|
|
J’ai une profonde attirance pour
la domination et le latex. Je fantasme souvent à l’idée
d’être attaché, couvert et enveloppé de latex
à la merci d’une magnifique maîtresse entièrement
vétue, elle aussi, de latex. Un fantasme qui ne brille donc pas
par son originalité et que l’on pourrait presque qualifier
de commun tant il apparaît répandu dans la communauté
du BDSM et du fétichisme. J’ai donc cette étrange impression
d’être, aux yeux d’une certaine socitété,
un pervers attiré par des pratiques sexuelles décrites souvent
comme déviantes et répréhensibles. Et de l’autre
de n’être qu’un pauvre hétérosexuel dont
les fantasmes ne semble que démontrer le peu d’imagination
de leur auteur ne provoquer que l’ennui chez les adeptes du latex
ou du BDSM. Bref, bien que je sache très bien qu’il existe
des milliers de personnes qui partagent ce même fantasme, je préfère
encore garder pour moi ce qui me semble être un secret honteux.
Mais cela ne m’empêche
pas de m’adonner régulièrement à des séances
d’auto-érotisme et de masturbation qui impliquent presque
toujours du latex. J’aime sentir le latex sur mon corps, dans ma
bouche, contre mon visage. J’utilise souvent un casque de natation
en latex pour me couvrir le visage. Je dois alors respirer laborieusement
par un petit orifice ce qui généralement m’amène
à un tel niveau d’excitation qu’il m’arrive de jouir
sans même avoir à me masturber. Mais évidemment, ces
séances ne font qu’éteindre temporairement mon profond
fétichisme pour le latex. Je continue à fantasmer et à
m’imaginer cette maîtresse qui me soumetterait pendant des
heures à des traitements, des humiliations et des tortures en latex.
Je ne peux donc m’empêcher de chercher désesperément
cette maîtresse. Internet a été pour moi et mes fantasmes
une véritable révélation. J’y ai découvert
non seulement de multiples adeptes mais également des pratiques
qu’il m’aurait été impossible d’imaginer
: les sacs et les masques gonflants, l’électro-stimulation,
les vacuum beds…
Internet est aussi l’endroit
idéal pour chercher une maîtresse à qui je pourrais
me soumettre. Et quand on cherche longtemps, il arrive parfois que l’on
finisse par trouver…
Un jour j’ai donc trouvé
le site de Lady L. Le site décrivait son attirance pour le latex
et le bondage. Lady L y affichait de nombreuse photos d’elle complétement
couverte de latex. Elle portait des capes, des catsuits et des masques
divers. Son visage restait toujours caché, à l’exception
de ses yeux bleus qui vous fixait, impassible à travers son masque
à gaz. Cette image est longtemps restée gravée dans
ma mémoire.
Dans les autres sections, on pouvait
voir Lady L et un esclave mommifié ou complétement enfermé
dans un sac gonflant et respirant à travers un simple tuyau parfois
muni d’un sac respiratoire. Le sac gonflant comporte plusieurs ouvertures
stratégiquement placées qui donnent ainsi à Lady
L accès aux parties intimes de son esclave. D’autres images
montrent l’esclave prisonnier d’un vacuum bed alors que Lady
L, de sa main gantée latex, obstrue le tuyau respiratoire. Mais
ces images, bien qu’extrèmement excitantes, n’étaient
pas fort différentes de celles que l’on retrouve sur bien
des sites. Deux choses attirèrent mon attention. La première
était que Lady L était à la recherche d’esclaves
potentiels. La deuxième, était que Lady L habitait la région
de Montréal, ville pratiquement dénuée de tout service
en ce qui a trait au fétichisme du latex. Je décidai donc
de contacter Lady L
et d’espérer qu’elle accepte ma soumission à son
autorité. Je désirais être mommifié dans le
latex, à la merci et sous le contrôl total de cette Maîtresse.
Mais il faut parfois se méfier
de ce que l’on souhaite ardemment.
|