Histoires Des Invités

 

Marche De Nuit

Par Thierry D.

 

Au dessus de chez moi il y a une grande forêt domaniale, avec une route forestière de plusieurs km sans passage la nuit.

Je quitte mon domicile en début de nuit (23h) et je vais à l'extrémité de la route forestière. J'y dépose les clefs pour ouvrir ma voiture dans un endroit discret et identifiable (au pied d'une grosse pierre). Je repars vers l'autre extrémité de cette route. Je gare ma voiture en retrait.

Je me met en mini-jupe de cuir, collant clair et de belles bottes en cuir à hauts talons. Je me passe un collier, que je cadenasse et j'y fixe des menottes, qui pendent donc sous ma gorge. Je sors de la voiture en la fermant de l'intérieur, les clefs des cadenas et des menottes à l'intérieur.

C'est fait, je vais faire plusieurs km pour aller chercher les clefs de la voiture et autant pour revenir.

Je commence à marcher en mini et talons. Je suis mort de trouille en guettant les bruit des voitures qui pourraient arriver ou pire des cyclistes ou des marcheurs que l'on n'entendrait pas.

Je quitte la route pour m'engager sur un sentier plus discret. Il monte. Il y a la pleine lune. Je vois la mini dans laquelle je suis, je sens l'impression bizarre pour un homme d'être en jupe, ainsi que d'être sur des talons.

Dernier saut, me passer les menottes. Je suis excité, je me caresse une dernière fois et, prenant du courage je poste mes mains à ma gorge. Je me glisse les mains dans les bracelets et je referme la crémaillère des menottes.

C'est fini, je ne peux plus me caresser. Mon sexe est inaccessible et en outre il me faudra marcher ainsi, les mains pendues sous la gorge de nombreux km, sans compter que si je perds l'équilibre, mes bras ne seront pas là pour amortir la chute.

La marche est longue. Comme toujours c'est exitant d'imaginer être dans de telles situations, avant et après les avoir vécues, mais pas agréable au moment de les vivre.

Je retrouve heureusement les clefs et pour le retour je prends la route, au lieu de reprendre les chemins de terre, toujours apeuré à l'idée d'entendre une voiture arriver. Dans ce cas je suis prêt à me jeter dans les ronces en collant et mini.

Le retour est pénible. A un moment, lassé de marcher en talons, je sors mes jambes des bottes et je prends ces dernières dans mes mains.

J'arrive à ma voiture fatigué par une marche qui m'aura pris deux heures environ. Je me libère et je me masturbe aussitôt.

J'ai recommencé plusieurs fois sur différents chemins, par exemple en robe de cuir et talons, menotté dans le dos.

ŠLE CERCLE BDSM 2007