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Histoires Des Invitées

Suite Et Retour À La Routine

Par Rubberjohn

 

    Note du WebMaître:

    Il existe plusieurs façons de vivre son BDSM. Par contre, les histoires qui nous sont envoyés….sont des histoires et il faut s'en rappeler!

    L'histoire de RubberJohn est une belle histoire " gore " (sang et mortalité) et se passe dans un monde merveilleusement imaginé par RubberJohn. On doit admirer le talent de l'auteur, mais, gardé en tête que son œuvre est une histoire qu'il a inventé pour notre plaisir.

    Pierre et Catharine

 

Whore caresse avec tendresse le corps de The Whore, son modèle en matière d’engagement masochiste. Cette femme pourtant brisée par les traitements quotidiens qui l’affaiblissent, mutilée, contrainte à l’inactivité qui jour après jour détruit la tonicité de ce qui fut son magnifique corps, cette femme continue à irradier une puissance exceptionnelle. Son regard est à la fois tendre et résolu. On devine cette volonté inflexible qui l’a conduite là où elle est, étape par étape, dans une lucidité exemplaire. Whore caresse son crane aussi lisse que le sien désormais et s’attarde sur chacune des lettres qui y sont tatouées, FTWTD, « fuck this whore to death », son programme commercial comme le dit en riant The Whore. Leurs tatouages fous, leurs noms si proches et si provocateurs, leur histoire créent une gémellité troublante. Chacune reconnait chez l’autre cette part de folie destructrice qui les ont conduites à abandonner leur vie sociale brillante pour s’engager dans des voies dont elles savent, et revendiquent, qu’elles sont sans autre issue que leur fin prématurée. Leur plaisir va bien au-delà de leurs délires sexuels et sensuels , il réside dans cette lucidité auto-destructrice qui les conduit à rechercher une forme de déchéance qui passe d’abord par leurs corps mutilés, le renoncement acharné aux plaisirs classiques, l’enfermement permanent et l’acceptation provocatrice de toutes les formes de perversion. Ces héroïnes sont des amazones impures, convaincues que leur beauté et leur intelligence doivent se dissoudre dans les traitements les plus extrêmes.

En caressant les lettres dessinées sur son crâne, Whore susurre à The Whore : « Quel est ton nouveau souhait ? Souhaites-tu que je te libère par mon sacrifice comme Karen l’a fait ? J’y pense depuis longtemps, Karen me hante, son sacrifice et sa mise à mort sont le film qui m’accompagne dans mes rêves éveillés. J’y suis prête, tu le sais. Je suis prête à tout arrêter, maintenant, pour que tu retrouves définitivement ta liberté. Demande-le-moi, de grâce ! » dit-elle en l’embrassant intensément. The Whore réagit en s’agrippant avec ses bras mutilés au visage de Whore. « Mais non folle, il ne s’agit pas de ça ! Je ne le voudrais pas, jamais ! Je ne veux plus échapper à mon sort, je suis déjà en sursis depuis si longtemps. Non, je veux au contraire que tu acceptes d’accélérer ma déchéance. Je t’ai choisie, toi, par amour pour toi, car le geste que j’attends est le plus intense des gestes d’amour ! » « Tu veux donc que je t’achève pour mettre un terme à ton supplice ?», crie Whore , « je m’y refuse ! ».

« Non, il ne s’agit pas encore de cela, bien que l’idée me travaille souvent. Mais si, abandonnée seule dans mes rêves, la tentation est forte, dès que les lumières de mon spectacle reviennent je retrouve intensément à travers la douleur que je sollicite de plus en plus intensément toute ma motivation. J’adore jouir dans la douleur, j’adore les idées de mes tortionnaires, j’adore le plaisir que je transmets à tous ceux qui viennent me voir ici ! Non, il est encore trop tôt pour arrêter cela. Je me suis habituée à avoir un futur, même précaire. »

« Mais que souhaites-tu donc encore ? «

« M’enfuir dans ma nuit ! » répond presque avec violence The Whore. « Ne plus jamais voir pour ressentir encore plus intensément, monter d’un cran dans l’isolement comme tu le vis dans ta sphère métallique. Je veux que tu m’ôtes définitivement la vue ! » « Mais comment pourrais-je faire cela ? Je n’en aurais jamais la force ! Tu imagines, te rendre aveugle, définitivement ! J’aime m’enfuir dans ma sphère étanche, mais pour le moment encore j’ai l’espoir d’en sortir et je retrouve avec plaisir la lumière du jour. Si cette opération est réalisée, tu ne verras plus jamais ! »

« C’est pour cela que je t’ai attendue, pour imprimer à jamais dans ma mémoire ton si beau visage ! Je peux maintenant devenir aveugle pour imaginer tout ce que je vais vivre, ne plus pouvoir anticiper, ne pas voir d’où vient le fouet qui va me déchirer, l’aiguille qui va me transpercer, ne pas voir le bourreau armé de la hache qui va à nouveau m’ôter un membre ou me décapiter ! Etre en permanence dans l’attente, interpréter les sons amplifiés par ma cécité, voici ce que je souhaite ! Exauce ce vœu ! »

« Je ne pensais pas venir ici pour être ton bourreau, j’espérais secrètement que cela serait l’inverse ! Alors faisons un marché ! Je ne sais pas comment tu souhaites que j’exécute cette opération, mais je veux également être en danger. Il ne faut pas que cela soit facile pour moi et je voudrais être en grand risque également. »

« Marché conclu » dit The Whore en embrassant avec passion son amie. « Travaillons à un scénario, j’ai quelques idées ! Je suis tellement contente que tu acceptes de me libérer de ce poids et de me permettre d’entrer dans ce nouveau monde des sens»

Comme deux adolescentes, les deux femmes se serrent l’une contre l’autre en riant, insensibles à l’énormité de leur discussion. L’une comme l’autre ont perdu tout contact avec la réalité des hommes, limitée, heureusement, par les règles sociales, par le droit et les conventions. Elles ont transgressé toutes ces règles avec leur flirt entre Eros et Thanatos. Leur excitation n’a plus de bornes. L’Organisation qui les manipule et exploite leurs désirs fous, n’existe plus. Elles sont animées par cet embrasement interne qui est devenu leur passion destructrice et se retrouvent à alimenter chacune les délires de l’autre.

« Et bien commençons, dit The Whore. J’ai imaginé que tu pourrais me crever les yeux de façon la plus médiévale avec des pointes métallique portées au rouge par un braséro, enfoncées lentement l’une après l’autre pour me transpercer la cornée

* Pas mal mais j’avais pensé t’arracher les yeux, les laisser pendre hors de ton crâne et couper le nerf optique avec des ciseaux!

* Mais tu risques de provoquer une hémorragie puis une septicémie à laquelle je ne survivrai pas !

* Non, je veux te garder en vie le plus longtemps possible, pour que tu savoures la nouvelle infirmité à laquelle tu t’es follement livrée.

* Alors soyons plus modernes ! Un pistolet laser ? Tu me pointes à distance un rayon laser jusqu’à ce que je dois définitivement aveuglée par la lumière concentrée du rayon laser… cela paraît plus propre, non ?

* Oui j’aime cette idée, mais elle manque de spectaculaire pour les clients qui seront déçus. Il faut qu’ils te voient sombrer dans la nuit.

* Excellent, on peut mettre un capteur qui progressivement plongera la salle dans le noir au fur et à mesure de la destruction de mes cellules.

* Cela me plait ! Mais que me rends-tu en échange ?

* Réfléchissons ! Il faut mettre un enjeu à la précision de ton tir !

* Oui !! je peux être attachée sur une chaise électrique et subir des décharges progressives si j’échoue ! Mieux encore les décharges peuvent être létales ! et si je te rate, c’est moi qui meurt, je t’épargne et la vue et la vie ! J’aime cette idée !

* Non, Whore, c’est absurde. Tu es en pleine vitalité, tu as encore beaucoup à explorer et je n’accepterai jamais un tel marché… Mais j’aime bien l’idée de la chaise électrique, j’ai tellement joui lors de l’exécution de Karen. Alors limitons l’enjeu… Il ne sera pas question de ta vie, mais de ta capacité à jouir ! Tes échecs brûleront graduellement ton clitoris dans de terribles souffrances. Tu devras choisir entre perdre ton clitoris et réussir à me rendre aveugle le plus rapidement possible car de toute façon tu ne pourras m’épargner. Je sais quel sera ton choix !

* Marché conclu, dit Whore. Expliquons cela à l’Organisation qui va mettre en place la technique de ce scénario !

Les hommes en latex interviennent pour séparer les deux femmes qui ont repris leur étreinte. The Whore est reconduite sur son socle de torture, puis attachée. Whore est ramenée dans sa cellule pour être solidement bondagée, couchée sur le ventre, les bras attachés dans le dos en prière inversée, et les chevilles ramenées au niveau des poignets pour y être attachées. DE fait Whore ne peut que choisir entre le niveau de la tension dans les jambes ou les bras.

Pendant ce temps les techniciens s’affairent dans la grande salle pour préparer la mise en œuvre du scénario approuvé par John. On apporte la chaise électrifiée, positionnée à environ vingt mètres de The Whore, on installe les projecteurs, les caméras vidéo, les grands écrans de contrôle où le public pourra suivre en direct le niveau de la destruction des cellules des yeux de The Whore et du clitoris de Whore. Ces préparatifs durent quelques heures, le temps d’annoncer au public très sélectif de la salle la nature de l’évènement exceptionnel pour lequel ils devront payer jusqu’à 5000 $ chacun. Les événements seront retransmis en direct sur des chaines spécialisées dans le SM hard rentabilisant largement les investissements de l’Organisation !

Puis les lumières s’éteignent dans la salle. Un premier projecteur éclaire The Whore, attachée come à l’accoutumée sur son socle métallique articulé permanent. Un second suit l’entrée de Whore dans la salle, vêtue d’une combinaison vinyl transparente pour mettre en valeur les tatouages de son corps et bien entendu son crâne et son visage sont laissés visibles, mais enfermés dans une bulle en verre à laquelle est reliée une bouteille d’oxygène. Elle est conduite vers la chaise électrifiée, des électrodes sont attachées à son clitoris, visible en gros plan sur les écrans, et à un plug vaginal préalablement installé, puis elle est attachée par des sangles en métal sur la chaise. Sa main, droite est fixée à un bras métallique mobile qui lui permettra d’orienter le tir du pistolet laser qui est fixé sur ce bras. Ces préparatifs achevés, le commentateur explique la règle du jeu cruel qui va se dérouler entre les deux femmes. Il leur demande de réaffirmer leur consentement ce qu’elles font sans aucune hésitation. Puis les lumières de la salle s’éteignent et seules les deux femmes sont brillamment éclairées. Le rituel barbare peut commencer. Le silence est complet, intense.

Une lumière rouge s’allume pour ordonner à Whore d’ajuster son premier tir. Elle le fait avec une détermination qui balaie ses scrupules et ses hésitations. Puis la lumière devient verte, et Whore doit presser sur le bouton qui déclenche le laser. Elle appuie et instantanément elle ressent une violente décharge dans les électrodes de son vagin. Elle comprend qu’elle a raté la cible ce que confirme l’écran de contrôle qui indique le niveau de destruction de la capacité de vision de The Whore, 0%. La lumière rouge s’allume à nouveau, Whore rectifie la position du pistolet laser, et au vert, presse à nouveau le déclencheur. Cette fois c’est dans le clitoris que la décharge est envoyée. La douleur est intense, Whore ne sent plus son bas ventre. Elle a à nouveau raté sa cible, l’écran indique toujours 0%, mais pour elle la barre rouge qui indique le niveau de destruction irréversible de son clitoris monte à 5%. Des applaudissements timides s’élèvent de la salle, le public est avide de violence et de douleurs, le consentement des femmes ajoutant au surréalisme de cette scène la tension qui est le moteur des jeux SM auxquels se livre ce public expert.

Mais le jeu doit recommencer. Cette fois, au vert, Whore prend le temps de modifier le réglage du pistolet et atteint l’œil gauche de The Whore, dont le hurlement de douleur relance une salve d’applaudissements. Le verdict de la machine est clair : 30%. Whore ne modifie pas le réglage mais un servomoteur le fait de façon autonome pour éviter qu’elle répète le même réglage. Elle doit réajuster la position, elle le fait avec soin, mais la buée qui envahit la vitre de son masque de verre brouille l’acuité de son jugement visuel…. Au signal vert, elle réappuie et cette fois elle échoue totalement, et à nouveau une décharge encore plus violente l’atteint de son intimité. La douleur est atroce, Whore est au bord de l’évanouissement et le signal de contrôle indique 25% de perte de sensibilité ! Elle peine à retrouver son souffle mais appuie à nouveau au jugé et cette fois c’est un coup au but car elle observe The Whore se tordre de douleur en hurlant, hurlement amplifié par les haut-parleurs qui commencent à diffuser une musique électronique intense et brutale. Whore appuie frénétiquement en anticipant le mouvement du pistolet laser et atteint à nouveau sa cible. Le verdict s’affiche : 75% de perte pour l’œil gauche. Le public applaudit avec force, les couples commencent à se mélanger, une femme se fait fouetter le sexe avec un fouet avec des clous, scène dont les projecteurs ne dissimulent aucun détail. La tension monte brutalement. L’organisateur propose au couple de montre sur la scène. La femme attire son partenaire et s’installe sur l’estrade les jambes largement écartées en suppliant d’être fouettée jusqu’à perte de connaissance. L’Organisation donne son accord et un second spectacle improvisé s’installe dans la salle alors que les deux héroïnes reprennent leur force pour une seconde manche de leur joute cruelle. Le couple s’active sur scène, la femme se prêtant aux coups de son compagnon, précis, sanglants jusqu’au moment où le fouet clouté lui déchire le clitoris et les grandes lèvres lui faisant perdre connaissance comme elle le suppliait. Mais l’homme excité continue de la frapper. L’Organisation met un terme à ce jeu qui a perdu tout sens, car la règle du jeu est toujours le consentement des participants. Deux hommes cagoulés évacuent prestement le corps inerte de la femme…

Le supplice des deux femmes peut reprendre. Whore reprend ses tirs et deux fois de suite atteint sa cible pour détruire totalement l’œil gauche. Mais la tension et la fatigue gagnent. Les deux coups suivants sont perdants, et dans des convulsions violentes elle perd 70% des capacités sensorielles de son clitoris. Dans un sursaut, animée à la fois par le désir de sauver ce qui reste de sa sensibilité et d’achever les souffrances de son amie, elle réussit deux coups au but qui détruisent 50% de l’œil droit. Le public commence à perdre tout contrôle. Une femme se précipite vers Whore et décclenhe le bouton du laser, ce qui a pou effet de détruire à nouveau 10% du clitoris… Le service d’ordre de l’Organisation intervient, mais est dépassé par le public et se décide à faire évacuer la salle…

Les deux femmes puisées se retrouvent face à face dans la salle vide. John intervient alors et s’adresse aux deux femmes :

« Vous avez été exemplaires jusqu’alors par votre détermination. Nous vous proposons d’arrêter maintenant et de suspendre le sentence. »

The Whore prend la première la parole : « Non, je ne veux pas arrêter mais je veux épargner ce qu’il erste de la sensibilité de Whore. John, achève toi seul le travail ! »

The Whore dans un souffle s’y oppose. Mais John tranche : « Oui, c’est à moi d’achever ce que tu as si bien commencé, Whore. Je vais le faire avec plaisir, The Whore, puisque tu en as décidé ainsi. «

Il détache le pistolet et se rapproche de The Whore : « Confirmes-tu ta volonté de perdre définitivement la vue ? »

« Oui, fais-le et fais-moi souffrir! »

John s’approche à nouveau, ajuste le pistolet et presque à bout portant appuie sur le bouton. Le laser atteint instantanément l’œil doit et le détruit totalement. Les deux compteurs indiquent maintenant 100%. The Whore perd connaissance. Whore suffoque dans sa bulle de verre. Les hommes de l’Organisation détachent les deux femmes et les conduisent dans une salle attenante pour de premiers soins. Les lumières s’éteignent.

Trois jours plus tard, John reocnduit Whore dans la même salle. Elle est à nouveau vêtue de la burka de latex avec laquelle elle était venue. Au milieu de la salle, elle voit The Whore à nouveau attachée sur le support métallique central comme si rien ne s’était passé. Elle se précipite vers elle pour l’étreindre. The Whore lui dit : « Je te remercie pour ce que tu as accompli avec courage. Je suis navrée pour toi, je sais que ta jouissance sera affectée pour toujours, mais moi je suis enfermée dans la nuit comme je le souhaitais. Je sens déjà les choses, les sons, les odeurs différemment, je peux me concentrer sur mon corps. Je ne sais pas si un jour je te reverrai… mais je suis stupide, je sais que je ne te reverrai jamais, bien sûr ! Je pourrais par contre te toucher. Bonen route dans ta vie. Pense à moi ! Adieu, sœur jumelle ! »

Whore éclate en sanglots, étreint sa sœur de douleur : « Que sommes –nous devenues, toutes ldes deux ! Où allons-nous encore ? Au revoir The Whore ! »

Deux jours plus tard Whore a retrouvé sa cellule, son épaisse combinaison de latex, ses chaînes et son masque d’acier. Sa vie peut reprendre. Sa vie d’esclave diminuée. Sa vie enfermée et réduite à n’être qu’un objet.

 

La suite: Whore At A Turning Point: Final Choice?

 

 

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