Histoires Des Invités

 

La Carotte Nantaise 18

Claude D'Eon

 

Note de l'auteur :
Les quelques chapitres qui vont suivre ont été réécrits par rapport à l'histoire originale, pour des raisons que vous comprendrez sans peine. Malheureusement on ne peut pas tout écrire, même sans penser à mal ou par jeu… J'ai déjà relaté pas mal " d'horreurs " (dont certaines me sont personnellement arrivées en tant qu'enfant et tout jeune adulte dans le chapitre 1 et enfant dans le chapitre 17) mais là, les enjeux sont trop importants et cela pourrait même conduire à la fermeture de ce pauvre site qui n'a pas besoin de ça en ce moment !

Je me sens moralement responsable de ce que j'écris, mais Maître Pierre et Maîtresse Catharine, qui me font l'honneur et l'amitié d'héberger ma prose, sont eux pénalement responsables du matériel qu'ils mettent en ligne ! Aussi c'est de bonne grâce que j'apporte les corrections que Maître Pierre me demande d'effectuer (les quelques cheveux qui lui restent se dressant un peu trop souvent à son goût à la lecture de ce que je lui envoie…)

J'espère que vous prendrez toutefois le même plaisir à lire la suite de mon récit…Qui est loin d'être terminé !

CHAPITRE 18 : MAIS QUI GARDE LES ENFANTS ?


Il était presque sept heures quand je daignai enfin me lever. Chloé m'attendait dans la cuisine, W dans les bras, et nous avait déjà préparé le déjeuner. La boulangère n'étant pas encore passée nous livrer du pain frais, elle nous avait fait des mouillettes avec du pain grillé pour les œufs à la coque. J'écrasai le chat entre nous deux en l'embrassant, mais il poussa juste un miaulement interrogatif.
- " Bonjour, ma chérie ! Ça fait longtemps que tu es debout ? "
- " Oh non ! J'ai juste eu le temps de préparer le déjeuner… Tant pis pour le lait et les œufs… "

Je pris une douche et allai chercher la voiture. Juliette et Roland m'accueillirent : ils se regardaient en chiens de faïence, et je supposai que c'était le travail psychologique de Juliette qui en était la cause. Je fis mine de ne pas m'apercevoir du malaise qui régnait entre eux :
- " Salut les amoureux ! Belle journée, non ? " Roland était bougon :
- " Ouais, si on veut… C'est qui, cette jolie poulette ? " Il désignait d'un doigt discret Chloé qui sortait en courant en nous faisant un signe de la main pour se diriger vers le jardin. Je me demandai pourquoi elle n'était pas passée par la cuisine…
- " Oh, ce n'est qu'une de mes maîtresses… " Il me sourit d'un air goguenard, me croyant toujours à moitié :
- " Tiens, voilà les clés et les papiers. J'espère que tu auras assez d'essence… Mais comment tu peux tromper une merveille comme Carole ? "
- " Avec facilité, Avec facilité… Merci, je vous la rendrai dans une heure, avec le plein. " J'abandonnai mon Roméo et sa Juliette -qui n'avait pas desserré les lèvres mais m'avait adressé un sourire gourmand- et retournai à la maison. Chloé revenait déjà du jardin, la mine déconfite, avec son panier vide :
- " J'ai voulu au moins ramasser des œufs, mais il n'y en a pas un seul. Pas de bol... " Si elle était sortie côté rue, ce n'était que pour me prévenir qu'elle allait justement au jardin. Elle retourna chercher ses affaires et me rejoignit dans la voiture, saluant Roland de la main. Il était resté à proximité pour mieux observer la remplaçante intérimaire de Carole, et semblait apprécier également ses formes en connaisseur.

Tout au long de la route, j'épiais Chloé du coin de l'œil : Elle était silencieuse et nostalgique. J'essayai de lui faire la conversation :
- " Tu as passé un bon week-end ? On aurait dit une petite gamine, avec les bestioles… " Elle soupira :
- " Oh oui… Mais c'est fini. Pour l'instant, j'espère… "
- " Tu as l'air bien triste. Moi qui voulais te rendre heureuse… "
- " A vrai dire, je t'ai caché la vérité : je vois une fille, depuis Caro... Elle bouge beaucoup, mais elle ne devrait pas tarder à revenir. On devrait rester sans se voir quelques jours... Tu m'en veux ? " Je lui caressai le genou :
- " Mais non, bécasse... Je ne te demande pas d'être exclusive ! Ce serait vraiment déplacé de ma part... Allez, souris ! Tu pourras lui donner du lait et des œufs, sans oublier les légumes. " Elle fit mine de se rebeller, et me fit en riant :
- " Ah ben non ! Ça, c'est que pour ma gueule ! " Je changeai de sujet :
- " Dis-moi, je cherche des escarpins en quarante et un... Tu ne sais pas où je pourrai trouver ça ? " Elle semblait étonnée :
- " Ben, jusqu'au quarante et un, tu ne devrais pas avoir de problème… Mais il y a une boutique, près de la boulangerie… Juste à côté de la pharmacie. " Je lui fis un grand sourire :
- " Ah oui ! Je vois… Je fais toujours la remarque à Carole quand je l'accompagne à la pharmacie, où quand je passe dans le coin : Je me demande si la patronne ou le patron du magasin a fait exprès en le baptisant. " Au pied beau*, " phonétiquement, ça peut prêter à confusion… " Elle rit :
- " Oui, c'est la patronne qui avait trouvé ça : elle trouvait que ça sonnait bien, mais en même temps elle se demandait ce qui clochait. Elle a fini par comprendre, mais elle a pensé qu'un peu d'humour ne ferait pas de mal au commerce… Et elle n'avait pas tort, sa boutique marche pas mal. Il faut dire qu'elle est très commerçante... Tu iras de ma part, elle te fera un prix, c'est presque une amie. Par contre, ça ouvre à neuf heures, si tu veux y aller ce matin… " Je haussai le sourcil :
- " Tiens, c'est ouvert, le lundi ? "
- " Oui… par contre, c'est fermé demain. "

Je l'accompagnai dans son appartement et l'aidai à porter le fruit de sa razzia chez moi : Il n'avait pas bougé d'un pouce depuis que je l'avais quitté. Les roses étaient encore belles, et la règle toujours au pied du lit défait. Je la ramassai sans un mot et la reposai soigneusement sur le bureau. Je lui dis :
- " Je ne t'ai pas félicité pour le coup de plumeau que tu as mis à ton petit nid. Nous étions assez perturbés, la fois dernière… " Chloé m'enlaça :
- " Merci d'avoir remarqué... Ça m'a pris du temps. Je reçois rarement, tu sais… " Nous avons fait un rapide et tendre petit câlin en attendant l'heure. Elle avait retrouvé le sourire et sa joie de vivre.

La boulangère nous accueillit à grands cris. Elle me menaçait de sa main, dans une expression qui disait " ne recommence plus jamais ça ! ", mais alla jusqu'à me faire la bise. Je pris quelques viennoiseries que je partageai avec Chloé, puis la laissai à ses clients qui commençaient à arriver en masse. Cette fois, elle m'embrassa et me fit un signe de la main, sous l'œil bienveillant de la maîtresse des lieux.

Je fis un peu de lèche-vitrine en attendant neuf heures, faisant quelques courses à l'épicerie et repassant plusieurs fois devant la boulangerie. Je faisais mine d'admirer la devanture -des pains joliment travaillés et décorés, des boîtes de bonbons- mais je voyais bien que Chloé riait et me faisait des grimaces, derrière son comptoir.

A neuf heures précises, j'étais devant le " Pied beau. " La boutique était déjà ouverte, mais j'étais bien sûr le premier et seul client. Elle ne payait pas de mine, mais il y avait là un grand choix de chaussures pour femme, du trente six au quarante et un. De jolis modèles sobres, pas de publicité tapageuse pour des marques chères et prétentieuses. La commerçante -une dame à la mise assez classique, d'une cinquantaine d'année -sûrement moins, mais je ne suis pas doué pour donner un âge aux dames- s'affairait derrière sa caisse et me surveillait d'un air inquiet. Je m'intéressai à une jolie paire de bottes à hauts talons, mais je me demandai avec quoi je pourrais bien les mettre. Mon attention se reporta vers des escarpins plus classiques et des mignonnes petites ballerines. Comme j'avais disparu derrière un présentoir, la commerçante me lança un " je peux vous aider, Monsieur ? " inquiet. Je la rassurai :
- " Continuez, je fais mon choix. Je peux essayer quelques modèles ? " J'ai dû répéter ma question.
- " Heu… Oui, si vous pensez les acheter... " Il valait mieux que je mente à la vendeuse. Elle me prenait pour un pervers. Comme les gens se font vite de fausses idées !
- " Mon épouse a la même pointure que moi : c'est très pratique pour lui faire des cadeaux, vous ne trouvez pas ? " Elle semblait à moitié convaincue par ma candeur. Comme Hélène-des-ballets-roses, elle allait sûrement me trouver plus sympathique quand j'aurai exhibé ma carte bancaire. Je m'offris quatre paires de chaussures diverses. Elles m'allaient bien, et à la façon dont je m'admirais dans la glace en relevant légèrement le bas de mon pantalon de toile, la commerçante avait bien compris à qui elles étaient destinées. Je me vantai d'être le petit ami de Chloé, ce qui me valut une bonne ristourne.

Avant de rentrer, je repassai l'embrasser une dernière fois devant quatre clients qui faisaient la queue et la boulangère qui me gronda gentiment, trop contente d'avoir récupéré une vendeuse si joyeuse. Cette boulangerie était très réputée, notamment par le décolleté de sa vendeuse et ne désemplissait pas, aussi elle n'avait pas vu d'un bon œil que j'abîme son outil de travail.

Je fis le plein de la voiture et la rendis à mes gentils voisins. Ils travaillaient tous deux au fond du jardin -Roland ne lâchait plus son épouse, à présent- et me dirent de poser les clés et les papiers dans l'entrée. Je les remerciai en y joignant une bonne bouteille de vin que j'avais achetée dans une épicerie en attendant l'ouverture du magasin de chaussure, et allai travailler un peu. Je faisais beaucoup de dépenses, ces temps-ci, et il fallait bien les compenser… J'appelai les Müller, et Diane -qui était rentrée et travaillait dans son atelier- me répondit. Je lui expliquai que j'avais du travail et que je viendrai manger chez eux -si ça ne les dérangeait pas-, ce qui avait plutôt l'air de la réjouir.

Comme Carole était partie quelques jours pour donner un coup de main à son père à la ferme -ses talents vétérinaires étant les bienvenus- j'en profitai pour remplir mon rôle d'esclave le plus souvent possible. J'avais négocié le matin même avec Diane des créneaux pour pouvoir travailler un peu... J'arrivai vers midi chez mes chers et aimants voisins. Diane et Denis m'accueillirent chaleureusement et me firent la bise. Je montai dans ma chambre pour m'habiller et me maquiller. Je passai une légère robe d'été en Vichy bleu -il y avait des tenues que je n'avais pas encore essayées- mes nouvelles ballerines et ma perruque blonde. J'avais toujours le choix de mes tenues, sauf si on m'en demandait une autre. A partir de ce moment, J'étais Alicia, la servante soumise.

Je descendis prendre mon repas de midi avec mes maîtres, en silence, les yeux baissés, les laissant deviser entre eux. Ils parlaient souvent de moi, en tenant des propos volontairement salaces :
-" Dis-moi, mon chéri, avant que tu baises cette petite conne, j'aimerais qu'elle me fasse un massage… complet. Tu me la laisses ? "
- " Bien sûr, ma chérie ! J'ai du travail à faire avant. Mais ne me l'épuise pas trop, je sens que je vais encore la défoncer. Tu reprendras du vin, mon amour ? " J'étais assise en face de Diane comme souvent, et elle aimait poser ses pieds nus sur les miens. Denis, assis à côté de moi, lui, aimait mettre sa main -droite- sur ma cuisse ou dans ma culotte. Il me prit la main pour que je lui en fasse autant, me forçant à manger mon écuelle de purée -c'est tout ce que je méritais aujourd'hui- de la main droite. Diane me fit débarrasser la table et faire le café. Pendant ce temps, elle me donna mes consignes pour l'après-midi. Elle aimait bien que tout ce passe comme elle l'avait prévu, sans qu'elle soit obligée de me le redire par la suite. Je savais donc souvent ce qui allait m'arriver, en me laissant toujours quelques surprises, bien sûr...

Je leur servis le café et allai m'apprêter et préparer le matériel dans la chambre conjugale.

Denis travaillait maintenant en bas sur son ordinateur -il aurait certainement préféré une activité plus saine- et Diane vint rapidement me rejoindre. Elle avait pris mon plug dans ma chambre et me l'installa : Elle le gonflait toujours un peu plus que ce que je l'aurais fait, et arrêtait quand je commençais à gémir. Elle se résignait ensuite à le dégonfler à contrecœur, pour préserver le plaisir son époux : leurs intérêts divergeaient…

Je la déshabillai rapidement -elle ne portait qu'une robe légère et ses sous-vêtements- puis elle s'allongea sur le dos, sur l'alaise que j'avais déployée sur le lit. Je me mis à genoux, dans ma tenue préférée -avec celle de soubrette- celle de l'infirmière. Blouse et petit chapeau blanc, perruque châtain mi-longue, escarpins, bas, porte-jarretelles, culotte et soutien-gorge, blancs également. Ma blouse était ouverte sur mon petit soutien-gorge rembourré qui mettait si bien en valeur mes petits seins.

Je la massai avec des huiles parfumées à la vanille et à la coco. Elle avait beaucoup aimé les séances au bord de la piscine… Je pétrissais tout son corps, en de larges caresses voluptueuses, m'attardant sur ses seins -ses tétons étaient très durs, preuve qu'elle appréciait mes prestations- ses hanches et ses cuisses.

Quand j'eus parcouru tout son corps, elle se glissa vers moi, les fesses au bord du lit. Là, elle écarta en grand les cuisses et se laissa lécher goulûment : elle mouillait beaucoup... Elle referma ses chevilles sur mon dos pour me maintenir et me guida avec ses deux mains sur ma tête.

Elle jouit rapidement, et je continuai à la lécher encore un moment, jusqu'à ce qu'elle en eut assez. Elle me repoussa alors brutalement, se retourna sur le ventre et se plongea dans un livre, tandis que je continuais à la masser langoureusement. J'avais une envie furieuse de mordre dans ses grosses fesses larges et luisantes, mais je ne me le serais jamais permis…

Tout à coup, j'entendis frapper à la porte. Diane s'enquit, nonchalamment :
- " Qui c'est ? "
- " C'est Régis ! Denis m'a dit que tu étais là. " Régis est le fils de Diane, d'un précédent mariage.
- " Ahhh ! Entre, mon chéri ! " Régis se figea sur le seuil : il voyait en même temps sa mère entièrement nue et luisante, ainsi qu'une créature ambiguë déguisée en infirmière de -mauvaise- série télé, bien maquillée, le visage humide, qui lui souriait. C'était un jeune homme mignon, imberbe, à peine sorti de l'adolescence.

Diane lui fit signe de venir l'embrasser, ce qu'il fit dans un état second.
- " Mon chéri, je te présente Alicia : c'est notre nouvelle servante. Tu peux t'en servir aussi, bien sûr. " Je lui souris en baissant les yeux. Diane voulut bouger et me décocha un coup de pied dans l'épaule :
- " Tu as terminée, souillon ? Habille-moi ! " Je la séchai rapidement avec une serviette et lui enfilai tous ses vêtements. Elle avait tourné le dos à son fils, qui fit de même.
- " Tu m'as bien servie, tu mérites une récompense. Laisse-nous, maintenant ! " Elle me chassa d'une bourrade du pied.

Je ramassai rapidement mon matériel ainsi que les serviettes étalées sur le lit et allai m'isoler dans la pièce en face de la chambre qui devait me servir de dressing, de salle de torture et parfois de cellule. Je disposais d'un petit lit, d'une table de maquillage, d'une armoire, et du " chevalet de soumission. " C'est comme ça que j'appelais affectueusement le cadeau d'Oncle Serge et de Tante Gisèle. Il était à présent garni d'accessoires divertissants, suspendus sur les côtés.

Ma maîtresse m'avait encore malmenée. Je profitai de ce répit pour rajuster ma tenue, me débarbouiller au broc sur ma table de toilette et retoucher mon maquillage. Ceci fait, je m'admirai dans la grande glace de mon armoire: je ne me lassais pas du spectacle, je suis vraiment mignonne pour un homme. Je matais mon petit cul bien rond, encadré par mon porte-jarretelles quand la porte s'ouvrit brusquement : On n'y frappe jamais, je n'ai rien à cacher à mes maîtres.

C'était Régis. Derrière lui, je voyais Diane qui me souriait en hochant la tête. Elle descendit l'escalier, et Régis referma maladroitement la porte derrière lui.

J'attendis patiemment qu'il me parle, mais il était tétanisé. Je l'aidai un peu :
- " Vous désirez quelque chose de moi, maître ? " Ça ne le mettait pas plus à l'aise.
- " Heu... Maman m'a dit que je pouvais venir vous regarder, que ça vous gênait pas... "
- " Bien sûr, et bien plus si vous le désirez... mais je ne mérite pas le vouvoiement : je ne suis rien, ici... " Il me détailla des pieds à la tête, incrédule. Il risqua un timide :
- " Tu… tu pourrais ouvrir un peu ta blouse ? " Je m'exécutai en l'ouvrant en grand, maintenant les pans de mes bras écartés. Il posa une main timide sur mon soutien-gorge rembourré et matait toujours mon corps de haut en bas, surtout au niveau de mon centre de gravité :
- " J'aimerais bien aussi que tu… Baisses ta culotte... s'il te plait. " Fit-il dans un souffle, la voix étranglée. Il avait avalé la moitié de ses mots, mais j'avais très bien compris. Pourtant, un doute me taraudait : je le trouvais bien jeune, je doutais beaucoup qu'il fût majeur…
- " Excusez mon audace, maître, mais je pense que vous êtes peut-être un peu jeune pour ça, je voudrais avoir l'assentiment de maîtresse Diane. J'espère que vous me comprenez … " Il s'empressa de sortir un portefeuille de son jean et me tendit sa carte d'identité. Je la déchiffrai :

- " Régis Tavernier ? …Oui, en effet, vous avez bien dix-neuf ans… Je suis surprise, votre mère a dû vous avoir très jeune ! " Il se raidit, quelque peu vexé que je le prenne pour un gosse, qu'il était encore un peu pourtant.

- " Diane n'est pas ma vraie mère : quand elle s'est mariée avec mon père, j'étais déjà grand. Ma mère est plus âgée. " Je savais que Diane s'était déjà mariée, mais j'ignorais que ce fût avec un divorcé… Sur ces paroles, je baissai docilement ma jolie culotte blanche à mes genoux. Je l'avais un peu mouillée, il s'en aperçut. La vue de mon sexe -pourtant modeste- le gênait plutôt et il essaya d'en faire abstraction. Il ravala sa salive :
- " Tourne-toi, s'il te plait… Maintenant, baisse-toi... " Je m'exécutai aussitôt en prenant soin de dérober à sa vue mes parties d'une main preste et je pouvais sentir son regard brûlant sur ma croupe, bien mise en valeur par mon porte-jarretelles.
- " C'est quoi, ce truc ? " Il avait repéré le jouet que Diane m'avait installé après dîner.
- " C'est un plug. C'est pour me mettre en condition. Comme ça je suis toujours prête à accueillir mes maîtres. " Je restai docilement en position, les mains appuyées sur les genoux et il me caressa les fesses de ses mains fébriles. Je voyais bien que je lui faisais de l'effet, bien que je ne fût pas une vraie fille :
- " Je crois que j'ai envie de toi ..." Je restai impassible. L'excitation le gagnait et il commençait à prendre de l'assurance. Je suppose que Diane a dû vanter mes mérites…

Il s'enquit enfin de l'utilité de mon chevalet, qu'il regardait du coin de l'œil depuis qu'il était entré.
- " Et ça, ça sert à quoi ? J'ai encore jamais vu ça ici… " J'ôtai ma culotte avec désinvolture, me dirigeai vers le chevalet et m'installai dessus, en lui expliquant bien son fonctionnement et les usages que l'on pouvait en faire :
- " C'est pour pouvoir satisfaire tous les désirs pervers de mes maîtres. On peut me mettre comme ça… Ou bien comme ça… Ou alors comme ça, la tête en bas. C'est pratique pour me prendre par la bouche… Surtout si je suis bien entravée… " Mes poses lascives et soumises l'avaient grandement émoustillé et il était parvenu au summum de l'excitation. J'étais innocemment restée en position, il en profita pour me sangler rapidement les cuisses et les chevilles et se planter maladroitement devant moi. Je me mis à dégager son sexe qui dégoulinait de désir : il n'était pas encore dur, mais cela ne devait pas tarder.

Dans un premier temps, Je le suçai délicatement, le temps qu'il prenne toute sa vigueur, puis je l'enserrai puissamment de mes petits bras musclés pour ne pas qu'il m'échappe : La première impression que l'on donne est importante…
Il prit rapidement le dessus et je poussai bientôt des gémissements plaintifs de révolte, ce qui le fit jouir très rapidement :
- " Comme tu est bonne, salope ! " J'avais bien senti qu'il s'était fait violence pour dire ces mots crus, aussi ses compliments m'allèrent droit au cœur.

Je finissais de le nettoyer quand une voix derrière lui nous fit sursauter. Enfin, surtout Régis :
- " Ah-Ahhh ! Je vois que mon fils chéri a déjà appris à se servir de notre nouveau jouet ! " Diane se tenait devant la porte ouverte, et Denis, collé derrière elle, avait les mains sur sa poitrine. Je suppose qu'elle était descendue pour assister à la scène sur le moniteur de contrôle : Denis avait réactivé la caméra de ma chambre depuis peu, il s'y passait tellement de choses amusantes...

Elle se dégagea et s'approcha de nous, tandis que Régis se rajustait fébrilement. Il se sentit piégé :
- " C'est pas moi ! C'est lui... Heu... C'est elle qui m'a forcé ! " Il est vrai que, entravée comme je l'étais, j'étais en position de force... Diane remarqua un filet de liquide suspect qui s'écoulait au coin de mon menton. Elle me le remit dans la bouche du doigt en me faisant un petit sourire :
- " Alors, comme ça, tu pervertis mon fils, salope? Tu mérites une bonne correction ! " Elle me sangla énergiquement les bras croisés dans le dos et me retira mon plug pour me le fourrer brutalement dans la bouche. Elle le gonfla au maximum, sans s'inquiéter de mes plaintes étouffées : j'avais l'impression d'avoir une grosse pomme coincée entre les mâchoires, comme un cochon de lait dans un plateau d'argent.

Elle saisit la cravache suspendue au chevalet, m'ajusta à sa hauteur, leva sa robe et plaqua son pubis sur mon visage pour étouffer encore mieux mes grognements : Elle avait déjà retiré la culotte que je lui avais remise quelques instants plus tôt... Où était-ce Denis ? D'ailleurs il se planta derrière moi, régla soigneusement ma position et me pénétra d'un coup, tandis que Diane me fouettait les reins et le dos. Bien que j'en éprouvais un grand plaisir -ils prenaient toujours bien garde à ne pas me blesser- je poussais des cris -plutôt des grognements- de douleur et de révolte. Cela ne dura qu'un bref instant, le temps que Denis jouisse en moi. Je poussai même le luxe à verser quelques larmes, mais c'était plus de plaisir que de douleur. Oh ! Bien sûr, j'avais vraiment mal, mais c'était tellement bon…

Ils se tournèrent vers Régis, livide et tremblant qui bafouilla:
- " C'est pas vrai ! C'était pas sa faute ! Vous n'auriez pas dû lui faire du mal ! " Diane le rassura :
- " Mais si… Cette petite pute est une allumeuse. Je parie qu'elle t'a montré son cul, pas vrai ? " Il baissa les yeux et murmura presque :
- " Oui, mais c'est moi qui lui ai demandé... "
- " Ne t'inquiète pas pour elle, elle a l'habitude. Bien, on vous laisse. Si tu veux, tu pourras l'avoir cette nuit… quand on aura fini de jouer avec. Tu la détacheras avant quatre heures moins le quart, elle doit partir. " Denis et Diane sortirent, enlacés. Je pariai qu'ils allaient faire leur toilette et l'amour...

On peut dire que j'ai l'esprit ouvert, mais j'étais un peu choqué tout de même qu'ils m'aient prise et battue devant leur beau-fils. Il me regardait d'un air désolé et coupable et essuya mes larmes du revers de sa main. Je m'y frottai comme un animal affectueux :
- " Je... Je suis désolé. Je ne savais pas que mes parents étaient si méchants avec toi. Tu m'en veux pas trop ? " Je secouais la tête de droite à gauche. Il réalisa enfin que je ne pouvais pas parler et me libéra de mon plug après plusieurs tâtonnements :
- " Tu as le droit de discuter avec moi ? "
- " C'est vous qui faites les règles. Moi, j'obéis. "
- " Tu aurais encore envie de coucher avec moi, ce soir, après ce que je t'ai fait ? "
- " Bien sûr. J'ai beaucoup aimé. "
- " Ah bon? Je voulais dire... Faire l'amour. Doucement. Tu sais, j'ai un problème avec les filles. Je ne sais pas m'y prendre, elles se moquent de moi et je n'arrive pas à leur donner du plaisir. Elles me prennent pour un gamin. "
- " Oui, les filles sont cruelles… Elles ne se rendent pas compte du poids que les hommes ont sur les épaules : Ils passent plus de temps à gérer leur stress et leur érection qu'à prendre du plaisir. Mais je vais vous apprendre à prendre confiance en vous et à écouter votre partenaire. Je serai patiente, obéissante, compréhensive et dévouée. Je suis très longue à jouir : quand vous y arriverez, soyez assuré qu'aucune fille ne vous résistera alors. " Alicia avait parlé.

Il me libéra et m'aida à descendre. Je fis mine de souffrir de mes coups de cravache, mais ils se limitaient à quelques taches rouges. Il voulait me remettre ma culotte :
- " Ce n'est pas la peine, je vais prendre une douche, à présent. " Il me prit par les mains, contempla mon corps -en évitant de nouveau de fixer mon sexe- et m'embrassa fougueusement:
- " Ahhh... Alicia... tu es vraiment une chouette fille... j'aurais aimé te rencontrer plus tôt, avant ces petites conasses... " Il bondit à travers la porte toujours ouverte, joyeux :
- " Je te laisse... A ce soir ! " Je mis de l'ordre dans mes affaires et fis un peu de ménage. Je pris ma douche dans une cabine posée dans un recoin du couloir, à côté de la salle de bains. Je pouvais entendre des chuchotements et des soupirs mêlés aux clapotis de la baignoire: mes maîtres étaient encore en pleine action…

Je me changeai en Luc et descendit en croisant Régis qui n'en croyait pas ses yeux :
- " C'est toi, Luc ? Ah ben ça, alors ! " Nous nous connaissions très peu : nous nous étions rencontrés juste une ou deux fois auparavant… Je voulais m'assurer qu'il n'avait pas changé d'avis en me voyant au naturel :
- " Tu es toujours d'accord pour ce soir ? "
- " Heu... Oui ! Oui ! "
- " Je profite que je ne sois pas Alicia pour t'expliquer comment on fonctionne : moi -enfin, Alicia- je n'exprime aucun désir, ni initiative. C'est à toi de me dire ce que tu veux de moi, si tu as une préférence vestimentaire ou si tu veux utiliser un accessoire particulier... "
- " Non, là je ne peux pas te dire... Ça me gêne, je préfère t'en parler quand tu es Alicia... "
- " D'accord, je te comprends, moi aussi ! Mais n'oublie pas de m'en parler : moi, je ne pourrai pas te le rappeler. Je suis tenue au silence, en principe. "
- " J'y penserai. Tu reviens quand ? "
- " Oh... Vers dix-neuf heures, à peu près. Là, je vais travailler un peu. "

Je rentrai chez moi. La première chose que je fis fut de consulter mon répondeur, puis mon ordinateur : rien d'urgent... Quelques petits transferts de capitaux. Mes collègues, plus furieux que moi, se démenaient tout autour de la planète. Même sans travailler moi-même beaucoup, ça nous rapportait un bon petit pécule.

Je profitai de cette accalmie pour appeler Carole. J'aurais tant aimé qu'elle puisse participer à nos jeux, mais je crois que cela ne l'intéressait pas trop, sauf quand elle buvait. Mais je n'avais pas l'intention de la saouler rien que pour le plaisir…

C'est ma chère belle-mère qui décrocha :
- " Oui? Qui c'est ? "
- " Bonjour Ghislaine ! C'est votre gendre préféré ! Comment ça va bien ? "
- " Ah ! Luc ! Carole n'arrête pas de nous faire rire avec tes histoires ! Elle n'a pas épousé le plus costaud, Pour sûr, mais elle n'a pas tout perdu dans l'affaire ! Et merci pour le joli portrait de Caro, de la part de la vieille peau de quatre vingt douze ans... Il est vraiment très beau. Tout le monde passe son temps à l'admirer, ça en devient cochon. Tu es vraiment un artiste… "
- " Vos compliments me font chaud au cœur, ma douce Ghislaine... Elle est dans les parages, ma colombe mordorée ? "
- " Caro ? Elle est à l'étable, elle palpe les vaches en chaleur. " Quelle idée de l'appeler Caro… Pourquoi pas Caca, pendant qu'on y est ! Silence, puis, au loin :
- " Caro ! C'est ton vaurien de parigot de mari au téléphone ! " Oui, pour les paysans du coin, Nemours, c'est Paris. Comme leur bled paumé qui fleure bon la bouse, pour moi, c'est Nantes. Je cliquai de-ci de-là en changeant quelques valeurs, en l'attendant. Ce qui nous fit tout de même gagner soixante huit euros. Et presque trois euros pour chacun de mes collègues.

Elle arriva enfin, dans un bruit de bottes dont elle se débarrassa en les envoyant voler pour entrer dans la cuisine, où elle se lava rapidement les mains :
- " Ah Mon chéri… C'est gentil de m'appeler ! Moi, je n'arrête pas de penser à toi… Surtout quand je mets mon bras dans le cul des vaches ! "
- " Quelle délicate attention… Je t'aime énormément, tu sais ? Tu me manques beaucoup, et ce n'est pas Ouissecasse qui va te remplacer, bien qu'il soit doux et chaud... " Elle fit mine de s'emporter :
- " Ah non ! Va pas faire des cochonneries dans ses poils ! Ils vont être tout collants et je ne pourrai plus les ravoir, même en machine ! "
- " Ne t'inquiètes pas, ma chérie : je garde tout pour toi. Je ne me branle même pas ! Ne tarde pas trop quand même, je vais exploser, sinon... "
- " Mon œil ! Je parie que tu vas voir tes poules et que tu es toujours fourré chez les Müller ! Et quand je dis ''fourré''… "
- " Oui, je vais y passer la nuit et une partie de l'après-midi. Je pense beaucoup à toi à ces moments là... Je te remercie profondément de me laisser vivre mes fantasmes en toute liberté. " Je la sentis tout à coup moins enjouée :
- " Ne te leurre pas, je suis quand même morte de jalousie qu'un homme et une femme puissent te satisfaire mieux que je ne le ferai jamais. Ça te fais donc tant plaisir que je te regarde te faire humilier par eux ? Au fait, remplace-moi au près de Diane… Dis-lui bien qu'elle me manque."
- " J'y travaille, mon amour, j'y travaille… Tu sais, depuis le début j'ai désiré te mêler à tout ça. Peut-être qu'un jour, tu y trouveras du plaisir, toi aussi... Enfin, je ne sais pas ce que tu as fait exactement avec Diane avant de partir… " La mère Bédier avait épiée notre conversation : Je l'entendais en bruit de fond. Il faut dire qu'elle parlait très fort, comme c'est d'usage dans ces contrées reculées encore vierge de toute civilisation :
- " De quoi que vous causez encore, tous les deux ? "
- " De rien Maman, de politique ! "
- " Politique mon cul ! Prends pas ta mère pour une conne ! Il y a une poule, là dessous ! " Ce dernier mot remit Carole sur les rails de la vie terrienne :
- " Oui, au fait, chéri, les poules vont bien? La blanche ne mangeait plus… "
- " Oui, tout va bien. Toutes les bêtes vont bien... " A noter : penser à nourrir les poules et ramasser les œufs. J'avais oublié que ça mangeait aussi, ces machins-là… J'espérais qu'elles puissent tenir deux jours sans pitance... Je ne crois pas que Chloé leur ait donné autre chose que de rares croûtons, ce que les autres monstres ont daigné leur laisser.
- " Dis, ma chérie, tu ne t'ennuies pas trop, le soir, toute seule ? " Elle me répondit d'une voix pleine de sous-entendus :
- " Qu'est-ce qui te dit que je dors seule ? Tu sais, j'ai brisé beaucoup de cœurs en partant d'ici, et ils sont tous à me tourner autour. Mes parents ont annoncé fièrement le retour de leur fille chérie, et, crois-moi, tout le monde est au courant. Ça me rappelle ma jeunesse... J'ai d'ailleurs déjà fait quelques escapades coquines depuis que je suis là. J'ai même fait une touche avec une ancienne copine qui me trouvait à son goût, et qui est d'ailleurs mariée avec un de mes anciens amants… "
- " Ça, c'est pas dur, tu as déjà couché avec tout le monde... Hé bien, moi qui craignais pour tes loisirs… "
- " Oh ! Je ne fais pas que ça… Je ne sais pas si tu l'as remarqué, mais j'ai emporté mes cassettes de " Dominique ". Au début, je regardais avec ma mère, et mon père râlait. Et puis il y a pris goût, et je l'ai surpris en train de regarder les premières cassettes tout seul. Tu vois, c'est pas désespéré, tu y viendras toi aussi… " Un frisson d'angoisse me parcourut l'échine :
- " Brrr… Je préfère ne pas y penser… Je sais que tu ne te plais autant que les deux pieds dans la bouse, mais tu penses rentrer quand ? "
- " Je rentre après-demain, au soir. Tu arriveras à tenir ? "
- " Oui, si je n'explose pas avant pour la raison précédemment invoquée... Je t'aime ma chérie... Embrasse tes ploucs de parents pour moi. " Elle parla bien fort, sûrement à l'adresse de sa maman que son audition déficiente obligeait à rester à proximité pour ne pas perdre une miette de notre dialogue salé. Ghislaine adorait ça, elle ne craignait pas l'hypertension :
- " Ouais, je ne suis pas trop inquiète pour ton surplus de jus... Mais comment ça ? Des ploucs, mes parents ? " Ghislaine s'étrangla :
- " Bougre de salopiot ! Parigot ! Tête de veau ! " Ses parents comprenaient mon humour -heureusement pour moi- et savaient que je les aimais beaucoup. D'ailleurs, Carole a hérité de leur bonne humeur :
- " Maman t'embrasse aussi ! Bisous, mon amour ! Là où tu sais... "

Je raccrochai. Un dernier tour d'horizon et je filai voir les bestioles. J'ai dû traire les deux chèvres, Chloé ne m'ayant pas fait ce plaisir ce matin, et c'est chiant : il faut courir après, les attacher et réussir à faire gicler le lait, dans le seau si possible. Je le réservai à mes chers voisins, eux n'ont pas ce modèle de rongeurs…

Je remplis les abreuvoirs et allai voir les poules : Heureusement, Carole avait garni les mangeoires automatiques. Il n'y avait que cinq œufs pour une douzaine de poule. D'après Carole, c'était normal : " C'est pas des machines, et on n'est pas à l'usine. " La chaleur et les périodes de l'année jouent aussi beaucoup… Je mis mes petits œufs dans mon petit panier.

J'attrapai la poule blanche : il y en avait en fait trois, mais je savais laquelle prendre, celle aux yeux bleus... Non, en réalité, elle avait une bague jaune à la patte. Je contrôlai son état de santé général et constatai que son jabot était plein : mission accomplie.

Je rentrai à la maison et allumai mon simulateur de vol. J'avais encore envie de m'envoyer en l'air... Après quelques crashes et plusieurs millions de dollars gaspillés pour incinérer quelques barbus fanatiques, je me fis couler un bain parfumé qui me ferait la peau douce pour être au top de ma féminité ce soir. Je me rasai de près, bien que ma barbe paresseuse n'en demandait pas tant. L'heure venue, je retournai chez Diane et Denis -chez les Dédés, comme dit ma chère épouse.

Une bonne odeur de couscous m'accueillit, et je passai en cuisine pour donner le lait de chèvre et les œufs à Diane, qui se répandit en remerciements et m'embrassa chaleureusement. Denis mettait la table dans la salle à manger. Comme je le croisai, il me refit la bise en me souriant tendrement. Régis, dans un fauteuil, ne me quittait pas de l'œil et me suivit sans un mot dans ma chambre. Je m'installai à ma table de maquillage et il m'aborda timidement :
- " Je peux te parler ? "
- " Bien sûr... "
- " C'est au sujet de ce soir... Tu m'as dit de venir te voir... "
- " Oui, mais il faut que je m'apprête d'abord. On en parlera après... Mais reste là, tu ne me gênes pas du tout. " J'avais en fait ma petite idée pour ma tenue de ce soir, idéale pour le fils de la famille...

Une fois maquillée, je mis mes sous-vêtements noirs, mes bas et porte-jarretelles noirs, bien sûr, ma perruque noire mi-longue et ma tenue de soubrette. Quand j'eu fini de me vêtir, j'admirai le résultat dans la glace. Je n'étais d'ailleurs pas le seul :
- " Je vous plais, maître ? " il s'étrangla :
- " Oh oui ! Beaucoup ! Montre-moi tout ce que tu as ! " J'ouvris l'armoire en grand et lui présentai ma garde-robe : il avait fixé son choix sur -outre la tenue que je portais- une perruque blonde aux cheveux longs, une minijupe en skaï, des collants ouverts à l'entrejambe, un soutien gorge noir, un chemisier en satin bleu, un petit haut et des gants en résille noire, des escarpins à talons aiguilles de Serge et des bijoux fantaisie. Il avait envie de se taper une pute bon marché… J'allais devoir forcer sur le maquillage.

Je plaçai soigneusement mes effets sur le lit quand Diane nous appela pour manger. Nous nous sommes assis aux places habituelles, Régis était assis presque en face de moi, à ma gauche, à côté de sa maman.

Je constatai avec surprise que je n'avais ni couverts ni assiette : En guise de repas, je n'avais droit qu'à un grand verre de vermouth. Ils se rappelaient que j'aimais bien ça... Diane fit le service joyeusement, garnissant généreusement leurs assiettes de couscous, et Denis servit le vin. Je me tenais droite, les mains sur la table, les yeux baissés. Diane donna le feu vert :
- " Bon appétit, tout le monde ! Toi, Alicia, tu bois tout. " Régis était intrigué :
- " Et elle? Elle ne mange pas ? " Diane eut une réponse énigmatique :
- " Si... mais pas comme nous... Tu verras. "
Je pris mon verre à deux mains et le sirotai lentement. Étant à jeun, l'alcool fit rapidement son effet. Je supposais qu'ils voulaient me saouler pour mieux abuser de moi, j'espérais juste ne pas être malade.

Diane avait les jambes nues et les remontaient entre mes cuisses, qu'elle me fit écarter. Denis, comme à son habitude, me pelotait sous la table. Régis -j'avais toujours les yeux baissés mais je le voyais bien quand même- Observait le manège de ses beaux-parents avec une certaine angoisse. Mais pour l'instant, ils mangeaient en discutant comme si de rien était.

Diane était fière de moi :
- " Alors, mon fils, comment tu trouve notre esclave ? Elle est excitante, non ? Et très docile... Si tu savais tout ce qu'on lui fait subir... Et cette petite conne qui ne dit rien ! On aurait vraiment tort de s'en priver ! "

Un grand silence suivit. Il ne fallait pas compter sur moi pour le rompre… Régis s'en chargea à contrecœur :
- " Oui, elle est très jolie. Et elle fait bien... Ce qu'on lui demande. Je crois que ce n'est pas la peine de lui faire du mal, elle est déjà assez obéissante, je trouve. "
- " Tu auras toute la nuit pour la posséder. Fais-en tout ce que tu veux, n'aie pas peur d'en d'abuser. Si vraiment tu vas trop loin, elle te le dira. Et comme elle ne doit jamais parler, tu t'en rendras vite compte. "

Régis semblait tourmenté :
- " Heu... Diane... Denis... J'en ai parlé à Jasmine... J'ai eu tort ? " Jasmine était la fille de Denis. Elle n'avait aucun lien de sang avec Régis, Mais ils s'entendaient comme s'ils étaient vraiment frère et sœur. D'après mon souvenir, c'était une petite fille très typée, sa maman étant d'origine marocaine, je crois. Elle n'a pas grand-chose de mon blondinet de Denis... En tout cas, c'est une vraie tornade…

Denis parut inquiet :
- " Ah bon? Tu as eu une idée de génie de lui en parler ! Qu'est-ce qu'elle en a dit ? "
- " Elle était toute excitée, et m'a demandé s'il... si Alicia était mignonne... " Denis commençait à bouillir, craignant le pire :
- " Oui ? Alors ? " Régis fixa la nappe et articula péniblement :
- " Alors elle a dit qu'elle arrivait demain matin. " Denis cria :
- " Quoi ?! Elle devait partir avec sa mère et Xavier à Biarritz ! " Je supposai que Xavier était le nouveau compagnon de sa mère.
- " Ouais. Même qu'elle a dit texto: Il me gave, ce gros naze, il m'empêche toujours de pécho des keums. J'vas là où qu'on fait la teuf ! Marre des vieux moisis qui matent mon cul et qui veulent pas que je m'en serve ! " Il prononçait ces mots avec l'accent des banlieues. Enfin, de ce qu'on en entend au journal de Jean-Pierre Pernault à la télé. J'eus tout de même une pensée émue pour messieurs Bled et Bescherelle**...

Denis ne semblait pas au mieux de sa forme. Il avait même retiré sa main de ma cuisse, ce qui était mauvais signe :
- " Elle me fatigue, cette gamine ! Elle a même pas seize ans et je parie qu'elle n'est déjà plus vierge. Heureusement, sa mère lui fait prendre la pilule... Mais il ne faudrait pas qu'elle croie que soit une incitation à coucher à tout prix ! Enfin, bien sûr, au cas où elle serait encore vierge… " Le pauvre Denis semblait être complètement dépassé par les frasques de sa jeune fille : Une mineure rebelle, ça promettait un beau rodéo familial…

Denis était toujours en rogne après Régis :
- " Enfin, tu as vraiment eu une idée géniale en lui racontant tout ça... Et qu'est ce que tu lui as raconté, au juste ? " Régis était aussi à cran et lui cracha sur un ton hargneux :
- " Tout ! Que vous vous tapez un travelo et que vous lui faites subir les pires horreurs ! " Il se rendit compte qu'il avait été un peu trop loin et se radoucit :
- " Excuse-moi, Alicia, je ne voulais pas te blesser. Tu es une chic fille. " Diane voulut mettre un terme à cette altercation qui pourrissait le repas :
- " J'aimerais qu'on en parle plus, le temps du repas, par égard envers notre invitée... Dis-moi, Régis, tu as dit à Alicia ce que tu attendais d'elle ? "
- " Oui maman. J'ai même choisi sa tenue. J'espère que... Je serai à la hauteur. " Ils s'appelaient " Maman " et " mon fils, " ils devaient avoir tout de même un certain degré d'intimité...
- " Ne t'inquiète pas pour ça, mon grand : ce n'est pas une poupée gonflable qui te jugera ! " En disant ces mots, elle écarta brutalement mes cuisses en grand avec ses pieds, ce qui me fit faire du genou à Denis. Cela lui rappela qu'il me négligeait depuis l'altercation avec Régis : Il se rattrapa promptement en enfournant sa main entre mes cuisses pour me les pétrir brutalement.

J'avais fini mon verre, et je n'avais plus du tout les idées claires. Diane fit le tour de la table du regard et dit :
- " Quelqu'un en veut encore ? Il en reste un fond... Non ? Bon... " Elle mis une portion de semoule dans le plat à couscous qui était tenu au chaud sur un chauffe-plats à bougies, mélangea soigneusement, et le déposa au pied de sa chaise :
- " Viens, Alicia ! " Je me mis à quatre pattes sous la table, devant elle. Ma vue se brouillait, mais je pus voir Diane plonger ses deux pieds dans le plat et en pétrir mon repas avec un plaisir évident :
- " Mmm... C'est bon... j'avais fait ça, toute petite, et je n'avais jamais recommencé... Je m'étais fait gronder par ma maman, ce n'était pas bien. Non... Pas bien... Mange, Alicia! " J'essayai de manger ce que je pouvais, ses pieds prenaient toute la place dans le plat. Elle s'amusait à me donner la becquée avec ses orteils. Denis m'attira dans sa direction avec ses jambes et entreprit de me caresser les fesses sous ma culotte avec son pied nu -il était en sandalette. Je vis Régis passer la tête sous la nappe de dentelle, fasciné par ce spectacle. Diane encouragea sa curiosité :
- " Tu peux aller la voir de plus près, si tu veux... " Il ne me quittait pas des yeux :
- " Non... Non... Je regarde, comme ça... " Diane dût juger que je mettrais trop de temps à manger de cette façon. Elle se fit lécher soigneusement les pieds et les posa sur mon dos. Elle me faisait mal avec ses talons, mais je pouvais manger plus à mon aise, m'aidant même d'une main. Enfin la position n'était pas idéale…

Le vin avait coulé et détendu l'atmosphère. Diane voulait régler le cas de Jasmine :
- " Dis mon chéri, pour revenir à ta fille... Je crois qu'il serait mieux que tu lui laisses faire ce qu'elle veut ici. Tu sais bien que sinon, elle pourrait avoir de mauvaises fréquentations et ça pourrait très mal finir. Tandis que chez nous, on pourrait la surveiller... " Denis s'était calmé. Il tentait de négocier ses faveurs :
- " D'un côté, tu as raison, mais ça me gêne de risquer de choquer ma petite fille par nos… nouvelles petites manies, elle est encore bien jeune ... Je serais peut être prêt à y consentir si tu voulais enfin satisfaire mes désirs. Mais ça ne risque pas d'arriver. " Diane prit un ton solennel :
- " Je trouve que tu as la mémoire courte, tu avais moins de scrupules quand il ne s'agissait pas de ta fille… " Le visage de Denis se ferma. J'avais l'impression que Diane venait d'évoquer un mauvais souvenir. Elle se radoucit et continua, d'une voix posée :
Mon chéri, si tu acceptes de laisser toute latitude à ta fille, lui lâcher un peu la bride pour une fois, je me donnerai à toi comme tu l'as toujours désiré. Tu pourras me prendre comme tu prends Alicia, et crois-moi que je m'appliquerai pour que tu ne puisses plus rien me refuser par la suite ! Avec l'aide de notre chère petite bonniche, bien sûr... " Cette promesse aiguillonna Denis. Il manifesta son enthousiasme en m'enfonçant son orteil dans les fesses, ce qui m'arracha un cri, dans l'indifférence générale. Enfin, je suppose que Régis compatissait...

Denis semblait vaincu et tentait de dissimuler son excitation :
- " D'accord, tu as gagné... Une fois de plus. Je ne dirai rien, sauf si elle va vraiment trop loin. Si on ne met pas de barrières à cette gamine, on va se faire bouffer. Quant à toi, j'espère que tu tiendras tes promesses... "
- " N'aie crainte. Je les tiens toujours, et plutôt bien, même. J'espère que tu te rends compte à quel point ça me coûte de t'offrir ce que je t'ai toujours refusé… à toi et à tes prédécesseurs. " Je commençai à remuer ma gamelle pour lécher les bords, ce qui attira l'attention de Diane :
- " Tu as fini ton auge, petite truie ? Va faire le café et débarrasse ! " A Denis et Régis :
- " Café ? " Denis répondit :
- " Oui, je veux bien. Avec un cognac… et une pipe. Et toi, Régis ? "
- " Heu... moi, je prendrais bien une petite poire avec le café... " J'étais déjà dans la cuisine. Diane me passa la commande de sa chaise :
- " Alicia ! Trois cafés, un cognac, une poire et une pipe pour monsieur ! " Elle me rejoignit dans la cuisine avec un peu de vaisselle sale et me chuchota ses projets à l'oreille, me demandant même quelques petits conseils : elle avait décidé d'offrir son corps ce soir à son mari. J'allais avoir beaucoup de travail…

Je finis de débarrasser la table et revins avec mon plateau pour servir tout le monde. Diane me souriait d'un air narquois :
- " Tu n'as rien oublié, idiote ? " Je répondis les yeux baissés :
- " Non, maîtresse. " Je m'agenouillai sous la table et engloutis le sexe de Denis pendant qu'il sirotait son cognac. Diane encourageait Régis :
- " Tu es sûr que tu ne veux pas te faire sucer ? C'est très agréable après un bon repas, en buvant un verre… Moi aussi j'aime bien me faire lécher de temps en temps... Sinon, je lui caresse les fesses avec mon pied pendant qu'elle travaille, pour la motiver un peu... Essaye, tu es juste en face... " Régis me caressa doucement l'entrejambe, s'attardant sur l'intérieur de mes cuisses. Il commençait à m'exciter...

Denis jouit brutalement et en silence. Je le nettoyai, rajustai son pantalon et me relevai. Diane fit à haute voix :
- " Alicia, occupe-toi de mon fils, maintenant. Ça lui donnera de quoi patienter un peu, en attendant qu'on te libère... Mais il faut qu'il te le demande lui-même." Régis osa, certainement motivé par l'alcool de poire :
- " Heu… Oui. " Je ne bougeai pas. Mon petit cerveau d'esclave ne comprenait que des ordres clairs.
- " Je ne comprends pas, maître... " Il réalisa qu'il n'avait pas été assez direct, et fit en tremblant de honte et en baissant les yeux :
- " Viens me sucer aussi… Salope ! " Son accès de grossièreté fit glousser Diane :
- " Tu vois quand tu veux ! Là, elle a compris ! " En effet, je m'agenouillai de nouveau et m'occupai à présent de Régis. Je le masturbai rapidement dans ma bouche pour écourter la chose : Denis avait recommencé à me tourmenter avec son gros orteil inquisiteur. Je me débattais en gémissant mais il s'enfonçait toujours plus. Diane en rajouta une louche :
- " En fin de compte, Alicia, je crois que je vais me laisser tenter aussi. Tu m'as mis en appétit ! " Régis jouit à son tour peu de temps après les mots de Diane, honteusement.

Je passai à ma maîtresse. Je lui enlevai sa petite culotte de coton bien mouillée, avança ses fesses au bord de sa chaise et posai ses chevilles sur mon dos. Je la léchai longtemps, lentement, avec délectation. Elle était vraiment bonne… Elle soupira en reposant sa tasse de café dans sa soucoupe :
- " Ahhh... Ça, c'est la belle vie ! " Elle commença à haleter, et prit ma tête dans ses mains pour que je la lèche plus vite. Elle explosa dans un orgasme tonitruant et soudain, maintint mon visage quelques minutes sur son sexe pour que je continue encore à la lécher doucement, puis m'attira contre ses jambes :
- " Reste près de moi, ma petite... Tu me donnes vraiment beaucoup de satisfaction... " Je serrai tendrement ses jambes dans mes bras en les embrassant, éperdu de reconnaissance et…Oui, d'amour.

Nous sommes restés tous ainsi, sans un mot -surtout moi- pendant de longues minutes. Diane rompit le charme en me poussant du pied :
- " Va te préparer, souillon. Nous allons bientôt monter. " A Régis :
- " On va en avoir besoin une heure ou deux. Ça ira ? "
- " Ben... je risque de trouver le temps long... "
- " Tu veux nous regarder ? Ça me gêne pas... Ça risque même d'être très instructif ! Qu'est-ce que tu en penses, Denis ? " Il ne semblait pas très chaud :
- " Mmm... Bof, au point où on en est... " Régis ne débordait pas d'enthousiasme non plus :
- " Ouais, bon, je veux bien essayer un moment... Mais je me barre si vous devenez trop glauques ! "

Je ne me changeai pas, je fis juste un brin de toilette et une retouche de maquillage. Par contre je préparai le matériel pour tout ce que Diane avait envisagé de faire, et allai les attendre dans leur chambre. Ils arrivèrent bientôt tous les trois.

Diane dirigeait, comme toujours :
- " Alicia, déshabille mon petit mari. Et moi, ensuite. " Je les déshabillai donc et rangeai soigneusement leurs vêtements sur une chaise. Diane prit son mari par la main :
- " Assieds-toi sur le bord du lit, mon chéri. " Elle se mit à genoux devant lui et se mit à le sucer avec passion. Régis se sentait vraiment mal à l'aise et sortit :
- " Désolé, mais je peux pas assister à ça. Alicia, je t'attends dans ma chambre. " Son intervention n'a perturbé personne. A vrai dire, je préférais vraiment qu'il ne soit pas là : c'était vraiment malsain…

Diane s'arrêta un instant pour se tourner vers moi :
- " Vas-y, maintenant. Prépare-moi. " Je m'installai derrière elle, mon panier et mes bassines à côté de moi. Je lui écartai les fesses malgré ses plaintes et la léchai avec application : je voulais commencer par un peu de plaisir... Au moins pour moi. J'étalai ensuite une serviette sous elle et entrepris de lui faire un lavement avec le clystère qu'elle avait déniché lors de ses recherches, et que j'avais eu le plaisir et l'avantage d'essayer. Je renouvelai l'opération quelques fois et allai vider le récipient.

Après l'avoir soigneusement lubrifiée, je me mis à la caresser de mes deux mains, la pénétrant de mes doigts… Un peu trop nombreux à son goût. Là, elle commença à se rebeller, me faisant comprendre que j'abusais et qu'il était temps d'arrêter. Enfin, je lui ai introduit mon plug, gonflé modérément.

Tout ce que je lui faisais, c'est elle qui m'avait demandé de lui faire, dans les moindres détails.
Elle continuait toujours à sucer bravement son mari, tout en gémissant par intermittence. J'admirais sa technique : elle bougeait en tout sens, entraînant avec sa bouche bien resserrée le sexe de Denis qui se pâmait. C'était peut-être la première fois qu'elle le prenait comme ça…

Elle le suça ainsi pendant de longues minutes sans faiblir, s'arrêtant juste pour lécher son sexe de bas en haut à grand coup de langue et lui téter ses gros testicules. Denis finit par jouir, intensément, puis, revenu à lui, caressa longuement la tête de Diane avec une infinie tendresse. Elle continua à le sucer lentement, jusqu'à ce qu'elle l'ait bien nettoyé. Diane se redressa face à lui et ouvrit sa bouche pleine pour lui montrer qu'elle avait bien travaillé.

Mais comme elle me l'avait déjà dit, elle n'avalait pas… Aussi elle se tourna vers moi pour se décharger de son encombrante cargaison en m'embrassant longuement. Denis était sous le charme : Il aimait voir son épouse embrasser Alicia, un de ses fantasmes avoué était d'assister à des ébats coquins entre filles…

Lorsqu'elle eut fini de se rincer la bouche à la mienne, il l'attira à lui et l'embrassa longuement. Il était profondément ému :
- " Oh mon amour, c'est le plus beau cadeau que tu pouvais me faire... Tu as été fantastique ! " Elle lui adressa un sourire malicieux :
- " Attends, ce n'est pas fini... Ça, ce n'était qu'une petite mise en bouche, si j'ose dire... Repose-toi un peu, nous allons te distraire, le temps que tu récupères... " J'attendais patiemment les ordres, agenouillée au pied du lit :
- " Allonge-toi sur le dos ! " J'enlevai tout de même mes escarpins. Je me suis étendu à côté de Denis, rêveur. Diane me recouvrit, toujours nue, en position de soixante neuf. Elle s'enquit des préférences de son époux :
- " Tu veux que je la suce ? "
- " Si tu veux, mais ne lui donne pas trop de plaisir. Surtout, tu ne la fais pas jouir. " C'était la première fois que ma maîtresse me faisait un tel honneur. J'étais fière d'elle, et elle me donna sa fente de nouveau trempée de désir à manger. Elle baissa ma culotte et suça mon gland qui se répandait déjà sur mon ventre.

Le plug ne semblait plus l'indisposer : elle ondulait de façon fort suggestive pour stimuler le désir de Denis, qui commençait à reprendre forme. Diane s'en aperçut et se remit à le sucer, sans changer de position, et il s'agenouilla à cheval au dessus de mon sexe pour lui faciliter la tâche et que je puisse continuer à m'occuper d'elle.

Quand elle jugea que son époux était assez dur pour la pénétrer, elle lui souffla en le caressant :
- " Va derrière moi, mon amour... " Il se déplaça et nous regardait toutes les deux, elle, ondulant de la croupe et moi la caressant de ma langue. Il écarta ses fesses et lui enleva le plug qu'il jeta par terre, bouillant de désir. Elle était abondamment lubrifiée et bien ouverte. La vue de sa croupe offerte décupla son excitation -et la mienne :
- " Chérie, je vais te prendre ! " Il dit cela plus pour se conforter que son rêve se réalisait enfin que pour la prévenir.
- " Oui, prend-moi, je suis à toi... Fais-moi tout ce que tu veux, mon chéri... "
Il la pénétra d'un coup, mais doucement, ce qui lui arracha un petit gémissement, sans qu'elle arrête d'onduler des reins. Ils firent l'amour très doucement, pour bien savourer cet instant.

J'avais une vue imprenable sur la pénétration de ma maîtresse, j'étais consciente que c'était un grand privilège. J'évitai de tout gâcher en la stimulant trop… La sodomie de Diane durait depuis quelques minutes quand je sentis leurs corps se raidir de plus en plus, imperceptiblement. Je me mis à la lécher frénétiquement, lui mordiller le clitoris et la pénétrer de ma langue le plus profondément possible. Elle se mit à hurler en donnant de grands coups de reins en arrière pour se faire pénétrer à fond. Denis jouit à son tour, presque aussi violemment, redoublant d'efforts. Les cris de Diane s'intensifièrent, et ne semblaient pas devoir s'arrêter. Brutalement, elle se dégagea du membre de son mari et se jeta à plat ventre sur le lit, à côté de moi. Elle pleurait à chaudes larmes, en pleine crise d'hystérie. Je ne sais pas si c'était dû à l'intensité du plaisir qu'elle avait ressentie, ou la honte de s'être laissée posséder de la sorte -ou les deux…

Denis n'avait pas débandé et se coucha sur elle pour la pénétrer à nouveau tout doucement, tendrement. Il faisait de longs va et vient, la pénétrant à fond et se retirant complètement. Petit à petit, elle cessa de pleurer, se dégagea et le fit s'asseoir. Elle s'empala à genoux sur le sexe de Denis, violacé et gonflé par l'excitation prolongée. Elle fermait ses yeux rougis et se caressait les seins en ondulant de la croupe. Denis avait envie de pousser son épouse le plus loin possible. Il me donna des ordres :
- " Attache-lui les mains dans le dos, bâillonne-la et fouette-la. Cette chienne a l'air d'aimer ça, à ce que j'en ai vu... " Je me sentis pris au piège. J'implorai :
- " Maîtresse ? " Diane était en état de choc, des sanglots dans la voix :
- " Fais ce qu'il te dit… C'est ton maître… " Je lui liai les poignets aux coudes pour remonter ses bras le plus haut possible et dégager le bas de son dos : elle était complètement entravée de cette façon. Je la bâillonnai sommairement avec une serviette, pris la cravache dans mon panier pour la frapper sur le dos et les fesses, de plus en plus fort. Je ne l'avais jamais fait et je ne savais pas doser mes coups. Et surtout, je n'aimais pas ça du tout, et des larmes de révolte et d'impuissance me brouillaient la vue.

Tout ce temps, Diane n'a pas arrêté d'aller et venir, en poussant des cris étouffés à chaque coup. Denis lui caressait les seins, et il semblait très satisfait :
- " Chérie, tu as gagné. Tu pourras faire de cette petite tête de pioche de Jasmine tout ce que tu voudras, je ne lèverai pas le petit doigt. Ça lui fera les pieds. "

Il se retourna vers moi :
- " C'est bon, maintenant. Prends ton attirail et sors. Je dois faire l'amour à ma femme chérie. Mais laisse la cravache, on ne sait jamais... " C'est avec soulagement que je remis ma culotte et mes chaussures, ramassai rapidement mes affaires -sans oublier le plug qui avait roulé sous le lit- et regagnai ma cellule. Je me lavai soigneusement -Alicia n'avait pas droit à la douche- pour le client suivant, me changeai et me maquillai. Je mis également les bijoux que Régis avait choisis, de la pacotille clinquante, mais qui m'allait bien.

Je frappai à sa porte. De la chambre parentale émanaient des claquements secs et des cris étouffés.

À suivre dans " La carotte Nantaise 19: La fin de l'innocence "


* Pour ceux qui n'aurait pas compris le jeu de mots : pied-bot...

** Auteurs des célèbres manuels scolaires du même nom.

 

ŠLE CERCLE BDSM 2010