine de punition.

Nu et essuyé, elle me conduit à la chambre. Elle pose sur le lit un gros rouleau de film étirable et plusieurs rouleaux d'adhésif. Après m'avoir remis les bracelets de cuir, elle relie avec de courtes chaines les anneaux, une chaine passant devant moi et l'autre dans mon dos, ce qui fait que je ne peux rapprocher mes bras l'un vers l'autre.

- Mets toi près du lit et enfiles cette culotte de plastique.

Elle s'affaire alors autour de mon sexe, découpe le plastique, prends ma verge et la glisse dans quelque chose, une sorte de tube souple, puis elle referme le tout avec de l'adhésif bien hermétiquement.
Aussitôt elle commence à m'envelopper des épaules aux pieds, faisant plusieurs tours en superposant le film. Elle me fait asseoir sur le bord du lit et termine l'enveloppement de mes pieds. Prenant ensuite un premier rouleau d'adhésif, elle commence à lier mes pieds, puis les chevilles et remonte ainsi en faisant des anneaux espacés de cinq centimètres environ l'un de l'autre. Une fois terminé, elle repart et revient portant de grands sacs que l'on utilise pour mettre les déchets de jardin. Je dois mettre mes jambes dans l'un d'entre eux, elle le remonte et le fixe au niveau de ma taille, puis elle prend un deuxième, fait une ouverture dans le fond et me l'enfile sur le corps, faisant passer ma tête dans l'ouverture. Elle le relie au premier avec de l'adhésif. Anna reprend alors les rouleaux d'adhésif et cette fois m'emballe entièrement en commençant par les pieds, s'assurant bien que les bandes se recouvrent entièrement.
Un moment plus tard, je suis immobilisé, seule ma tête est encore libre. Elle va chercher une cagoule de latex percée seulement au niveau du nez et de la bouche, et dont le bas peut se cadenasser autour du cou. Elle me l'enfile, la ferme soigneusement et pose un petit cadenas. Je sens qu'elle termine l'enveloppement avec l'adhésif. Elle me bascule alors sur le lit, me positionne et serre autour de moi des sangles.

- Comme ça tu ne tomberas pas. Je te laisse, on m'attends pour la soirée. Au fait, je ne reviendrai que demain, je fais un remplacement à l'hôpital. J'ai branché ton sexe dans un tuyau, tu pourras uriner facilement. Mais pourquoi te donnerais-je des explications, tu n'es qu'un objet à ma disposition après tout.

C'est ainsi que commence un long abandon. Je ne mesure pas à cet instant qu'il va être même très long !!! Je finis par m'endormir.

Vendredi

Lorsque je me réveille, il m'est impossible de me repérer, quelle heure peut-il être ? Je n'entends aucun bruit, Anna est-elle là ? La seule certitude que j'ai est d'avoir bien dormi. J'attends le bon vouloir de ma maitresse. A plusieurs reprises, le téléphone sonne dans la maison. Je pense que plusieurs heures s'écoulent ainsi, je me soulage à deux reprises, je comprends pourquoi elle m'a " branché " un tuyau.
Enfin du bruit, est-ce Anna qui revient ? J'ai faim depuis longtemps quelle heure est-il ?

- Alors tu es toujours là ? J'ai failli t'oublier, ma collègue souhaite que je parte en week end avec elle. J'ai hésité, mais finalement j'ai accepté. Au fait, il est 18 heures, je vais te faire manger un peu, ou plutôt boire, ce sera plus simple ensuite j'irai la rejoindre, elle m'attend. J'appellerai Aline demain pour lui dire que tu es rentré.

Anna libère simplement le bas de mon visage et s'occupe de me nourrir. Elle me fait boire un bouillon lentement.

- Bon, tu pourras tenir comme ça jusqu'à demain

Je l'entend s'activer autour de moi, elle referme la cagoule et un bruit métallique me fait comprendre qu'elle a ressorti le carton contenant les chaines.

- Finalement, je vais reconstituer la cage de chaines dans laquelle je t'ai trouvé... Ce sera plus rigolo pour Aline.

Elle commence par m'enchainer des pieds à la tête, elle s'active, veillant à ce que les chaines m'enveloppent bien et soient bien tendues. Les nombreux " clics " des cadenas me font comprendre que les chaines sont reliées minutieusement les unes aux autres.

- J'ai ramené de nouveaux cadenas, comme cela, je n'ai pas eu à utiliser les maillons. Bon te voilà bien prisonnier, cela comblera tes fantasmes, deux jours et deux nuits entièrement attaché, c'est le top. Je vais partir, j'appellerai Aline demain, et lui dirai ou tu es. Cela lui laissera le plaisir de venir te libérer. Je laisse la clé de la cagoule bien en évidence, j'espère qu'elle la verra !!!

Anna s'en va en riant, qu'a-t-elle fait pour rire ainsi ? Je n'en ai aucune idée. Me voilà seul, pour au moins 24 heures, Aline travaille jusqu'à 18h le samedi, dans le meilleur des cas elle n'arrivera pas avant 19h.

Samedi

Dire comment j'ai passé la nuit qui suit et toutes ces heures de la journée du samedi est compliqué, j'ai dormi souvent et aussi essayé de bouger, mais en vain. Pourvu qu'Aline vienne !!!
Enfin du bruit, quelqu'un entre dans la maison.

- Ou es-tu ? Je viens te voir, Anna m'a appelée vers 17h me disant que tu étais rentré hier et que j'aurais une surprise.

Aline finit par entrer dans la chambre et je l'entend aussitôt s'exclamer.

- Mais c'est super, tu es emballé parfaitement, vraisemblablement depuis hier d'après ce que j'ai compris ? Ah oui, tu ne dois pas parler, c'est interdit.

Aline vient s'asseoir près de moi et commence à me toucher, tirant sur les chaines, s'assurant de leur efficacité. Elle passe ensuite ses mains sur mon visage, bloquant par moments ma respiration. Je l'entends rire tout à coup.

- Je viens de prendre connaissance de la lettre laissée par Anna, me racontant ta semaine. Elle est surprenante, jamais je me serais doutée de ce qu'elle a fait de toi. Elle est plus forte que moi dans ce domaine. J'ai deux nouvelles à t'annoncer, j'espère que tu vas apprécier... La première est que je n'ai pas les clés des cadenas, elles sont chez Anna, donc je devrais aller les chercher pour te libérer. La deuxième c'est que je suis, moi aussi, invitée, donc je vais te donner à manger comme elle l'a fait hier et que je reviendrai demain pour te libérer.

Mireille me nourrit et me fait boire, heureusement tout est liquide ou presque ce qui m'ôte toute envie de me soulager. Je l'entend s'activer, elle retire les sangles me maintenant sur le lit et entreprend de me retourner face au sommier. Quelques instants plus tard , utilisant des cordes, elle relie mes chaines du cou aux chevilles à la poutre dominant le lit. Tendant les cordes les unes après les autres, je suis soulevé et suspendu à quelques centimètres du sommier. Seule ma tête est libre et penche en avant. Cela ne dure pas, quelques tours de cordes et elle est fixée à l'horizontale. Elle déplace ensuite le lit sur le bord de la chambre.

- Te voilà mieux ainsi, tu peux te balancer si tu veux.

Elle me pousse sur le coté et me voilà en mouvement. Je sens qu'elle positionne le tuyau relié à ma verge.

- Comme ça cela va directement dans le récipient. Encore deux petites choses.

Que va-t-elle faire encore ? Tout à coup, elle pousse dans ma bouche le bâillon anneau et le fixe solidement derrière ma tête avant de refermer le bas de la cagoule.

Je sais que tu vas aimer, Anna a été gentille avec toi en ne te le mettant pas, mais moi, il faut bien que j'apporte un petit plus. Maintenant il reste un trou à boucher.

Aline s'appuie sur mes fesses, perce le plastique et m'enfonce un plug de bonne taille au plus profond de moi. Quelques tours d'adhésif et celui-ci est fixé fermement, me remplissant entièrement.

- Bon, assez joué, ce n'est pas tout, je dois y aller, sinon je vais être en retard et je ne voudrais pas me faire punir à mon tour... Passes une bonne soirée, une bonne nuit, et à demain.

Je l'entend rire, et partir.
Me voici reparti pour une longue, très longue séance.

Dimanche

Enfin du bruit, je réalise à ce moment là tout ce que j'ai enduré depuis vendredi soir.

- Alors tu es toujours là ?

La voix d'Aline résonne dans mes oreilles, ses mains me poussent et me font me balancer.

- Je vais te libérer de ta position, tu risques d'être un peu ankylosé. Enfin on verra bien, c'est toi qui l'a cherché non ? Depuis jeudi soir, ce n'est pas mal. Tu deviens patient.

Commence alors ma libération, progressivement je retrouve l'usage de mes membres. J'ai toujours la cagoule fermée sur la tête. Aline me fais me lever. Mes jambes tremblent un peu avant que je ne me stabilise. Je suis nu, seule ma verge est branchée et mon anus occupé par le plug.

Bon ce n'est pas mal dit Aline, je vais te laisser finir tout seul, la clé de la cagoule est à la salle de bains, tu la trouveras tout seul, ce sera là ta dernière punition de la semaine. Bonne soirée et à un de ces prochains jours.

J'entends Aline partir, lentement j'essaye de me repérer et gagne la salle de bains. Trouver la clé de la cagoule va me demander encore des efforts. Finalement je la trouve, à tâtons, cachée derrière la cuvette des WC. Cette dernière recherche m'aura demandé au moins une heure d'efforts.

Libre de tout, je passe sous la douche. Demain le travail reprend et va me conduire à Rome pendant quinze jours.

( à suivre)

 

ŠLE CERCLE BDSM 2011