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Histoires Des Invités

 

La Carotte Nantaise 15

Claude D'Eon

 

CHAPITRE 15: JULIETTE LA GRENOUILLE.


J'entrai dans la maison discrètement -les volets étaient encore fermés- et je donnai à boire et à manger à W qui se frottait dans mes jambes. À cette heure-ci, d'habitude, il a déjà mangé... J'entrai doucement dans la chambre sombre et attendis quelques instants que mes yeux s'habituent à la pénombre. Une chaude et forte odeur de transpiration et de luxure -mêlée à une senteur plus étrange- chatouilla mes narines. Le soleil filtrait sous les volets et éclairait le lit en un long ruban de lumière orangée. Diane était encore là, couchée en chien de fusil derrière Carole. Elles étaient sublimes, empêtrées dans les draps qui laissaient paraître leurs rondeurs féminines. Je me déshabillai en silence et m'approchai du lit.

Soudain, mes poils -si j'en avais eu encore- se hérissèrent: J'avais mis le pied sur une chose froide, humide et gluante. Mon imagination passa en revue toutes les choses plus horribles les une que les autres qui auraient pu correspondre à cette abominable sensation. Ces choses, tapies dans mon inconscient, qui m'avaient donné des cauchemars, enfant. J'approchai doucement la main… Une peau de banane. Je heurtai encore une chose froide et humide du pied, qui semblait rouler. Ce ne devait pas être bien grave…

Je m'allongeai doucement derrière Diane et me collai contre sa croupe plantureuse. Elle releva ses fesses en grognant:
- " Bonjour, mon chéri… " Elle ne bougea pas plus. Je glissai mon sexe en érection dans son gros fessier humide et la pénétrai facilement. Elle semblait pleine et son sexe émis des gargouillis sonores. Diane enlaça amoureusement Carole qui semblait émerger et qui murmura:
- " Baisez bien, mes amours… " Pour toute réponse, je lui caressai un sein. Je la sentais participer en nous accompagnant par des coups de reins chaloupés. Je n'ai pas résisté longtemps, et me mis à crier. Je me vidai en Diane de toute mon excitation contenue, et le torrent de sperme dont je l'abreuvai me fit presque mal. Elle continua à onduler amoureusement en me caressant la cuisse:
- " Tu m'as trouvé bonne, mon chéri? " Je lui soufflai dans le cou:
- " Oui, très… Je n'ai même pas pu t'honorer jusqu'au bout… Je suis désolé. "
- " Ne t'excuse pas, ce n'est pas grave… Au fait, j'ai adoré ton cadeau. Je t'avoue que sur le coup, j'avais plutôt envie de t'arracher les yeux… Oh! On dirait que tu te retires... Tu m'as encore bien remplie, et cette fois, pas par la bouche. J'aime ça. "

Carole se retourna et força Diane à s'allonger sur elle, en position de soixante-neuf. Elle rit:
- " Tu es insatiable! Tu m'as mangée toute la nuit! "
- " Oui mais là, c'est le bon jus de mon petit mari. Donne-moi tout " Je m'allongeai à côté de mon épouse, caressant les parties de son corps que je pouvais atteindre. Elle buvait au sexe de Diane à grosses lampées. Elle me fit, de ses yeux amoureux:
- " Tu es bon, mon chéri… Encore meilleur dans une fille. " Je me retournai pour aller embrasser Diane et lui disputer le sexe de Carole. Elle, avait saisi mon membre et tentait de lui redonner vie.

Diane jouit en m'embrassant, et retomba sur Carole. Elle se laissa rouler sur le lit. Ma tendre épouse se jeta sur mon sexe et se lança dans une fellation grandiose, à quatre pattes. Diane la caressait, la main profondément enfoncée entre ses cuisses et la faisait gémir. Carole se releva et s'empala sur moi, sans lâcher la main de son amante:
- " Viens me caresser, ma chérie. Donnez-moi du plaisir, tous les deux… " Elle était trop excitée et trop mouillée pour que je la sente, mais Diane, qui s'était mise à genoux à côté d'elle, l'embrassait, tétait ses seins, et la caressait des deux mains, une dans son sexe et une entre ses fesses. Elle ne m'oubliait pas dans ses attouchements, d'ailleurs. Elle insinuait ses doigts dans son vagin, le long de mon sexe. Carole ne bougeait plus, se laissant attaquer de toutes parts, caressant les seins de Diane. Elle se mit soudain à me chevaucher et explosa dans un râle déchirant, Diane la soulevant presque tellement elle enfonçait ses doigts dans ses orifices. Carole se laissa tomber sur moi et m'embrassa. Diane nous rejoignit et se coucha contre nous. Nous caressions tendrement mon épouse tous les deux. Elles étaient épuisées: elles n'avaient pas dû beaucoup dormir…

Je me dégageai et les laissai enlacées à nouveau. D'après l'état de leurs sexes, elles avaient dû avoir une nuit torride. Et la pauvre Carole qui devait prendre la route… Je pris une douche et préparai le déjeuner. Je fis du café en quantité pour nous réveiller tous, grillai des tartines -la boulangère ne passait pas le dimanche, feignante- et apportai un grand plateau garni à mes tourterelles lubriques, que je posai sur le lit. Je croyais qu'elles s'étaient rendormies, mais elles étaient simplement dans le coma. J'ouvrai les volets et la fenêtre: ça sentait vraiment le fauve…Je découvris la lingerie de Diane jetée sur une chaise et ramassai les restes de leur orgie: une peau de banane et deux morceaux de concombre. Le pauvre avait bien souffert... Diane m'arrêta:
- " Ne le jette pas, je vais le manger en salade. Il doit être imprégné de nous deux… "
- " Eh bien, j'en mangerai volontiers. " Je mis le concombre au frais et rejoignis mes femmes sur le lit. Elles avaient attaqué mollement et se remplissaient de café et de jus d'orange, en silence. Je les accompagnai en beurrant leurs tartines.

Carole émergea en premier:
- " Vache, quelle nuit… Je crois que je n'ai jamais fait autant l'amour. Pourtant, j'ai déjà connu des orgies, et avec plusieurs partenaires. Mais Diane est un vrai vampire assoiffé de sexe. " Elle rit:
- " Tu peux parler… Tu étais si jolie et timide, vêtue de ton seul ruban rose… Je n'aurais pas cru que tu ne m'aurais pas laissé dormir... Et toi, ta soirée avec Denis? " Je lui fis une bise sur le coin de la bouche pour lui voler un peu de confiture:
- " Avec Denis, super, on a bien rigolé. Il m'a baisée dans les toilettes devant Mélanie et sa petite copine. Je vous raconte pas le scandale ! Seulement, il n'est pas resté longtemps, il était crevé. Par contre, après, ça a été mortel: mes copines étaient chiantes, jusqu'à ma petite amie qui m'a fait la gueule. Elle s'est rendue compte qu'elle avait été injuste et elle a voulu que je la punisse. Je l'ai frappée à coup de règle et je l'ai laissée en pleurs. J'espère qu'elle me rappellera. Si tu cherches une esclave, Diane, je t'en ai peut-être trouvé une. " Diane avait l'air songeuse. Ou elle dormait encore :
- " Ah oui… J'espère qu'elle est docile, car je n'ai pas la poigne de ma tante, ni même celle de Carole. Au fait, nous avons beaucoup parlé de toi, entre deux lélèches. " Le terme me fit sourire:
- " En bien, j'espère ? "
- " À ton avis… Mais je lui ai parlé du séjour chez Tante Gisèle, elle était enthousiaste. " Carole tempéra ses propos:
- " J'ai dit à Diane que ce serait une expérience à tenter pour mon petit esclave intérimaire de mari, qu'elle n'était pas assez sévère avec toi, et qu'une bonne correction te ferait du bien. " Dit-elle en se suçant les doigts. Je soupirai:
-" Je vois que vous avez trouvé le truc pour vous débarrasser de moi pendant quelques jours afin de pouvoir vous gougnotter en paix… Même ma -Ô combien- fidèle épouse me veut du mal. " Diane rit:
- " Rassure-toi, ce n'est pas toi qui es concerné, mais Alicia. Je m'en voudrais de faire du mal à mon amant… J'appellerai Gisèle ce matin. Je sais qu'elle organise des " stages " de temps à autre. Je crois que tu ne serais pas seul... Mais je t'en reparlerai… Tu manges à la maison? Je fais du concombre sauce amour… " Je pouffai.

Carole se leva la première pour faire sa toilette. Elle resta longtemps sous la douche. C'est ce qu'elle fait quand elle n'arrive pas à faire surface… Ou quand elle s'accorde un petit plaisir solitaire. Je l'ai déjà épiée à son insu à travers la vitre dépolie: elle est très mignonne quand elle fait ça. Mais ce matin, j'optai plutôt pour la première solution.

Je picorais quelques miettes dans la bouche de Diane -elle adore réellement tous les jeux qui touchent à la nourriture- quand je fus alerté par des jurons provenant de la salle de bains. Je m'y précipitai pour voir de quoi il retournait: Carole était furax:
- " Putain de merde! J'ai complètement oublié que je partais ce matin. Ah ben, je vais être fraîche... J'ai intérêt à faire des intraveineuses de café ! "

Je l'aidai à rassembler ses affaires et à s'habiller. Elle fut prête rapidement et me donnait les dernières recommandations:
- " Surtout, n'oublie pas de nourrir les bêtes. Même les oies. Je sais que tu ne les aimes pas, je t'ai vu leur donner un coup de pied, petit salaud! Je t'ai laissé des consignes sur le buffet du salon. N'oublie pas Ouissecasse non plus. Si tu as un problème, tu m'appelles ou tu demandes le père Delcausnes. Et n'oublie pas de traire les chèvres et de ramasser les œufs. À part ça, tu fais ce que tu veux. " Je poussai un gros soupir :
- " Eh bien, il me tarde de te voir revenir... Je t'ai fait le plein de la voiture ce matin: tu n'auras pas à le faire. " Elle me remercia et me sourit d'un air fatigué. Elle avait des valises sous les yeux. Que dis-je: des cantines militaires…

Je l'aidai à charger la " clito " -j'avais quand même passé une robe de chambre- et nous sommes revenus voir Diane qui se morfondait un peu. Carole but un grand café -pour la route, comme elle dit souvent- et lui roula un long patin. Elle partait visiblement à contrecœur et leurs mains se détachèrent au dernier moment, à regrets. Je l'accompagnai à la voiture où elle m'enlaça et m'embrassa tendrement:
- " C'était si bon, si tu savais… J'avais déjà couché avec des filles, mais pas avec des femmes… des maîtresses femmes comme Diane. Je t'aime... Merci de m'avoir offert ce moment… " Elle m'embrassa de nouveau. Je lui fis part de mon impression :
- " Tu sens le café. " Elle garda son expression amoureuse:
- " Ta gueule. Va vite la retrouver, et soigne-la bien. Je vous aime tous les deux. Bises. "

Elle chaussa ses petites lunettes rondes et démarra en trombe. Je suis sûr qu'elle pleurait. J'allai retrouver mon amante qui s'était allongée sur le lit et s'était enduite le pubis de confiture de myrtilles. Sur le coup, j'ai cru voir la toison de Chloé. Elle soupira:
- " Ah! Quand même…Je ne savais plus quoi faire pour passer le temps… "
- " Je vois ça… Je parie qu'il va falloir que je te fasse le maillot… " Elle me fit un sourire coquin:
- " Oui, ça devient urgent… " Je me mis à la laper soigneusement. Elle s'en était mise jusque dans la vulve… Quelle gourmande ! pas étonnant qu'elle s'entende si bien avec Carole… Elle appréciait beaucoup, poussait des soupirs et des grognements, mais elle ne semblait pas vouloir y prendre plus de plaisir. Elle faisait ça juste par jeu : à mon avis, elle avait eu largement sa dose.

Une fois bien récurée, elle s'allongea sur le ventre et me désigna le pot de confiture:
- " Si tu voulais bien me tartiner le côté pile, je n'y arrive pas. Dans la raie, pas sur les fesses… " Je ne me fis pas prier. Je l'enduisis généreusement. J'adore la confiture de myrtilles…Elle se mit à quatre pattes pour me faciliter le travail. Elle n'aimait toujours pas la sodomie, mais semblait apprécier au moins les caresses buccales.

J'avais terminé mon grand ménage et Diane se retourna:
- " Tu veux que je te fasses pareil? " Je l'embrassai:
- " Merci, ma chérie. Ce serait avec plaisir, mais une autre fois. Si on finissait de déjeuner? " Elle semblait déçue:
- " Bon, d'accord… Dis, elle était obligée de partir si vite, Carole? "
- " Non, bien sûr, mais elle fonctionne toujours comme ça: Elle doit partir, elle s'en va. Mais rassure-toi, ça lui a fait beaucoup de peine de te quitter comme ça. " Elle me gronda:
- " Ça ne me rassure pas qu'elle ait de la peine ! Ça m'en fait aussi… " Nous avions fini nos cafés tièdes, et je débarrassai le plateau. Diane vit que je regardais sa lingerie sur la chaise:
- " Je vais remettre ma guêpière pour toi. Tu es le seul à ne pas en avoir profité… " Je m'allongeai sur le lit et la regardai l'ajuster. Rien qu'à la voir remonter ses bas -de façon fort suggestive il est vrai- j'en avais une érection. Pourtant, j'étais bien fatigué. Et elle aussi, la pauvre. Elle me rejoignit et se planta à genoux sur le lit:
- " Tu crois que tu peux me faire l'amour, maintenant que la petite gêneuse est partie? " Je lui pris les mains et l'invitai à s'allonger sur moi:
- " Je te promets de faire mon possible, mais c'est dur de résister à ta sensualité débordante… " Elle se frappa les fesses:
- " C'est vrai, ma sensualité déborde de ma guêpière. Hier, j'ai eu peur de t'avoir dégoûté quand tu m'as vue dans ma lingerie. Elle me boudine assez, je trouve pas ça sexy, moi. " Je la grondai:
-" Tu as raison: Denis et moi, nous nous forçons pour ne pas te vexer. Si tu savais comme c'est dur d'avoir une érection en te regardant et de devoir te faire l'amour… " Elle me frappa la poitrine en riant:
- " Idiot! " Elle m'embrassa aussitôt et s'empala sur mon sexe bien dur. Je ne la sentais pas beaucoup, mais cela ne semblait pas être réciproque. Elle arrêta de me chevaucher après quelques instants, se leva en me souriant et se mit à genoux sur la descente de lit, le reste du corps allongé sur le matelas:
- " Viens, mon chéri. J'aime bien comme ça, mais j'ai peur avec Denis. Tu sais pourquoi… Avec toi, j'ai confiance. " Je me plaçai derrière elle et caressai sa large croupe si désirable, si bien mise en valeur par la guêpière. Je lui écartai les fesses pour y plonger mon visage, lui léchant le sexe et m'attardant sur son petit trou. Ça l'a rendue inquiète:
- " Non, mon chéri… Tu n'as pas compris, j'ai toujours pas envie… " Je lui embrassai de nouveau les fesses en les étreignant:
- " Ne crains rien, je ne te violerai jamais. Je suis amoureux de ta petite porte dérobée, c'est tout. Elle est si bonne, pleine de chocolat… " Elle rit. Elle s'arrêta net quand je lui remis ma petite queue frétillante, comme elle l'avait appelée une fois, et commença à pousser de profonds soupirs. Elle se mit à parler crûment, ce qui m'excitait plutôt:
- " Ohhh… Ohhh oui… J'aime ça, pousse-moi fort… Prends mes seins…Baise-moi à fond… Continue… "

Je me demandais si je lui faisais autant d'effet qu'elle semblait l'afficher quand je sentis la montée de son orgasme. Son vagin détrempé émettait des bruits incongrus et plutôt triviaux qui ne semblaient pas la déranger outre mesure. Je l'accompagnai en criant avec elle, puis m'écroulai sur son dos. Je fis à nouveau la toilette de sa bonne croupe offerte: un gros filet de sécrétions diverses ne cessait de s'écouler de son vagin. J'en avais assez, et aidais Diane à se recoucher. Elle était plutôt pantelante et se blottit dans mes bras:
- " Mon merveilleux petit amant… "

Nous avons dormi une heure. Diane poussa un cri quand Ouissecasse vint se frotter sur son nez : Il semblait assez accueillant... Je me demandais s'il s'était rendu compte que ce n'était pas sa maîtresse, mais la mienne! Elle se leva et alla prendre une douche, après m'avoir demandé la permission de principe. Je l'ai rejointe dans la cabine: nous étions assez serrés…

Nous nous sommes savonnés mutuellement. Son sexe gonflé par tant de plaisirs était très réceptif et je lui en fis part:
- " Je crois que tu pourrais te faire baiser sans fin, ma chérie… " Elle me souffla:
- " Tant que tu voudras. Je suis à toi. " Je l'embrassai:
- " Je crois que ce ne serait pas raisonnable. Par contre, Denis doit t'attendre… " Elle sourit:
- " Je m'en doute, mais je me sens encore disponible pour lui. Même si tu me prends encore une fois avant que je m'en aille… " Elle me masturbait en me savonnant. C'était très agréable, sauf qu'elle me mettait du savon dans l'œil... Elle me rinça et enjamba mon sexe. Elle me fit assez mal, car elle était plus petite que moi. Dans cette position, je ne pouvais pas la pénétrer, juste la caresser. Elle se rendit compte que ça n'allait pas et me fit une petite fellation, juste pour le plaisir, pas longtemps:
- " Heurk. Pas bon, avec du savon… " Je la serrai fort dans mes bras et nous sommes sortis de la douche. Elle n'avait pas grand-chose à se mettre:
- " Dis, tu pourrais me prêter des fringues? Ça m'ennuie de rentrer en imper et en guêpière… " Je la guidai vers le placard de Carole:
- " Tiens, ça devrait t'aller: vous n'avez pas la même taille toutes les deux, mais c'est assez informe. " Je lui avais donné un short extensible, un large T-shirt et des espadrilles. Elle m'embrassa et me quitta après avoir emporté ses vêtements de la veille et son concombre martyr:
- " À tout de suite, mon amour! Tu viens quand tu veux, sinon on mange à une heure. Bisous, mon petit dieu! "

Je poussai un grand soupir: j'étais vidé, dans tous les sens du terme. Et maintenant, il fallait que je me coltine les monstres… Je me vêtis à peu de choses près de la même façon que Diane et me dirigeai au fond du jardin. Je jouai un peu avec Carlos qui visait mes petits seins, caressai Rosita et Perdita et écartai les oies à coup de pied. Je nourris les animaux et tentai de traire les chèvres: ou je m'y prenais mal, ou elles n'avaient rien en stock, toujours est-il que je laissai tomber et ramassai deux œufs de poule. Voilà pour ma B.A. de la journée.

En passant dans le salon, je vis que j'avais un message. J'appuyai sur la touche " lecture " du répondeur:
- " …Luc?… C'est Chloé… Rappelle-moi si tu as mon message. J'attendrai jusqu'à neuf heures moins le quart, après je vais travailler. Je suis d'accord pour cet après-midi, si… " Elle sanglotait: " …si tu m'aimes encore un tout petit peu… Je ferai tout ce que tu voudras, mais ne me laisse pas… Si tu savais comme je suis malheureuse… Allez, je t'aime et je t'attends. Rappelle-moi, mon chéri… " Le message s'arrêta brutalement sur une vague de sanglots et un bruit de combiné maladroitement raccroché. Il était dix heures et demie: Elle avait appelé peu de temps après que je sois parti de chez elle. Carole ne l'a pas entendu: On n'entend pas le téléphone de notre chambre, j'y suis farouchement opposé.

J'avais prévu de la laisser mariner jusqu'à cet après-midi, mais j'avais sous-estimé l'effet que je lui faisais. Je décidai de la rappeler et sautai sur le téléphone. Je n'avais pas son numéro… J'ouvris aussitôt l'annuaire à la page… Chloé, ce n'est pas son nom… Restait la boulangerie. La boulangerie… Ah, Carole m'en a parlé… Mon dieu, quelle mémoire…C'était un nom comme Maltête, ou Delbreil… Je regardai dans les pages professionnelles: des boulangeries, à Nemours, il ne devait pas en avoir des centaines… Il y en avait tout de même un bon petit paquet. Je trouvais rapidement la boulangerie en question: Malbreil. Je n'étais pas tombé loin… Je l'appelai aussitôt: Je reconnus la voix commerciale, faussement joviale de la boulangère qui décrocha:
- " Boulangerie Malbreil, j'écoute? "
- " Bonjour, madame. Excusez-moi de vous déranger, je suis un ami de Chloé. Je l'avais conduite chez vous, vendredi matin, et je… " Elle m'interrompit brutalement:
- " Ah c'est vous, le monstre qui a brisé le cœur de ma petite Chloé?! Elle n'arrête pas de pleurer depuis ce matin. J'ai dû l'arrêter, elle a fondu en larmes en voyant un couple qui se faisait des câlins dans la file d'attente. Vous voulez encore lui faire du mal? " Elle m'en voulait plutôt.
- " Non, au contraire! Elle est encore là? " Elle hésitait:
- " Heu…Oui. Elle aide au fournil. Enfin, elle pleure sur le pain. Je vous la passe, j'ai du monde. Et soyez brefs, j'attends des commandes. " Elle m'avait déjà passé Chloé qui reniflait:
- " Moui? Qui c'est? "
- " C'est Luc, ma chérie. " Elle pleura à chaudes larmes. Je continuai:
- " Ne pleure plus, mon amour. Tu vas détremper le pain… " Elle rit entre deux sanglots:
- " La patronne vient de me le dire… Alors, tu m'aimes encore? J'ai bien cru que c'était fini… "
- " Mais non, c'était ta punition. Ça m'a rendu malade, tu sais… Mais sèche tes larmes. Si tu veux, je viens te chercher pour manger. "
- " Oh oui! Je finis à midi. "
- " Bien. À midi, devant la boulangerie. Je t'aime... Souris, et fais la bise à la patronne. Elle était inquiète pour toi. À tout de suite! "

Je raccrochai et pris W dans les bras: Lui aussi avait toujours besoin d'amour. Et de croquettes. Tout en le caressant, je vis par la fenêtre ma chère voisine Juliette arroser ses fleurs. Je reposai le monstre, pris la cassette et traversai la rue d'un pas décidé.
- " Bon giorno, Giulietta! Ça pousse, les chrysanthèmes? " Elle rit:
- " Bon giorno, Lucas! Tu ne connais décidément rien aux fleurs! " Je lui fis mon plus beau sourire de séducteur:
- " Je ne m'intéresse qu'aux fleurs de cimetière, comme vous… " Elle rit de plus belle:
- " Vilain flatteur! "
- " Votre mari est là? " Elle devint un peu moins gaie:
- " Non, toujours pas. En fait, il est parti en week-end avec sa maîtresse. Elle a une petite maison à Deauville… Je crois. " Je brandis la cassette:
- " C'est le moment idéal pour vous montrer mon secret. Coquine comme vous êtes, ça devrait vous plaire… " Elle rougit:
- " Ohhh… Lucas! " Elle posa son arrosoir et me fit entrer au salon:
- " Je te laisse faire, tu t'y connais mieux que moi… " Je la fis s'installer dans un fauteuil et m'assis à ses pieds, contre ses belles jambes. Elle était gênée:
- " Ça va pas de t'asseoir par terre? " Pour toute réponse, je lui embrassai le genou, et lançai la lecture:
- " Je vous préviens, c'est très choquant. " Elle sembla en effet très gênée, mais ne fit pas un commentaire jusqu'à la fin : Je m'étais contenté de la première partie.

Elle parla enfin, pesant chaque mot :
- " C'est vraiment révoltant ce que je viens de voir ! Je ne vois pas le rapport avec moi. J'ai bien reconnu les Müller, j'avais cru comprendre qu'ils devaient divorcer. Apparemment, ce n'était qu'une rumeur… Je comprends mieux tous les allers et retours que vous faites, maintenant. Mais Carole, qu'est-ce qu'elle en pense? Je l'ai vue partir à toute vitesse, ce matin. Je sais que ce n'est pas mes affaires, mais elle pleurait. Ce serait dommage de briser un si beau couple à cause de ta perversion. " Elle me regardait d'un air sévère, et j'éclatai de rire:
-" Ah mais non! Vous n'y êtes pas du tout! Carole pleurait parce qu'elle devait partir chez ses parents. Elle a passé la nuit avec Diane, si vous voulez le savoir… " Elle était perplexe, et rassurée. Elle nous aimait beaucoup, et semblait perturbée par nos jeux croisés. Je lui pris les mains:
- " Alors, qu'est-ce que vous en pensez? " Elle ne savait pas quoi répondre:
- " Heu…Vous avez l'air de vous amuser, mais je trouve ça répugnant. À plusieurs, en plus… Mais si vous ne faites de mal à personne, ça ne doit pas être un péché bien grave. Je ne sais même pas si on peut parler d'adultère, puisque vous le faites tous. "
- " Je voulais juste attirer votre attention sur le côté domination de l'homme par une femme. Vous devriez essayer sur votre mari. " Elle rit:
- " Tu m'as bien regardée? Je suis aussi autoritaire qu'un plat de cannellonis! " Je restai sérieux:
- " Faites-moi confiance. Dans un premier temps, il faut que vous repreniez un peu d'ascendant. Vous couchez encore ensemble? " Elle baissa la tête:
- " Plus très souvent. En plus, on fait chambre à part. "
- " Ça, c'est un bon point. Dans un premier temps, il faut que vous l'aguichiez et que vous vous refusiez à lui. " Elle haussa les épaules:
- " L'aguicher? Tu m'as bien regardée? "
- " Oui. Et moi, je vous trouve encore très désirable. Et si vous croyez que je dis ça pour vous flatter, laissez-moi vous prouver le contraire. " Elle sourit, très heureuse de ma déclaration. Je continuai:
- " Il vous arrive de vous promener nue devant lui? " Elle mit la main sur le cœur:
- " Oh non, jamais! En robe de chambre ou en chemise de nuit, à la rigueur, mais jamais nue. "
- " Je peux voir votre lingerie? " Elle fronça les sourcils et se leva:
- " C'est bien parce que c'est toi et que je t'aime bien… " Elle retroussa sa robe noire jusqu'à la poitrine et m'exhiba une grande gaine combinaison couleur chair.
- " Ouais, c'est pas très glamour. Mais je ne parlais pas de la lingerie que vous portiez, mais celle que vous possédez… " Elle me sourit en rabattant vivement sa robe:
- " Tu aurais pu me le dire plus tôt, petit galopin… Suis-moi. " Elle m'entraîna dans sa chambre et m'ouvrit ses placards et tiroirs. Je sortis une jolie combinaison noire assez sexy qui ressemblait un peu à une guêpière, et une paire de bas couleur chair, assez clairs et brillants. Ce devait être de vieux bas nylons increvables. Ma maman avait les mêmes et je les aimais beaucoup. Je lui désignai mon choix étendu sur le lit:
- " Essayez ça… " Elle se déshabilla timidement, gardant une grande culotte couleur chair et un bras en travers de sa belle poitrine, bien sûr un peu tombante:
- " Ça me gêne que tu me regardes. Tu pourrais être mon fils. Et puis, dans quel état je suis… " Je la grondai :
- " Vous voulez que je vous montre ce que je pense de votre état ? " J'avais la main sur l'élastique de mon short, et elle rit en secouant la tête. Je désignai sa culotte pendant qu'elle enfilait sa tenue :
- " Vous n'avez rien de mieux? Votre culotte n'est pas très… appétissante. " Elle s'offusqua:
- " Mais elle est propre de ce matin! D'accord, j'ai parfois des petites fuites mais je… " Je l'interrompis :
- " Mais non, je parlais de la culotte! Vous n'en auriez pas une un peu plus… coquine? " Elle réfléchit et ouvrit un tiroir au bas de sa commode. Sûrement l'endroit ou elle rangeait les choses " inmontrables. " En effet, elle en sortit une petite culotte très provocante pour son âge, blanche et satinée. Elle se justifia:
- " C'est mon mari qui me l'a fait acheter. Je ne la mettais pas parce que dès que …qu'elle était un peu… humide, ça faisait des taches sombres. " J'avisai un porte-jarretelles qui dépassait du tiroir:
- " À mon avis, il y a là-dedans plein de choses qui intéresseraient votre mari… " Elle se tourna pour changer de culotte. Je me régalais de la vue de ses belles hanches. Quel gâchis… " Elle se regarda dans la glace, un peu gênée par ce qu'elle voyait:
- " On dirait une prostituée, ou une danseuse de cabaret. " Je la pris par la taille et posa ma tête sur son épaule. Elle devait sentir mon érection contre ses fesses:
- " Et pourquoi vous croyez qu'elles s'habillent comme ça? C'est pour vous voler vos maris. Il suffit de leur donner ce qu'ils veulent, et arrêtez de penser à l'enfer et au confessionnal. C'est votre mari, et c'est votre devoir de le rendre heureux. Je vois bien qu'il vous aime. Aimez-le. " Elle pleurait doucement:
- " Comme tu as raison! " Elle se retourna et se blottit dans mes bras. Elle se recula en souriant, les yeux humides:
- " Je te plais, comme ça? " J'avais du mal à dissimuler mon excitation, et elle avait dû sentir mon érection. D'ailleurs, elle sourit encore en regardant mon short:
- " Oui, beaucoup…Maintenant, voilà ce que vous allez faire. Vous allez passer devant votre mari, comme ça, sans un mot, sans lui répondre, et vous allez vous enfermer dans votre chambre. Deux ou trois fois, ça devrait suffire à le pousser à bout. Laissez-le vous insulter, c'est très bon signe. Ne vous offusquez pas s'il vous traite de pute ou de salope, c'est que vous lui faites de l'effet. Le silence serait plus gênant. Ensuite, refusez-vous à lui, et soyez ferme. Il ne doit pas vous violer. C'est vous qui devez contrôler les opérations. Soyez forte, et faites-lui d'abord payer ses infidélités. Vous aurez cet avantage sur lui. Il faut le convaincre de vous obéir pour vous faire pardonner. Là, vous l'attachez et vous le frappez. Je suis certain qu'il va adorer ça. J'avais déjà plaisanté sur ce sujet avec lui, et j'ai cru comprendre que ça ne lui déplairait pas... Pensez à avoir toujours un ton au-dessus de lui. " Elle était un peu dépassée. Elle n'avait jamais lu ça dans son missel:
- " Et je fais ça comment, et avec quoi? "
- " Vous pouvez l'attacher sur votre lit, aux barreaux, avec de la ficelle. Si ça lui fait mal, c'est encore mieux. Soyez ferme. Pour le frapper, prenez une baguette, un fouet… " Elle commençait à accrocher:
- " Un martinet, ça irait? "
- " Oui, ce serait parfait. Vous en avez un? "
- " Oui, dans le placard à balais: je vais le chercher… Oups! " Elle était tellement excitée que ses bas ont failli la faire glisser sur les marches. Je lui lançai:
- " Allez-y doucement dans les escaliers! Ne vous cassez pas le col de l'utérus*! " Elle revint rapidement avec un rouleau de grosse ficelle dont on se sert pour lier les bottes de paille et un martinet flambant neuf:
- " On l'avait acheté pour dresser un jeune chiot, mais il est mort avant qu'on s'en soit servi. " J'étais attristé:
- " C'est malheureux… Il est mort de quoi? " Elle rit:
- " De vieillesse, à seize ans… " C'était vraiment une petite coquine…

Elle me lia les poignets et les chevilles de plusieurs façons avec la ficelle grossière. Je la laissai faire, et elle prenait rapidement de l'assurance. Elle liait les gerbes de blé à la main, il y a très longtemps, et ce geste lui revint vite. Une fois au point, je la fis me détacher, et lui expliquai la suite du programme:
- " Maintenant, je vais me mettre à la place de votre mari pour vous faire répéter votre rôle. Accrochez-vous, je vais vous secouer. N'oubliez pas tout ce que je vous ai dit, et soyez forte. Oubliez que je suis Luc. " Je me plaçai dans la chambre de son mari, elle dans la salle de bains. Je la regardai passer en l'insultant:
- " Dis donc! Tu fais la pute, maintenant? Combien tu prends? " Elle sourit fièrement et s'enferma dans sa chambre. Je grattai à sa porte et commençai à m'énerver:
- " Ouvre, allez… J'ai envie de mon petit câlin… Ça fait longtemps que je t'en ai pas fait profiter… Tu vas ouvrir, salope? " Et je donnais un coup de pied dans la porte.

Nous avons fait ce cinéma encore quatre fois. J'étais de plus en plus pressant. Je l'ai attrapée par le bras. Elle m'a repoussé violemment en criant un " non " catégorique qui m'a cloué sur place. J'espérais qu'elle serait aussi tranchante avec son mari… La dernière tentative était la plus cruciale. À son dernier passage, je l'implorai timidement:
- " Chérie, s'il te plait, parle-moi… " Elle s'arrêta et me regarda:
- " Oui? "
- " J'ai terriblement envie de toi… À quoi tu joues? "
- " Je veux te faire payer ta conduite. Te faire souffrir tout ce que j'ai souffert, quand tu couchais avec ta maîtresse. "
- " Ah? Je suis désolé. Je ne savais pas que je te faisais du mal. Je croyais que tu n'avais plus envie de faire l'amour… " Elle rit:
- " J'en meurs toujours d'envie! Mais si tu veux encore coucher avec moi, il faudra le payer. Et le payer très cher. "
- " Qu'est-ce que tu veux dire? "
- " Je veux me venger. Te fouetter. "
- " Tu rigoles? Tu n'en es même pas capable ! " Elle mit ses mains sur ses hanches:
- " J'en ai l'air? Viens par ici. Et tais-toi. " Elle me tira brutalement par le bras et m'entraîna sur son lit:
- " Mets tes fesses à l'air. Ne discute pas. "
Elle détourna le regard quand j'ôtai mon short et mon slip et me lia brutalement, très étroitement avec une grande aisance, à plat ventre sur son lit. Elle prit le martinet et m'en donna quelques coups timides sur les fesses. Je soupirai:
- " Vas-y, fais comme si j'étais ton mari, venge-toi! " Elle baissait les bras : si près du but, quel dommage…
- " Non, je peux pas te faire du mal… " Moi, je lui mis un bon coup de fouet:
- " Putain, si tu es toujours aussi molle du cul, pas étonnant que ton mari préfère se taper la veuve Chanier! " Elle se déchaîna alors sur mes fesses et mon dos en débitant un chapelet d'injures en italien que la morale -et surtout ma mémoire- m'interdisent de rapporter. Mes cris semblèrent l'électriser, et elle ne se calma qu'après un long moment. Elle était confuse, elle m'avait fait pleurer. Elle allait me détacher mais je l'en dissuadai:
- " Non, c'était parfait. Continuez à jouer avec moi. Il y a une chose dont je ne vous ai pas parlé, mais beaucoup d'hommes ont le désir secret de se faire sodomiser par leur épouse. C'est peut-être contraire à votre religion, mais peut-être pas à celle de votre époux… " Elle s'assit sur mon dos et me fouetta distraitement les fesses, un peu moins fort, en insistant sur l'entrejambe :
- " Carole te l'a déjà fait? "
- " Elle m'en a déjà parlé, d'ailleurs il n'y a pas très longtemps, mais je n'ai jamais osé le lui demander. "
- " Je lui dirai de te le faire, la prochaine fois que je la verrai. Avec quoi, au juste? Il faut du matériel? Nous, les femmes, on n'est pas trop équipées pour ça… " On dirait que la grenouille était tombée de son bénitier, et dans la luxure, encore:
- " Avec ce que vous trouvez... Je vous conseille une banane pas mûre, épluchée, ou un concombre. Epluché, c'est mieux. En plus, il n'y a pas de danger avec ça. Enfin, laissez aller votre imagination : vous pouvez le frapper, l'humilier, l'attacher à vos pieds et lui donner à lécher, même faire vos besoins sur ou dans lui, tout ce que vous voulez. Faites attention qu'il ne se rebelle pas trop, c'est que vous allez trop loin… " Elle se releva et me détacha:
-" Merci pour tes précieux conseils. J'espère que nous ne nous sommes pas trompés sur ce que désire réellement mon mari. En tout cas, tu m'as bien ouvert les yeux… " Je me frottai les poignets en regardant sa culotte. Elle avait raison, pour les taches… Un trait sombre barrait verticalement son sexe, mettant sa fente en valeur. Qui a dit que les femmes ménopausées souffraient de sécheresse vaginale? Ou alors, je suis Manon des sources.

Elle se rendit compte que je fixais son sexe d'un regard concupiscent. Je ne voulais pas laisser passer une pareille occasion:
- " Vous m'avez fait très mal. Vous me devez un peu de réconfort. J'ai envie de votre sexe, comme il a envie de moi. "
- " Je… Je ne veux pas coucher avec toi! "
- " Moi non plus… J'ai juste envie de vous faire un cunnilingus. " Elle ouvrit de grands yeux:
- " Un quoi? "
- " Un cunnilingus. On ne vous apprend pas le latin à l'église? Ça vient de cunnus linctus, con léché. " Elle fit la grimace:
- " Mon Dieu, on m'a jamais fait ça… Ça doit être dégoûtant! "
- " Mais non, mais non… Je l'ai déjà fait deux ou trois fois aujourd'hui… " Je ne compte plus…
- " Mais j'ai parfois des fuites urinaires et… "
- " Je m'en fous. Au pieu. "
Je la fis s'allonger sur le bord du lit, fit glisser sa petite culotte indiscrète et posai ses jambes sur mon dos. Elle était très réticente, et très timide. Elle refusait de s'ouvrir. Petit à petit, à force de pousser ma langue entre ses lèvres, elle finit pas se laisser aller à soupirer et à gémir. J'adorais son sexe qui n'avait pas dû connaître trop de fantaisies. Elle avait des petites lèvres très charnues, et assez développées. Et très réceptives, aussi. Je la soupçonnais d'avoir une sexualité solitaire assez active… Je me faisais un plaisir de les mordiller. Je la léchai assez longtemps avant qu'elle se laisse submerger par le plaisir. Elle commença à crier, mais réprima vite ses cris.

Elle me caressa la tête:
- " Tu es un petit démon... C'était très bon ! Je ne connaissais pas ça… " Je l'aidai à se relever :
- " Il y a plein de choses que vous ne devez pas connaître. Forcez votre mari à vous les révéler. Et à vous les faire... Mais par pitié, ne retenez plus votre plaisir, laissez vous aller ! " Elle me serra dans ses bras et se recula vivement:
- " Tu empestes mon sexe, mon pauvre chéri! " Je ris:
- " Empester? Mais j'adore votre odeur, Giulietta! Vous sentez l'amour, c'est tout… Dites-moi, vous avez déjà pratiqué la fellation avec votre époux? " Elle me regardait, perplexe:
- " La quoi? " Décidément…
- " Vous avez déjà sucé le sexe de votre mari? " Elle était gênée:
- " Ah, c'est ça… J'en avais déjà entendu parler, mais je ne savais pas que c'était ça. Je croyais que c'était quand une femme se faisait sodomiser… Eh bien, il y a assez longtemps, oui. Mais je n'aimais pas ça, je crois qu'il voulait… Tu vois ce que je veux dire… dans ma bouche. La bible dit qu'on peut tout faire, en couple, à condition que la semence ne soit pas perdue et serve à procréer. Sinon, c'est un grave péché… " Ces propos obscurantistes m'ulcéraient:
- " Vous avez lu ça dans la bible? "
- " Pas vraiment, dans un opuscule destiné aux jeunes mariés que le prêtre, qui avait fait notre préparation au mariage, nous avait donné. Bien sûr, ce n'était pas dit comme ça, mais on comprenait bien ce qu'ils voulaient dire…"
- " Et vous avez fait combien d'enfants? "
- " Ben… Trois, pourquoi? "
- " Et vous avez fait l'amour combien de fois? "
- " Houlà! Je n'ai pas compté… Des centaines… " Je la grondai:
- " Vous n'avez pas honte?! Vous devriez avoir des centaines d'enfants! À moins que vous faisiez l'amour par vice, sans intention de procréer… " Elle sourit en secouant la tête:
- " Je vois ce que tu veux dire… Tu as raison. Maintenant, je ne peux plus avoir d'enfants. Ou je me laisse dessécher la matrice comme pas mal de mes copines, ou je profite de mon automne en en cueillant les derniers fruits… " Je la serrai tendrement dans mes bras en lui embrassant la joue:
- " Juliette, les fruits de l'automne qu'on cueille à deux sont les plus sucrés… "


À suivre dans " La carotte Nantaise 16: Sévices à la carte. "


* Très fragile chez les dames âgées.

 

ŠLE CERCLE BDSM 2009