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Histoires Des Invitées

Whore At A Turning Point: Final Choice?

Par Rubberjohn

 

Assommée de fatigue, recroquevillée au fond du coffre de la berline, Whore ne ressent rien du voyage qui la conduit les chantiers d’Aubervilliers où elle est conduite par son souteneur d’un soir,. Cet homme l’a déjà violement exploitée et ses intentions ne sont guère clémentes. Elle ignore qu’il est aussi contrôlé par l’organisation dont il est un des exécuteurs. La voiture s’engage dans un chemin boueux et s’immobilise dans la lumière du petit matin. L’homme se dirige vers le coffre et réveille brutalement Whore en la tirant par les épaules pour l’extraire du coffre. Elle peine à se mettre debout, encore titubante, chancelle et s’effondre dans la boue. L’homme lui intime l’ordre de se relever tout en lui donnant des coups de pied. Une femme en latex et chaussée de cuissardes s’interpose en aidant Whore à se relever, couverte de la boue liquide du chemin. Puis en la soutenant, elle la guide vers une baraque de chantier. Là au milieu d’une pièce éclairée d’un simple néon, est installé un appareil constitué de tubes métalliques articulés. Elle reconnait une installation semble à celle de la cave où elle a été offerte aux caprices des invités de son ancien patron. C’est aussi un appareil de même type que celui qui emprisonne The Whore, plus sophistiqué que la modestie des lieux ne pouvait le laisser prévoir. Il y reconnait la logistique de l’Organisation.Toujours vêtue de son ensemble Wanda Nylon, jupe longue, en vinyl, chemise en vinyl noir et trench de même matière, maculé par les excréments et la boue, elle est poussée brutalement vers ce dispositif où on la force à s’allonger sur le ventre. Sa jupe est arrachée pour libérer son bas ventre, puis elle est attachée par de multiples sangles, en latex épais, aux tubes de l’engin, les bras, les jambes le torse, le ventre… Son corps est désormais plaqué contre le dispositif qui s’anime doucement pour lui écarter très largement les jambes et surélever son postérieur. Ainsi écartelée, elle offre à toute pénétration son anus et son sexe. Elle comprend qu’elle va être soumise à un gang bang, perspective qui ne l’émeut plus tant cette certitude de ne plus contrôler son corps est totalement devenue un accélérateur de ses désirs. Ce qui l’inquiète plus est l’installation d’un masque à gaz relié à une bouteille d’air. Elle comprend qu’elle va aussi être soumise à un contrôle de sa respiration, exercice épuisant et dangereux.

Puis la femme latexée revient vers elle.

- Whore, bonjour ! Je suis Lisa, la nouvelle esclave de Peter, je t’ai accueillie à ton arrivée mais tu ne m’as pas reconnue. et je suis venu, à sa demande, pour te transmettre une nouvelle décision du comité. Voici le document que tu devras signer.

Whore n’ignore rien que dans la phase 3 de son contrat elle est soumise à une série graduelle de châtiments et de modifications corporelles pour lesquelles elle n’a guère de choix, même si son consentement explicite est requis pour toute déformation définitive. Elle a compris en voyant le document qu’il s’agissait bien de cela.

- Whore, le comité a décidé que conformément à tes vœux initiaux, tu seras définitivement privée de tes organes génitaux et donc de l’accès naturel au plaisir. Certes ta sensibilité clitoridienne a déjà été largement réduite, mais tu peux encore jouir. Après le traitement que tu vas subir aujourd’hui, il n’en sera plus question.

- J’ai compris, Lisa ! Vous allez me détruire le sexe. Je savais que cela serait inéluctable. Et rien ne me permet de m’y opposer. Je comprends cette évolution inéluctable et je l’ai longtemps désirée dans mes rêves, au début de mon parcours. Lisa, je suis moins pressée aujourd’hui tant mes orgasmes, aussi rares et difficiles soient-ils, sont encore le souvenir le plus intense de la femme que je fus. Je sais que ma dégradation corporelle est encore avancée d’un cran majeur, je sais aussi que mon moral sera difficile à maintenir et que je m’engage dans une étape nouvelle où je ne suis pas sûr de préserver mes facultés mentales, qui restent le rempart ultime de ma liberté. Fais au moins que mon dernier orgasme soit le plus beau !

- Hélas, Whore, je vais te décevoir. Le comité a décidé que tu ne pourras pas jouir, sauf si l’extrême douleur à laquelle tu vas être soumise te conduit à jouir. En effet, après une longue séance de fouet, puis de pénétration anale, ton clitoris et ton vagin seront détruits par le feu. Ce sera évidemment définitif et un chirurgien sera chargé de reconstituer une zone vaginale et ton urètre après ce traitement extrême. Donnes-tu ton accord à cette opération dont tu mesures les conséquences ?

- Oui, bien sûr, Lisa. J’aurais aimé que Peter vienne me l’annoncer lui-même après tant d’années d plaisirs communs, mais j’ai bien compris que tu m’as définitivement évincée et que je ne suis plus qu’une marchandise pour lui. Je ne me plains pas, je me suis assez prosternée à ses pieds pour qu’il l’accepte ! Fais-moi signer ce document et que l’on procède à l’exécution du jugement !

Whore signe le document, puis on lui installe l’appareil respiratoire dont elle prend conscience qu’il est réglé au minimum pour permettre une respiration limitée au strict nécessaire vital. C’est donc par grandes inspirations qu’elle est condamnée à respirer quand le premier coup de fouet s’abat sur son sexe. Surprise, elle ne peut retenir un cri étouffé par le masque et elle cherche immédiatement à reprendre sa respiration. Un second coup lui déchire les fesses, il s’agit probablement d’un coup de canne. Puis de nouveaux coups atteignent son clitoris. Elle sent que plusieurs personnes collaborent à cette séance de flagellation. Un coup particulièrement bien ajusté vlent l’atteindre dans le creux de la clavicule, zone très sensible. La sueur commence à dégouliner dans son masque. Les coups continuent de pleuvoir sur son corps, ses bourreaux agissant par derrière , elle ne les voit pas et ne peut anticiper. Elle sent toutefois que l’imper vinyl résiste à ces assauts sans se déchirer, mais diffuse les chocs sur l’ensemble de la zone atteinte par les coups. C’est l’ensemble de son dos, ses cuisses, son sexe qui au bout de quelques minutes de ce traitement ne sont plus qu’une vaste zones intensément douloureuse. C’est dans un semi-comma qu’elle subit la suite de ce châtiment. Sa respiration extrêmement difficile accapare son attention au moins autant que la réaction aux coups. Puis un choc violent sur le clitoris, très précisément ajusté, lui fait perdre connaissance au moment précis où l’arrivée d’air dans le masque est coupée.

Toujours attachée, elle revient à la vie grâce à l’injection d’oxygène pur dans le masque. Les coups se sont arrêtés, la douleur l’envahissant dans toutes les zones de son dos, de ses fesses, de ses cuisses. Mais elle n’a guère le loisir de méditer sur son sort car elle perçoit des bruits de pas dans la pièce et un premier homme la pénètre violemment dans son sexe douloureux. La pénétration est brutale, profonde, elle reconnait le contact froid d’un ciré de chantier sur ses fesses et ses cuisses. Cette sensation familière la réveille, mais ce contact fugitif ne peut suffire à restaurer son désir. A ce premier homme, succède un second qui choisit la voie anale, également intensément douloureuse. Elle ne ressent rien à ces pénétrations sinon la douleur de l’écartement des chairs tuméfiées. Sa respiration est toujours difficile, l’arrivée d’air est limitée, parfaitement contrôlée pour qu’elle soit en permanence au bord de l’asphyxie. Elle ressent des crampes dans les membres rigidifiés par la solide emprise de la structure métallique. Elle ne peut en rien bouger. Et encore moins jouir de ces pénétrations successives, faites sans précaution et sans ménagement. Elle sent bien qu’elle n’est devenue qu’orifices pénétrables, elle a perdu tout emprise sur son sort, sur sa féminité source de désir et d’empathie. Elle est devenue l’esclave inerte dont elle rêvait mais a gardé, comme elle le souhaitait, toute sa lucidité pour savourer chaque instant de son humiliation suprême. Ellle n’ignore pas que cette lucidité sera affectée par son traitement ultérieur. Puis non seulement les hommes la pénètrent continument, lui éjaculent dessus, la couvrant de sperme, mais elle sent qu’ils commencent à uriner sur elle, et même dans son rectum dilaté, devenu urinoir. Cette séquence est interminable. Le pire est qu’elle ne ressent rien. Le masque couvre les bruits, sa lutte pour respirer l’empêche de se concentrer pour déclencher un orgasme éventuel. Une fois encore sa lucidité la conduit à penser qu’elle n’aura plus d’orgasme par la voie conventionnelle, que son sexe va disparaître dans des souffrances terribles qui vont la mutiler. Et malgré son épuisement, malgré l’intensité de ses douleurs, cette idée d’être torturée dans son intimité réveille en elle une lumière de désir. Elle s’y accroche désespérément, ramène toute son énergie dans cette zone dont elle va bientôt être définitivement privée, et, contre toute attente, parvient dans un dernier souffle, épuisée, à déclencher la contraction ultime de sa féminité. L’onde est puissante, elle en sourit intérieurement, car c’est sa dernière victoire. Mais cet effort finit par annihiler toute résistance et elle se sent à nouveau glisser dans l’inconscience.

Ce n’est que plusieurs heures plus tard, toujours sanglée dans la structure métallique, qu’elle s’éveille naturellement. Le masque lui a été retiré. Elle respire librement et progressivement recouvre ses esprits. Lisa vient vers elle, lui caresse tendrement le crâne lisse et ce geste d’empathie finit de la réveiller. Puis, une à une, elle commence à détacher les sangles pour aider Whore à se lever. Submergée par les crampes et les douleurs, Whore a besoin de s’accrocher à Lisa pour tenir debout et atteindre une table où est apparemment servi un repas. Lisa l’aide à s’asseoir, son corps lui fait éperdument mal, poser les fesses sur la chaise inconfortable réveille les douleurs violentes, mais elle parvient toutefois à rester assise. Elle boit abondement l’eau, fraîche, et absorbe rapidement un sandwich qui lui redonne quelques forces. Enfin, un café fort finit par lui réinjecter un peu de tonus et elle se met à saisir le caractère final de la torture qui l’attend. Elle a compris que toute résistance serait vaine. Mais elle commence sérieusement à avoir peur. Peur du gouffre où ses désirs de femme libre l’ont poussé. Peur de la souffrance, peur de la mutilation. Tous ses rêves fantasmés sont confrontés à cette horrible réalité, violente, où l’imagerie BDSM idéalisée est ramenée au côté sordide, violent et manipulateur d’une Organisation sans scrupule, animée par le seul appât du gain considérable que l’exploitation de femmes aussi fortes et déterminées que The Whore ou elle.

Lisa lui demande de se lever, et la reconduit vars la structure métallique. Cette fois elle la déshabille totalement, puis lui demande de s’étendre sur le dos et attache à nouveau chaque sangle. Les tubes des jambes l’écartent encore plus pour dilater totalement son sexe douloureux. Un gode lui est enfoncé dans le rectum et Lisa attache à ce gode une sorte d’anneau ovoïde qui ne fait que mettre en évidence son sexe largement ouvert, les petites et grandes lèvres tuméfiées par les coups et le clitoris. Lisa lui explique que cette pièce est destinée à protéger sa peau de la source de chaleur qui va être utilisée pour détruire son sexe. Whore, résignée mais paniquée à l’idée de la douleur, ne peut s’empêcher de sourire malgré le caractère dramatique de sa situation devant tant de bienveillance.

- Whore, dit Lisa, Peter a souhaité que cela soit moi qui procède à cette opération. J’en suis particulièrement heureuse car je suis ravie d’être celle qui va définitivement t’éloigner de Peter, en supprimant ce sexe qui lui a tant donné de plaisir. Tu apprécieras certainement de savoir que Peter n’a pas tenu longtemps dans son vœu de chasteté et qu’il a pu faire découper sans dommage sans cage pour libérer le pénis qui, lui, peut profiter de mon vagin. Au moment où le tien va être irrémédiablement détruit, c’est le mien qui triomphe et sert d’outil privilégié pour son plaisir retrouvé.

Whore dans sa position n’a pas de commentaire à faire mais le triomphe de Lisa n’était pas vraiment prévu à son programme quand elle a supplié Peter de devenir son esclave à la vie et à la mort. La trahison de Peter l’affecte profondément même si son chemin volontaire l’a privé de tout droit à avoir des sentiments amoureux. Il n’en reste pas moins que les souvenirs de sa vie avec Peter sont intenses et qu’elle mesure à quel point son enthousiasme, naïf, pour devenir son esclave s’est transformé en servitude anonyme et solitaire dont tout sentiment, toute humanité est banni. C’est un chemin difficile qui va bien au-delà de la douleur physique et de l’humiliation. Sa fierté dissoute, son corps transformé, ses aptitudes intellectuelles encore intactes mains non maintenues par une vie plus routinière et ennuyeuse que palpitante, ses désirs sexuels atrophiés, elle est définitivement seule face à son destin. Seule son énergie à la fois destructrice et riche d’envie de vivre, d’aller encore plus loin dans le chemin où elle brûle tout à tour ses vaisseaux, l’anime désormais. Défigurée, bientôt mutilée, probablement amputée et privée pour toujours de mobilité, Whore sait au fond d’elle-même qu’elle va remplacer The Whore, peut-être sous des formes nouvelles pour ne pas lasser la clientèle, et que le choix de l’Organisation est certainement déjà fait…

Dans l’immédiat, c’est Lisa qui s’active dans ses préparatifs qui retient toute son attention. Lisa n’a cure de l’atrocité qu’elle va commettre. Après tout Whore l’a voulu. Alors je vais la faire souffrir et la détruire dans son moi le plus intime, se dit-elle. Elle prépare sur une table roulante, comme une infirmière de bloc opératoire, tous les outils, aiguilles, scalpels, lampe à souder, réchaud à gaz, bougies, pince coupante et même un chalumeau. Puis, mettant son masque chirurgical et ses gants de latex, elle dit à Whore :

- Whore, je ne t’aime pas, je te déteste même, brillante intellectuelle, séduisante chasseresse… Aujourd’hui tu es mon gibier. J’ai tous les droits sur toi sauf, pour le moment, de te laisser mourir de tes blessures. Tu seras confiée à l’issue de ton châtiment à une équipe médicale spécialisée dans la réparation des grands brûlés qui remettra de l’ordre dans le désordre que je vais créer sans souci esthétique et sans ménagement. Seule la destruction complète et irrémédiable de ton sexe est mon objectif. Et je vais mettre le temps et l’effort nécessaire pour que tu ne perdes rien de ce spectacle. Je ferais tout pour que tu souffres autant moralement que physiquement de ce travail qui va te plonger encore plus dans la transformation en objet dont tu rêvais. Mais il manque à ce sacrifice la dimension émotionnelle que tu recherchais avec Peter.

Sans laisser à Whore le temps de réagir, elle se saisit d’une bouteille d’alcool visqueux dont elle verse quelques gouttes sur le sexe ouvert, puis elle approche de l’alcool une longue bougie qui l’enflamme et provoque pendant quelques instants une flamme bleue qui ne fait pas hurler Whore, qui a déjà connu pareil supplice. La douleur est superficielle et brève. Mais Lisa commence à enfoncer des aiguilles épaisses dans les petites lèvres puis elle les chauffe avec la bougie. La chaleur irradie à l’intérieur des chairs et commence à pénétrer le vagin. C’est alors qu’elle enfonce avec une pince une nouvelle aiguille préalablement chauffée par la flamme du réchaud à gaz dans le clitoris. Ne pouvant plus se retenir face à l’intensité de la douleur, Whore hurle ! Lisa enfonce alors une seconde aiguille, verticalement.

Montrant à Whore dans l’écran de contrôle l’enchevêtrement des aiguilles avec une petite caméra vidéo, Lisa lui dit alors :

- Regarde la fin de ton clitoris et ne manque rien de ce spectacle !

Elle approche alors la lampe à souder et réglant la taille de la flamme au minimum approche le point incandescent du centre des deux aiguilles. Par petites touches, elle approche puis retire le point incandescent du clitoris, alternant douleur intense et illusion d’un apaisement temporaire. De fait Whore ne perd pas conscience. La chaleur se diffuse dans ses grandes lèvres et commence à brûler l’intérieur du vagin. C’est alors que Lisa s’empare d’un gode en inox, qu’elle chauffe préalablement en le tenant avec une pince en bois pour ne pas être brûlée elle-même, et l’enfonce dans le vagin. Là, Whore ne peut résister at abandonne son combat. Lisa la ranime et, tout en gardant le gode, recommence à bruler millimètre par millimètre le clitoris. L’odeur de grillé est insupportable mais Lisa continue avec patience son oeuvre destructrice. Elle sectionne les aiguilles avec la pince et enfonce dans la chair les morceaux d’acier avec cette pince pour rendre leur élimination impossible. Ce n’est que l’ablation des grandes et petites lèvres qui permettra de les éliminer. Avec la lampe à souder elle entreprend de carboniser ce qui reste du clitoris et les grandes lèvres. Whore a définitivement sombré dans le coma et Lisa n’en a que tout loisir pour s’acharner avec soin sur ces chairs noircies. A bout d’une heure, il ne reste rien de visible de ce qui fut le centre des plaisirs d’Emma. Chairs bouffies et noircies, amas d’aiguilles tordues et morceaux de métal, cette zone qui fut sacrée est désormais un sombre cimetière des plaisirs. Mais Lisa n’ne reste pas là. Avec le scalpel, elle entreprend de détacher des morceaux de chair du clitoris en suturant au fur et à mesure les vaisseaux avec la lampe à souder.

Ce n’est que longtemps plus tard, après l’opération chirurgicale, que Whore retrouvera complétement ses esprits. Dans son lit à la clinique le téléviseur diffuse en boucle les images prises par Lisa et Whore prend la mesure de l’acharnement sadique de la jeune femme. Lorsque ses pansements seront définitivement retirés, elle pourra observer que là où fut son sexe ne subsiste qu’une zone lisse et rose après la reconstruction de la peau, où cinq grands anneaux en inox plantés dans la chair symbolisent pour toujours l’emplacement de son sexe. L'opération a également détourné son utero et elle urine désormais par le rectum.

Il faudra plusieurs semaines après cet évènement pour que Whore puisse retrouver sa cellule, ses épaisses combinaisons de latex et sa vie de recluse. Un nouvel aménagement a été réalisé pendant son absence. Il s’agit un puits vertical profond de plusieurs mètres, de cinquante centimètres de diamètre, où elle est immergée dans un liquide nauséabond, alimenté par les toilettes de la maison. Ce puits étroit, cylindrique, ne lui laisse aucune place pour bouger. Des fontes lui sont attachées aux pieds, puis elle est lâchée dans le puits et s’enfonce de quelques mètres. Son masque de latex et d’inox contient les lignes de vie, air et nutriments liquides. Elle y passe l’essentiel de son temps. Elle n’en est extraite quelques fois par semaine, semble-t-il, mais elle a perdu la notion du temps, pour être fouettée, pénétrée et souillée par ses clients, encore plus demandeurs de ses services depuis que son sexe a été supprimé. Mais son énergie interne n’est pas encore éteinte. Elle garde toute sa lucidité. Elle se demande ce que devient The Whore, Peter, John, le comité qu’elle ne voit plus. Elle ignore qu’ils sont bien présents, surveillant tous ses actes par vidéo et que des débats internes sur son évolution future alimentent les travaux du comité. Pour elle, le temps s’écoule sans aucune aspérité. Des mois, sûrement, pense-t-elle en percevant parfois à travers son masque, quand elle est transportée, les variations de la végétation au rythme des saisons. Elle a gagné son pari. Etre isolée, recluse, pute, scato. Le corps de la belle Emma reste aussi beau que du temps de sa splendeur flamboyante. Son nouveau visage si troublant lui donne un attrait considérable, de même que la transformation radicale de son sexe. Ses prix n’ont fait qu’augmenter, les bandes vidéo de ses exploits se vendent très bien. Un site a même été conçu par l’Organisation pour publier son histoire, agrémentée de photos et de vidéos. Mais pourquoi tout cela ? Elle sent que si son instrumentalisation est désormais complète, elle est arrivée au bout de son chemin. Elle a tout prouvé, tout connu. Elle ne peut plus imaginer de nouvelles tortures pour réveiller l’intensité de son désir. Ses rêves les plus fous ont été exaucés. Elle a perdu tout espoir d’amour. Elle est vraiment devenue, comme elle l’a ardemment désiré, une chose à laquelle il ne reste encore, provisoirement, que la conscience.

Il est temps, pense-t-elle souvent, de passer à la phase 4 de son contrat pour pouvoir encore le faire avec lucidité. Elle veut jusqu'à bout décider de son destin. Fascinée par la liberté de choisir de mourir qu'elle avait lu mille fois en se masturbant dans "Histoire d'O", elle souhaite ardemment inscrire cet ultime choix à son parcours. C'est pourquoi elle avait insisté auprès de Peter pour que cette phase 4 soit naturellement par contrat la suite de son histoire.

Elle s’en ouvre un jour à Lisa. Cette demande suscite une réaction du comité, qui, un jour, vient à sa rencontre. Solennellement, comme ils adorent le faire pour montrer leur pouvoir, Whore leur est présentée debout avec son masque métallique, en combinaison latex épaisse, les bras attachés dans le dos, les chevilles reliées par de lourdes chaines, tout ceci pour dramatiser son statut d’esclave. On lui enlève son masque métallique, procédure qui prend de longues minutes et elle retrouve la lumière pour voir ses trois juges assis en face d’elle.

-Ainsi, esclave Whore, tu désires passer à la phase 4 de ton contrat ? De quel droit une telle impudence ? Tu sais que seul le comité est en mesure de décider cela en fonction du seuil intérêt de l’Organisation. Nous avons examiné ta requête. Et voici notre décision.

 

La suite: This is the end, my friend

 

 

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