Histoires Des Invités

 

L'Histoire De Malaurie

Par Jujudoka

 

chapitre 1. l'article de journal.

Malaurie passa ses mains sur sont visage, puis s'étira longuement. Elle se décida enfin, se redressa, et se leva. Elle fit quelques pas dans sa chambre, et s'arrêta devant son miroir. Ses yeux encore emplis de sommeil, se fixèrent sur l'image que renvoyer la glace. La jeune fille aimait pouvoir se regarder dans son miroir, afin d'apprécier les courbes parfaitement dessinées, de sa poitrine, ses hanches, son visage, de ses fesses, la platitude de son ventre.
Elle pouvait rester là immobile à se regarder à la recherche du moindre petit détail, qui trahirait les biens faits de son investissement. En effet, cette jeune fille de 26 ans, ayant quelques rondeurs, qu’elle seule, voyait d'après ses amis, avait débuté un régime draconien, qui avait eu tôt fait de faire disparaître les rares grammes de graisses sur le corps de la jeune fille.
Elle restait là à examiner son reflet, lorsqu'une voix retentit.

" - Malaurie! Malaurie! Tu vas être en retard, si tu ne te dépêche pas! "

La jeune fille sursauta. Elle enfila sa robe de chambre, et sortit en hâte de sa chambre.
En arrivant dans la cuisine, elle trouva ses parents, qui finissaient leur petit déjeuner.
Elle prit un bol dans l'armoire, se servit du café, et vint s'asseoir à la petite table.

" - Malaurie dépêche toi, lui dit son père, tu sais que si tu veux que je te dépose à l'université, nous devons être parti d'ici 20 minutes au plus tar.
- Ne t'en fait pas papa, répondit la jeune fille, je dois passer faire renouveler mon abonnement pour le bus, et comme je n'ai cours qu'à 10 heures, je partirai seule.
- Et tu ne pouvais pas le dire hier soir? Bougonna son père, tout en finissant sa tasse de café et en prenant le journal.
- Excuse-moi papa, mais je n'y ai pas pensé.
- Vous n'aller pas vous disputer encore vous deux? Dit la mère en faisant passer son regard de sa fille à son mari.
- Mais ça n'est pas moi qui est commencé maman, c'est....
- Oh non! Ça n'est pas possible! s'écria le père.
- Qu’est-ce qui t'arrives encore? Demanda Malaurie en faisant une moue dubitative.
- Tout simplement ça! reprit son père en se redressant et commençant à lire à voix haute.
Disparition, une de plus. Hier, vers 23 heures 45, les services de police, ont été averti qu'une jeune fille avait encore disparut dans le quartier nord de la ville. Cette disparition est la troisième en 15 jours. Aucune trace n'a été relevé, sur les lieux probables de l'enlèvement, les enquêteurs ne savent pas quoi penser. Il est demandé la plus grande prudence lors de vos déplacements, notamment après 22 heures."

Monsieur PALTIN reposa son journal.

" - c'est tout de même étrange non?
- Ce doit être un malade quelconque, que les flics vont finir par arrêter! s'exclama madame PALTIN.
- Et toi qu'en penses-tu Malaurie? Demanda monsieur PALTIN.
- Moi, répondit Malaurie après un temps d'hésitation, euh, je n'en pense rien. Et à vrai dire, je m'en fous un peu.
- Mais imagine ma fille que se soit toi! s'écria son père.
- et bien? l'interrogea Malaurie.
- Et bien si c'était toi qui disparaissais, tu continuerais de t'en foutre, comme tu dis? reprit son père en haussant le ton.
- Euh ben je n’en sais rien. Hésita Malaurie, partagée entre l'inquiétude qu'elle ne voulait pas montrer à son père, et le désire de le faire enrager.
- Tu n'en sais rien, ça c'est ta phrase favorite, ronchonna son père en se levant. Ma fille il va falloir que tu commence à dire blanc ou noir qu'en on te pose une question, et pas j'en sais rien. Ou alors, reprit-il en enfilant sa veste, ou alors, il va t'arriver des ennuis dans ta vie."

Monsieur PALINT sortit de la cuisine saisit sa mallette dans le couloir, ses clés, et partit en claquant la porte de la maison.

" - ton père a raison Malaurie, il va falloir que tu arrête de dire à chaque fois, je m'en fous, ou j'en sais rien.
- Mais maman, répondit Malaurie agacée, arrêtez de me couver comme ça!
- Mais ma chérie, si nous te disons ça c'est qu'il y a une raison. reprit madame PALTIN. Nous t'aimons plus que n'importe quoi, tu le sais j'espère?
- mais oui je le sais, grommela Malaurie.
- Et bien si on te dit ça, ça n'est pas pour t'embêter, c'est pour te faire comprendre certaines choses. Ton père, t'aime énormément, et ça le rend triste de te voir réagir comme ça tu sais?
- Oui je sais maman. Répondit Malaurie embarrassée de voir sa mère émut de la sorte. Mais, reprit-elle après une hésitation, j'ai toujours l'impression que vous me prenez encore pour une adolescente. J'ai 26 ans, et je n'ai pas forcément besoin que l'on me dise fais-ci, fais ça...."

Un silence s'installa dans la pièce. Malaurie bût son café, se leva, et partit vers sa chambre en bredouillant :

" Je vais me préparer sinon je vais être en retard."

En sortant de la cuisine, elle croisa le regard de sa mère, qui la fixait tristement. Elle en eût un frisson et accélèra le pas pour éviter cette épreuve qui lui semblait insoutenable.
Une fois arrivée dans sa chambre, elle prépara rapidement ses vêtements, passa rapidement à la salle de bain pour sa toilette, et 25 minutes plus tard se trouvait à l'arrêt de bus. Sa tête était encore hantée des réflexions de son père, et des paroles de sa mère. Au plus elle y pensait, au plus cela la faisait culpabiliser. Après plusieurs minutes de lutte avec son orgueil et sa fierté, elle se promit de présenter ses excuses à ses parents le soir même.
Son bus arriva peu après, et elle monta dans celui-ci. Elle avançait en tentant de trouver une place assise, lorsqu’une main l'attrapa par le bras.
Elle se retourna et découvrit qu'il s’agissait de son amie Jeanne.

" - Alors, on ne dit plus bonjour aux copines? Demanda celle-ci en souriant.
- Oh excuse moi je ne t'avais pas vu, j'étais dans mes pensées. répondit Malaurie gênée.
- Aller vient t'asseoir là. Dit Jeanne en lui faisant une place à côté d'elle.
- Merci.
- Tu as lu les journaux ce matin? demanda Jeanne?
- Euh pourquoi?
- Alors tu ne sais pas qu'une troisième fille a disparu? S’inquiéta Jeanne.
- Euh si mon père l'a dit.
- c'est la cousine de Laurent.
- Laurent, ton mec? S’enquit Malaurie.
- Oui c'et ça.
- et Il réagit comment? demanda Malaurie.
- Ben ils sont bouleversés. Dit Jeanne en jouant avec ses clés. D'après ce qu'il m'a dit, elle serait sortit chez une amie hier après midi, et elle serait partit de là bas à 20 heures. Mais à 23 heures ses parents ne la voyant pas rentrer se sont inquiétés, et ont appelés son amie. Lorsqu'ils ont su qu'elle était partie depuis plus de 3 heures ils ont commencé à s'inquiéter, car il n'y a que 800 mètres entre leur maison, et celle de l'amie en question.
Ils ont donc prévenu la police, qui a relevé quelques traces, et a trouvé son sac à un endroit entre les deux maisons, mais rien d'autre. Pas de trace de lutte, de d'autre personne.... T'imagine un peu?
- Oui ça fait froid dans le dos. déclara Malaurie en secouant la tête. Parlons d'autres choses si tu veux bien. Tu as commencé à travaillé sur le projet?
- Oui un peu."

Les deux jeunes femmes parlèrent tranquillement et descendirent du bus. Malaurie passa au guichet de la compagnie des bus afin de renouveler son abonnement, et cela fait elles repartirent vers l'université.
La journée passa rapidement. Malaurie revint chez elle, vers 19H30, et trouva sa mère dans la cuisine, préparant le dîner.
Une boule dans la gorge, elle se tint immobile ne parvenant pas à articuler le moindre mot.

" - Maman? Finit-elle par dire d'une voix étranglée.
- Oui Ma chérie? répondit Madame PALTIN en se retournant vers sa fille.
- Je voulais, Je voulais m'excuser pour ce matin. Continua Malaurie en recueillant les quelques larmes de ses yeux pour éviter à sa mère de voir sa fille pleurer.
- Mais ma chérie? demanda Madame PALTIN, de quoi t’excuses-tu?
- De mon comportement de ce matin. Reprit Malaurie. J'ai, J'ai réagit bizarrement et je m'en veux. Papa est là?
- Mais ma chérie c'est déjà fini depuis longtemps! Il n'y a rien à pardonné! Dit madame Malaurie en saisissant sa fille par les mains. Oui ton père, reprit-elle après un silence, ton père est dans son bureau.
- Je vais aller le voir. Dit Malaurie."

La jeune fille déposa un baisé sur la joue de sa mère, et sortit de la pièce. Elle se dirigea lentement vers le bureau de son père, et frappa à la porte.

" - oui? fit son père sans se retourner?
- Papa? dit Malaurie, c'est moi.
- Ah! Tu es rentrée? Demanda monsieur PALTIN, tout en poursuivant son travail.
- Euh oui papa. Je voulais te dire... Reprit Malaurie.
- Je t'écoute?
- Euh, Euh, je m'excuse papa.
- Tu t'excuse de quoi?
- Euh d'avoir eu le comportement de ce matin.
- humm! Je ne vois pas pourquoi tu t'excuse.
- Parce que je n'aime pas vous savoir triste et je, je, je...
- Aller c'est tout . C'est fini on en parle plus. Mais je suis content que tu te sois rendu compte de ce que tu avais dit."

Malaurie essuya de nouveau ses yeux, qui s'étaient mouillés de larmes. A cet instant, son téléphone portable sonna.
Elle le sortit de sa poche, et se dirigeant vers l'escalier menant à sa chambre, lança à son père :

" Euh, je te laisse travailler, papa."

Elle courut dans l'escalier et arrivant dans sa chambre décrocha.

" - Allo, dit-elle.
- Malo?
- Ah! Coucou mon chérie! s'exclama la jeune fille.
- comment ça va ma puce?
- Euh ça peut aller, répondit Malaurie la voix encore un peu étranglée, et toi?
- Moi ça va bien. Mais toi ça n’a pas l'air d'aller autant que ça, non?
- Euh je t'expliquerai plus tard mon chérie.
- t'es sûre que tu ne veux pas en parler?
- Non pas maintenant s'il te plaît.
- Bon très bien.
- Tu as lu les journaux?
- Oui c'est un truc de fou quand même.
- - Et oui. Tu sais qui c'est en plus?
- Euh non, il ne donnait pas de nom.
- Apparemment, c'est la cousine de Laurent, le mec de Jeanne.
- Allez? Tu rigoles?
- Non c'est Jeanne qui m'a dit ça tout à l'heure.
- Oh merde!"


Malaurie raconta en détail se que lui avait dit Jeanne et la discussion qu'elle eût passa après quelques minutes, sur d'autres sujets. Après 20 minutes, elle raccrocha. Elle se dirigea vers son bureau, sur lequel elle déposa son sac, et se mit à ses révisions.
Elle ne s'interrompit que pour faire un bref passage dans la cuisine pour grignoter un peu du repas que sa mère avait préparée. Le sujet de la conversation entre les parents était comme elle s'en doutait, l'article de journal. Elle apporta ce qu'elle savait, puis après avoir finit de manger, elle retourna à ses cahiers.
Elle se coucha vers minuit, épuisée. La voix de son père lisant l'article de journal, celle de Jeanne lui donnant des détails sur les évènements concrets de cet incident, tournaient dans sa tête, et l'empêchèrent de dormir pendant un moment. Elle finit par trouver le sommeil vers une heure du matin.
chapitre 2. les trois lettres.

Le bruit strident du réveil tira Malaurie du brouillard nocturne de son sommeil. Elle ouvrit les yeux, encore fatiguée par la mauvaise nuit qu'elle venait de passer. Elle savait parfaitement quels avaient été ses rêves, des visions étranges passaient et repassaient à travers sa tête et devant ses yeux. Ces images étaient accompagnées toujours des mêmes paroles, celles de sont père lisant cet article de journal, celui dont tout le monde avait parlé la veille, et qui lui restait imprimé dans le crâne.
Elle restait là, allongée, n'osant pas faire le moindre geste.
Son réveil retentit à nouveau, ce qui la fit sursauter de plus belle.
Elle se décida enfin, et se leva rapidement comme si elle voulait fuir un danger. En hâte elle prépara ses vêtements, passa à la salle de bain, fit sa toilette, s'habilla, revint dans sa chambre se maquilla brièvement, vérifia le contenu de son sac, et descendit à la cuisine.
Son père assis à la table, se versait un café. En le voyant, il leva un œil surpris.

" - Déjà prête? Demanda-t-il.
- Oui, tu vois tout arrive. répondit Malaurie, en prenant un bol et en se servant du café.
- Oh toi! Tu n'as pas bien dormi. Déclara Monsieur PALTIN, en regardant sa fille fixement.
- Euh et bien pas tellement. Acquiesça Malaurie. Mais comment le vois-tu?
- Tu as une salle tête ma fille. Et puis, reprit-il après un moment de silence, je me suis levé deux fois cette nuit, pour aller boire, et je t'ai entendu remuer et parler dans ton sommeil.
- Ah bon? Tu es sûr?
- Si je te le dis. Tu demanderas à maman si tu ne me crois pas. Elle t’a entendu aussi.
- Mais je disais quoi?
- ça! Je ne peux pas le dire. Mais tu n'avais pas l'air d'accord.
- Je ne me souviens de rien."

Le silence s'installa tandis que Malaurie buvait son café, tout en réfléchissant aux dernières 24 heures. Qu’elle venait de vivre, et à son comportement. Ça ne lui ressemblait pas de parler dans son sommeil. Elle sentait, que depuis la veille, sa vie semblait vouloir changer, lui montrer d'autres choses. Lesquelles elle ne le savait absolument pas, mais elle sentait que ça ne tarderait pas à se concrétiser. Elle ne comprenait pas pourquoi, mais depuis qu'elle avait entendu son père lire cet article de journal, son esprit, s'embrumait, et le pressentiment du changement, se faisait de plus en plus présent.

" Sans doute, se dit-elle, il doit y avoir un rapport? Mais lequel? Je dois en avoir le cœur net."

Sa décision était prise. Elle percerait ce mystère, de toute façon, si sa vie devait changer, elle changerait, qu'elle le veuille ou non. Alors elle découvrirait le lien entre cet article, et ce changement qu'elle sentait tout proche.

" Il faut que j'en parle. se répéta-t-elle."
La voix de son père la fit sursauter

" Malaurie, on y va?
- Euh, oui papa. Excuse-moi."

Elle finit son bol de café d'une traite, le mit dans l'évier, monta l'escalier en courant, prit son sac, fourra son téléphone portable dans sa poche, passa dans la chambre de ses parents pour embrasser sa mère, redescendit l'escalier, et rejoignit son père dans la voiture où celui-ci l'attendait déjà.

" - C'est bon on peut y aller? Tu es prête?
- Oui excuse, j'ai été embrassé maman."

Monsieur PALTIN démarra. Malaurie sortit son téléphone portable et entra dans son répertoire. Elle sélectionna Jean, et cliqua sur envoyer un message. Elle écrivit :
" Il faut que je te parle, c'est très important, rendez-vous ce midi devant le resto universitaire bizou"

Elle appuya sur envoyer. L'écran de son téléphone changea, puis un bip retentit, accompagnant un message qui apparaissait sur l'écran du téléphone, informant Malaurie que son message avait bien été envoyé et reçu.
Elle souffla de soulagement.

" - quelque chose ne va pas? Demanda Monsieur PALTIN.
- Euh non, non. Répondit Malaurie, en tentant d'adopter une attitude détendue."

Monsieur PALTIN garda le silence, même si il avait bien senti que sa fille tentait de faire bonne figure.

Le reste du trajet se déroula en silence.
La voiture ralentit après quelques minutes, et s'arrêta devant un groupe de bâtiments. Malaurie, sortit, et fit signe à son père en claquant la portière. Celui-ci repartit.
Malaurie se dirigea vers l'un des bâtiments, et entra à l'intérieur de celui-ci.

A la fin de la matinée, Malaurie se dirigea vers un bâtiment sur lequel était inscrit (restaurant universitaire). Elle stoppa à quelques mètres de l'entrée, s'écartant de la foule des étudiants qui venait déjeuner.
Elle chercha du regard, son ami, et le vit s'avancer vers elle. Elle lui fit signe et lui sourit. Le jeune homme lui rendit son sourire, et la rejoignit.


" - Coucou! s'exclama Malaurie.
- Coucou s'écria le jeune homme.
- Tu vas bien mon petit Jean chérie?
- Oui et toi ma douce?
- Oui, euh enfin, euh je dois te parler.
- Oui, aller viens on va manger, et on parlera après."

Le couple s'approcha de l'entrée du bâtiment, et y pénétra.
A l'intérieur il se servit et vint s'installer à une table.

" - Alors, demanda Jean en entamant son assiette, qu'est ce qui ce passe de si important?
- Euh et bien, euh si tu permets, on en parlera après, je ne veux pas trop que quelqu'un entende. Dit Malaurie en pâlissant.
- Mais dit moi de quoi il s’agit, ça concerne quoi? Aller, donne moi des infos au moins, même si on n’en parle pas vraiment.
- Euh, ça me concerne moi, et c'est assez perso. C'est un truc bizarre, et voilà. J’ai besoin d'en parler, mais je ne sais pas quoi penser, comment le dire...."

Les deux jeunes étudiants finirent de manger, et sortirent. Après avoir parcourut en silence une centaine de mètres, et se trouvant seuls, ils s'assirent sur un banc.

" - Alors tu vas enfin me dire qu'est-ce qui se passe? Demanda Jean en passant son bras autour de la taille de Malaurie.
- Et bien voilà. Tu te souviens hier? ON a parlé de cet article.
- Oui, mais on a parlé de beaucoup de choses?
- Oui. Mais je ne sais pas comment exprimer ça, mais voilà, en fait, depuis que mon père a lu cet article hier matin, je n'arrête pas d'y penser. J'en ai même fais des cauchemards cette nuit.
- Ben, c'est un peu logique que tu y pense, la fille avait ton âge, tu la connaissais par personne interposée, c'est quasiment à coté de chez toi....
- Oui, mais Je ne crois pas que ça soit ça. Enfin je veux dire, ça dois jouer, mais, c'est bizarre.
- Qu'est-ce qui est bizarre ma chérie?
- J'ai un drôle de pressentiment.
- Lequel?
- j'ai l'impression, que quelque chose va changer, ou que je vais découvrir quelque chose. Et j'ai l'impression que cette chose va changer ma vie. Quoi? Je n'en sais rien, mais je le sens
- Tu te fais des idées et des soucis pour pas grand choses ma puce.
- Je ne sais pas. Peu être? Mais je te dis c'est bizarre.
- Aller ma douce, enlève ces idées noires de ta tête. Dit Jean en passant sa main sur la joue de Malaurie et en l'embrassant tendrement. "

Les deux jeunes gens restèrent un long moment sans bouger, silencieux.

" - Je dois te dire quelque chose mon chérie. Dit en tremblant Malaurie.
- - Quoi, mon amour?
- Je, je, dois savoir ce que tout ça veut dire. Je veux trouver ce qui se passe.
- Mais non arrête de te faire du souci.
- Je dois savoir sinon je vais devenir folle.
- Et tu vas faire quoi? Hein?
- Je ne sais pas. Mais il faut que je fasse quelque chose."

La jeune fille vint poser sa joue contre celle de son fiancé, et ferma les yeux. Après quelques minutes, Jean regarda sa montre.

" L'heure tourne ma chérie. Dit-il doucement. Il va falloir retourner en cours."

Les deux amoureux se levèrent, et après un dernier baisé, se séparèrent.
L'après midi passa paisiblement pour Malaurie. Son attention et son esprit furent occupé par les exposés de ses professeurs, ce qui éloigna un peu ses idées obscures.
La jeune fille reprit le chemin de son domicile, vers 18 heures.
En arrivant dans la station de métro, elle sentit comme une agitation chez les personnes qui l'entouraient. Elle ne releva pas tellement ce changement d'ambiance, attribuant cet effet, à la fin de journée. Lorsqu'elle entra dans le métro, elle se raidit en entendant les discussions des gens présent autour d'elle.
Ses yeux parcoururent la voiture dans laquelle elle se trouvait, et soudain son regard tomba sur un journal qu'un homme tenait ouvert sur ces genoux, non loin d'elle.
Elle sentit qu'elle devait voir quelque chose. Que ce journal lui apporterait quelque chose de nouveau. Elle se concentra donc sur le papier, et eu du mal à retenir un cri de stupeur. Elle pouvait lire, en grosses lettres, le titre d'un article :
" L’affaire des disparitions, une quatrième jeune femme se volatilise dans la nature."

Le métro s'arrêta, la jeune fille descendit et courut vers le petit étal de presse écrite se tenant dans la station. Elle acheta le journal dans lequel se trouvait l'article qu'elle venait d'entrevoir. Puis reprit sa route vers chez ses parents, tout en lisant les colonnes du canard.

" Une quatrième femme, se volatilise dans la nature.
Ce midi, dans la ville d'ONSE LES VAGUES, les services de police ont été avertis de la disparition d'une jeune femme de 21 ans. Celle ci, partit de chez elle la veille pour son travail à 3 kilomètres de son domicile, n'est pas rentré chez elle, et n'est pas reparut. Il semble que celle ci ne soit jamais arrivée sur les lieux de son entreprise. Tous les moyens sont mis en œuvre pour éclaircir ce mystère."

Malaurie releva la tête, et referma le journal. Elle se pressa, et arriva bientôt chez elle. Elle se débarrassa de sa veste, et tendit le journal à son père.

" Tiens c'est l'édition du soir j'ai pensé que sa te tenterai."

Monsieur PALTIN prit les papiers et l'ouvrit. En voyant l'article, il releva la tête

" Tu ne l'as pas acheté pour moi. Mais pour cet article, non? demanda-t-il.
- Euh? Oui je dois avouer que oui.
- Je me doute.
- J'étais au courant tu sais? On l'a su au bureau en début d'après midi."


Le téléphone de Malaurie retentit. La jeune fille se précipita dans sa chambre et décrocha.

" - Allo?
- Allo, Malaurie?
- Ah Laurent. Comment va?
-(ça va. Enfin autant qu'on puisse aller.
- Oui je comprends. Jeanne m'a dit.
- Oui je sais. Dit moi nous sortons ce soir tu veux venir avec nous?
- Euh il faut que je voie avec mes parents mais normalement ça ne devrait pas poser de problèmes.
- tu me confirme?
- Ok pas de souci.
- à toute alors.
A toute."

Elle raccrocha, puis redescendit. Elle entra dans la cuisine et après avoir discuté avec sa mère, elle remonta dans sa chambre, envoya un message à Laurent, lui fixant rendez vous, et se prépara.
Vers 20 heures 30, elle sortit et remonta la rue. Après avoir fait plusieurs centaines de mètres, elle s’arrêta, et s'assit sur un banc.
Elle attendit là, que ses amies la rejoignent. Cependant, après plusieurs minutes, ne les voyant pas arrivée, elle se leva et fit quelques pas. En regardant sa montre, et vint se rassoir.
Une dame vêtue d'un ensemble de cuir, s'approcha d'elle, et lui adressa la parole.

" - bonsoir.
- Bonsoir répondit Malaurie furtivement.
- Vous auriez l'heure mademoiselle s'il vous plaît?
- Euh oui, il est 20 heures 45.
- Merci, bonne soirée.
- bonne soirée."

Malaurie regarda cette femme s'éloigner lentement. Elle sentait à nouveau se sentiment bizarre. Comme si cette femme l'avait réveillé.
Une camionnette passa devant elle, et la femme monta à son bord. Le véhicule tourna le coin de la rue, et disparut.
La jeune fille resta prostrée son esprit navigant dans ses images troubles.
Soudain Elle entendit un bruit derrière elle. Elle se retourna brutalement, et ne vit rien. Elle promena son regard autour d'elle, mais tout était calme. Elle se rassit. Sa main vint toucher une demi-feuille de papier.

" Mais cette feuille n'était pas là il y a juste 30 secondes? Se demanda-t-elle?"

Elle prit la feuille de papier, et lu juste les trois lettres S A D inscrites en noir sur le blanc de la feuille.
Cet évènement l'ébranla. Qu’est ce que voulait dire ce sigle? Comment cette feuille de papier avait pu arriver à côté d'elle sans qu'elle ne s'en rende compte?
Elle jouait avec le papier tout en essayant de répondre à ces questions, lorsqu'elle entendit un cri à quelques dizaines de mètres d'elle.
Elle tourna la tête, et vit Laurent et Jeanne s'approchaient. Elle rangea rapidement le papier dans son sac, se jurant de ne pas parler de cet évènement à quiconque, avant d'avoir trouvé des réponses correctes à ces questions.
Elle se leva, rejoignit ses amis, et après les avoir salués, ils partirent tout trois en direction d'un petit bar restaurant dans lequel ils passèrent la soirée.
Vers Minuit, ils ressortirent, et Jeanne et Laurent raccompagnèrent Malaurie devant sa porte. Après s'être embrassé, les trois amis se séparèrent, et Malaurie regagna sa chambre.
Elle cru mourir de frayeur lorsqu'elle s'assit sur son lit et qu'un bout de papier tomba par terre.
Elle le ramassa, et vit en lettre majuscules, les trois mêmes lettres S A D marquées en noir.
Elle se releva en hâte, et ouvrit son sac pour vérifier que le papier qu'elle avait trouvé sur le banc était bien celui qu'elle venait de ramassé.
Son angoisse fut à son paroxysme lorsqu'elle découvrit que le papier trouvé sur le banc, était bien dans son sac.
Elle compara fébrilement les deux papiers, ils étaient identiques. Ses doigts se crispèrent sur l'oreiller. Elle mit les papiers dans son sac, et le ferma.
Elle se coucha enfin, et après avoir tourné dans son lit à la recherche du sommeil pendant 2 heures, elle finit par s'endormir.
chapitre 3. psychose, folie, ou cauchemard?

Malaurie se réveilla complètement en sueur. Elle crut tout d'abord, qu'elle n'avait pas entendu l'appel strident du réveil. Elle tourna la tête vers celui-ci, et lu avec soulagement, qu'il marqué 5 heures 55. La nuit qui venait de s'achever pour elle, avait été pleine de rêves étranges, où se mêlaient les articles de journaux, les papiers sur lesquels étaient inscrites les trois lettres S A D si mystérieuses, des visions étranges de femmes aux silhouettes imprécises.
Elle s'étira précautionneusement, encore toute apeurée de la nuit qu'elle venait de passer.
Elle se redressa lentement, et posa un pied par terre, puis l'autre.
Elle se leva et fit quelques pas prudents, comme si elle craignait de tomber.
Elle prépara ses affaires et passa à la salle de bain. En ressortant de cette dernière après avoir prit sa douche et s'être habillée, elle ressentit quelque chose en elle de bizarre. Comme si il allait lui arrivait quelque chose.
En arrivant dans sa chambre, elle passa devant son miroir, et y jeta un coup d'œil. L'image de son visage la surprit. Ses traits étaient tirés par la fatigue, et l'angoisse. Elle tenta de se maquiller afin de dissimuler les marques, et les cernes de son visage.
Elle qui d'habitude ne passer pratiquement pas de temps à décorer son visage, prit ce jour là plus de 20 minutes.
Lorsqu'elle rejoignit son père à la cuisine celui-ci la fixa longuement.

" - qu'est-ce que tu nous as fait? Dit-il en la dévisageant.
- Rien de spécial pourquoi?
- C'est nouveau de se peindre la figure de cette façon?
- Ben c'est rien papa. Répondit la jeune fille, troublée, et tentant de cacher son stress. Toutes les filles se maquillent comme ça.
- Enfin d'habitude tu n'es pas comme ça? C'est la première fois que je te vois dans cet état là."


Le reste du petit déjeuner se déroula dans un silence en disant long sur l'angoisse de la jeune fille, et la surprise de son père.
Lorsque Malaurie monta à côté de son père dans la voiture, celui-ci démarra. Quelques minutes plus tard, il se tourna vers sa fille, et lui dit en la fixant dans les yeux.

" - qu'est ce qui ne va pas ma puce?
- Rien papa. Pourquoi demandes-tu ça? répondit Malaurie gênée.
- Arrêtes ton cinéma Malaurie. Je te connais Je sais très bien que habituellement tu n'aime pas ces masques de peinture que se mettent les jeunes filles de ton âge Alors?
- Mais, mais, euh, rien, tout va bien.
- Je t'ai demandé d'arrêter Malaurie. dit Monsieur PALTIN en haussant le ton. Tu sais qu'en agissant de la sorte, tu te fais du mal, mais tu fais du mal aussi à ta mère, et à moi. Et si tu veux savoir, tu feras aussi mal à Jean. Alors dit moi ce qui t'arrive.
- Mais rien papa. S’exclama Malaurie prête à fondre en larmes.
- Bon et bien si tu ne veux vraiment pas en parler c'est tout. Mais Ne viens pas dire que nous ne nous soucions pas de toi et de ce qui t'arrive."

Le silence s'installa entre le père et la fille, créant entre eux, une barrière glaciale.
La voiture s'arrêta devant les bâtiments de l'université, et Malaurie descendit. Elle fit signe à son père et celui ci repartit.
Elle essuya une larme qui venait d'échapper à son contrôle, et partit vers l'un des bâtiments.
Lorsqu'elle entra dans l'amphithéâtre, il n'y avait que quelques étudiants. Elle prit place sur l'un des sièges, et sortit de son sac, les affaires dont elle avait besoin.
Elle décida, qu'avant son cours et que les étudiants n'emplissent les lieux, elle examinerait les deux feuilles de papiers qu'elle avait trouvés.
Elle les sortit donc de son sac, et les mis côte à côtes. Les lettres apparaissaient clairement dessinées et complètement identiques les unes par apport aux autres. Elles mesuraient environs 5 centimètres de haut et avaient été imprimée puis surlignée semblait-il à Malaurie.
Bientôt la foule des étudiants commença à investir les sièges autour d'elle. Elle rangea précieusement les deux feuilles de papiers. Elle réfléchissait à tout ça, lorsqu'une évidence lui traversa l'esprit. Si elle avait trouvé l'une des feuilles chez elle, et plus particulièrement sur son lit, c'est que celle ci lui était destinée directement, et donc si elle avait trouvée l'autre feuille, ça n'était donc pas un hasard.
La salle était maintenant quasiment pleine, et le professeur était arrivé et s'était placé devant son pupitre. Il alluma le projecteur, et Malaurie en voyant l'image qui s'affichait, faillit hurler de surprise.
Elle crut qu'elle allait tomber inconsciente. Sur l'écran, apparaissaient les trois lettres S A D en grand, clairement dessinées, parfaitement lisible.
Le professeur prit le micro, et s'excusa en grommelant sur la personne qui avait du, selon lui oublié cette feuille. Il la retira et les lettres disparurent. Il commença son cours après avoir mis son premier schéma sous la lampe du projecteur.
À la fin du cours, Malaurie, tremblante, descendit les escaliers, et rejoignit le pupitre du professeur. Celui ci rangeait ses affaires, et ne la vit pas immédiatement.
Elle lui adressa la parole timidement.

" - S'il vous plaît?
- Oui, dit le professeur en tournant la tête. Vous désirez?
- excusez-moi monsieur, mais j'aimerai pouvoir récupérer, la feuille qu'il y avait dans le projecteur au début du cours.
- Pourquoi cela? C'est vous qui l’y avait mis? Demanda le professeur en la dévisageant.
- Non monsieur, Mais je crois que je sais qui, et j'aimerais la récupérer afin de lui rendre.
- Et bien si vous le voulez mademoiselle. La voici. Dit le professeur en tendant la feuille.
- Merci monsieur. Merci beaucoup. Rougit Malaurie. Euh j'ai une autre question s'il vous plaît.
- Je vous écoute.
- Connaissez-vous la ou les significations, des sigles de ce type? demanda la jeune fille en remontrant les trois lettres.
- Euh? Ma foi, non. répondit-il après avoir réfléchis pendant quelques secondes. Je ne connais pas de sigles comme ça. Pourquoi?
- Euh non pour rien. Merci encore monsieur, bonne journée."

Malaurie s'éloigna, rejoignit sa place, plia délicatement la feuille qu’elle venait de récupérer, et la rangea soigneusement avec les deux autres.
Elle sortit de l'amphithéâtre, et rejoignit son cours suivant.
La journée passa tranquillement, et Malaurie oublia pendant quelques heures les pensées
Bizarres, qui la traversaient maintenant depuis plusieurs jours.
Elle vit rapidement Jean, au moment du déjeuner, mais ne lui parla pas des étranges découvertes qu'elle avait faites.
Celui-ci l'informa qu'ils avaient été invités par un de ses amis à une petite soirée, le jour même. Ils convinrent donc d'un lieu et d'une heure de rendez-vous.
En repartant en cours, Elle vit des hommes collant des affiches sur les murs des bâtiments, sur lesquelles on pouvait voir les photos des quatre jeunes filles disparut, en dessous desquelles un texte invitait toute personne ayant des informations sur l'une ou l'autre, à contacter les services de police.
Cette image se grava automatiquement dans la mémoire de Malaurie. Pourquoi elle n'aurait pas su le dire. Mais cette image était encrée en elle.
À la fin de la journée, elle reprit le métro, pour rentrer chez elle. Machinalement, elle acheta comme la veille le journal. Afin de voir si d'autres informations étaient parues sur l'affaire qui la troublait.
Elle s'assit dans le bus et ouvrit le journal en le parcourant. Un article l'intéressa tout de suite.
Elle lu à mi voix :
" Du nouveau, dans l'affaire des disparitions.
D’après plusieurs sources d'informations, de multiples disparitions ont déjà lieu, dans plusieurs régions du pays. Celles-ci, seraient encore non expliquées, et non résolues. Les victimes seraient toujours des jeunes femmes entre 18 et 30 ans. En ce qui concerne les disparitions survenues dans la région même, une campagne de sensibilisation et d'appel à témoin a été déployée."

Malaurie releva la tête. Le bus ralentissait et s'approchait de l'arrêt où celle-ci devait descendre. Elle se leva et s'approcha de la porte. Elle descendait les quelques marches qui lui donner accès à la sortie du bus, lorsque son regard tomba sur la silhouette d'une femme qui ne lui semblait pas inconnue. Après une fraction de seconde, elle reconnue la silhouette en question.
Il s'agissait bien de la femme vêtue de cuir, qui la regardait, et qui était assise à quelques mètres d'elle. Elle fut si troublée de cette vision, qu'elle faillit ne pas pouvoir descendre du bus, avant que les portes ne se referment.
Lorsqu'une fois sur le trottoir, et que le bus fut parti, elle reprit son chemin, gardant dans la tête l'image de cette femme mystérieuse.
En arrivant chez elle, elle eût la conviction, que cette femme avait un lien avec les feuilles qu'elle avait trouvé. Pourquoi? Elle ne savait pas le dire ni le prouver, mais elle en était convaincue.
Elle prévint sa mère, de sa sortie du soir avec Jean, et monta dans sa chambre afin de se préparer avant celle ci.
Elle déposa son sac sur le bureau, et s'assit sur son lit. Elle se dévêtit, afin d'être alaise, et s'allongea.
Sans s'en rendre compte, elle s'endormit pendant quelques minutes. Lorsqu'elle se réveilla, elle sursauta en voyant l'heure que marquait son réveil.
Elle se leva, et une feuil de papier tomba de son lit. Tout comme la veille elle la ramassa, et fut plonger dans un trouble immense et sans fond, lorsqu'elle vit les lettres S A D sur la feuille qu'elle tenait dans les mains, et au dessous de celles-ci, juste marquer à l'encre rouge, -3 heures.

Elle ne comprenait pas ce que cela voulais dire, mais elle sentait que malgré le danger que cette situation laissait paraître, le temps qui la séparait de l'explication de tous ces soucis, diminuait, et était toute proche.
Elle décida que même si cela pouvait être dangereux, elle s'était promis de savoir ce qui se passait, et elle le ferait, même si son angoisse et son stress lui commandait de ne pas bouger. Elle décida également de n'en parler à personnes, afin de ne pas risquer d'être encore une fois surprotéger, et qu'on l'empêche de faire ce qu'elle avait décidé.
Elle rangea donc la feuille avec les autres dans sons sac, et passa sous la douche afin de se rafraîchir, revint dans sa chambre, s'habilla d'une tenue plus décontractée, et rajusta son maquillage. Elle jeta un coup d'œil à son réveil, et finit de se préparer. Elle prit enfin son sac et sortit.
Une fois dans la rue, elle se dirigea tranquillement vers le point de rendez vous qu'elle avait fixé avec Jean. Les rues étaient désertes, à cette heure de la soirée, dans cette petite ville de banlieue, l'activité n'était pas importante.

En passant dans une rue tranquille, bordée de petits arbre, et longeant de part et d'autre des terrains de sports déserts, elle se dit qu'elle avait peut être mal agit en ne disant rien à personne, et que pourquoi pas, elle en parlerait à Jean, lorsqu'elle le retrouverait tout a l'heure. Elle était dans ses pensées, lorsque soudain, elle entendit, un bruit derrière elle, puis sentit quelque chose qui venait se poser sur son épaule.
Elle se tourna, croyant que c'était Jean qui l'avait rejointe, mais elle s'arrêta et ouvrit des yeux d'effarement en voyant debout devant elle, une silhouette de femme, recouverte de latex noir, des pieds à la tête.
La silhouette s'approcha, et Malaurie, paralysée par la peur n'esquissa pas le moindre mouvement.
La silhouette tendit la main et la saisit par le bras. Malaurie voulut se dégager, mais deux autres mains la saisirent tan disque qu'une troisième vint se mettre sur sa bouche. Elle crut mourir de peur, d'affolement, quand elle réalisa qu'elle ne pouvait plus bouger du tout, maintenue sur place, d'une part par la peur qui verrouillait le moindre de ses muscles, et d'autres part, par les mains qui la tenaient solidement. Elle sentit subitement, une piqure aiguë dans sa fesse, et entendit faiblement, venant de derrière elle, une vois de femme, lui murmurant dans l'oreille:
" Bienvenue Malaurie, dans le réseau SAD."

En entendant ces paroles, elle avait toujours devant les yeux ce corps de femme, dans cette tenue de latex noir, A peine deux secondes plus tard, l'image devant ses yeux s'évanouit, ne laissant plus que du noir, et son corps retomba inanimée.

Vers 21 heures, Jean, ne voyant pas arrivée sa petite amie, démarra sa voiture, fit le trajet entre le point de rendez vous et le domicile des parents de Malaurie, croyant la rejoindre, sans succès. En arrivant devant le domicile, il appela sur son téléphone portable, mais il n'eût que la voix de son amie, lui répondant qu'elle n'était pas joignable et qu'il devait laisser un message.... Il raccrocha.
Il sorti du véhicule, et sonna à la porte.
Il fut surpris d'apprendre que son amie était partie pour le rejoindre. Il se dit donc qu'elle avait dû passer par un autre chemin, et après avoir remercier madame PALTIN, il remonta en voiture et redémarra.
chapitre 4. la jeune fille.

Un franc soleil se levait sur la ville. Les rues se gorgeaient de lumière et de chaleur apportés par le doux climat de ce mois de juin.
Monsieur PALTIN était attablé et prenait son petit déjeuner. Silencieux, il buvait son café, lorsque le téléphone sonna.
Il se leva et décrocha.

" - Allo. Dit-il.
- Bonjour Monsieur. C'est Jean. Dit Jean l'air embarrassé.
- Ah bonjour Jean. Tu es bien matinal? Demanda Monsieur PALTIN étonné.
- Et bien je voulais savoir si Malaurie, était rentré ou pas?
- Malaurie? Euh oui je crois? Pourquoi? Elle n'était pas avec toi hier?
- - C'est à dire que... ET bien Nous nous étions fixés rendez vous, mais elle n'est pas venu. Je suis donc venu chez vous, et votre épouse m'a dit que Malaurie était sortie. J'ai donc fait le chemin en sens inverse, mais je ne l'ai pas trouvé. J'ai tenté de la joindre sur son téléphone, mais elle n'a pas répondu. J'ai cru qu'elle ne voulait pas me voir.
- Ah? C’est bizarre ça. Pourquoi crois-tu qu'elle ne voudrait plus te voir?
- Je ne sais pas. Mais pour tout vous avouer, depuis quelques jours, elle n'est pas comme d'habitude.
- Oui je l'avais remarqué également. Ne quitte pas je vais voir si elle est dans sa chambre, ou si elle est à la salle de bain."

Monsieur PALTIN posa le combiné, traversa le couloir, monta les escaliers, poussa la porte de la chambre et y entra en disant :
"Malaurie, Jean au télé...."

Il s'arrêta stupéfait de constater que la chambre était vide, et que le lit n'avait pas été défait.
Il fit volte face en entendant un bruit derrière lui.

" - qu'est-ce que tu fais? Lui demanda sa femme.
- Je cherche Malaurie, il y a Jean au téléphone pour elle.
- Elle n'est pas dans sa chambre?
- Non.
- C'est qu'elle est à la salle de bain alors."

Madame PALTIN frappa à la porte de la salle de bain, et poussa la porte en disant d'une petite voix:
" Malaurie, ma chérie, téléphone pou..."
Elle s'arrêta bouche baie.
Son mari la vit se retourner, très pâle.

" - Elle, elle n'est pas là. murmura-t-elle.
- Comment ça? Dit-il.
- Elle n'est pas à la salle de bain. répondit-elle.
- Où est-elle alors.
- Je ne sais pas. Elle n'était pas avec Jean hier soir?
- Non il la cherchait mais il ne la pas trouvée. C'est pour ça qu'il a appelé.
- Mais alors! s'exclama Madame PALTIN, où est-elle?
- Je n'en sais rien. Je viens de te le dire! répondit Monsieur PALTIN qui commençait à perdre ses moyens."

Il redescendit et reprit le téléphone.

" Jean? dit-il. Elle n'est pas ici.
- Bon. C'est ce que je redoutais.
- Pourquoi dis-tu ça Jean.
- Je dois vous dire qu'elle m’avait parlé de quelques choses. Elle ne voulait pas que j'en parle. En fait c'est par apport à ces disparitions.
- Disparitions? Mais lesquelles?
- Celles dont tout le monde parle monsieur. Qui font la une des journaux.
-Et bien?
- Elle voulait savoir ce qui se passait vraiment, d'après ce qu'elle disait, elle sentait, que ces disparitions, n'étaient pas hasardeuses, et qu'elles étaient liées par un point commun. Elle disait qu'elle trouverait ce point commun, même si c'était dangereux. Que sa vie, allait changer, elle le sentait, et que ses disparitions, n'y étaient pas étrangères.
- Tu crois que...
- Je n'en sais rien monsieur. Je ne sais pas quoi penser. Mais si elle n'a pas donné de signe de vie avant ce midi il va falloir appeler les autorités d'après moi. Mais j'espère sincèrement que nous n'en arriverons pas là.
- Bien, oui, je crois que tu as raison. Dit Monsieur PALTIN en frémissant, et ne sachant plus trop quoi penser, troubler par la situation. Je me permettrai de te rappeler avant ce midi pour voir si tu as des nouvelles.
- Oui Monsieur."

Après avoir saluer Jean Monsieur PALTIN raccrocha. Il remonta voir sa femme, et lui exposa les faits. Il la prit dans ses bras Pour la calmer, lorsque celle-ci fondit en larmes. Puis l'heure tournant, et étant déjà en retard, il dû se résoudre à partir pour son travail.

Un glissement, suivit d'un bruit furtif, fit revenir Malaurie, à la réalité. Elle se sentait bien. Ses yeux étaient plongés dans l'obscurité, elle ne ressentait plus rien. Elle se dit qu'elle était comme dans une bulle.
Peu à peu, les muscles de son visage, de son cou, de ses bras retrouvèrent très lentement une certaines consistance. Ce qui la surprit, ce fut un frisson qui la parcourut.
UN bruit vint raisonner dans son oreille, et se propagea au plus profond de son crâne. Elle gémit de douleur. Elle fut stupéfaite d'entendre, cette plainte qu'elle venait de produire, complètement étouffée.
Elle sentait à présent quelque chose la gênait dans sa bouche, et sur ses yeux. Elle tenta de bouger la tête, elle n'y parvint pas.
Un courant d'air vint courir le long de son corps, effleurant sa peau avec une facilité déconcertante.
Quelques minutes de plus, et elle sentait des obstacles, lui bloquants les bras, le corps, le cou, et la tête, et ne lui permettant aucun mouvement.
Le passage d'un autre souffle d'air sur son corps, vint lui apporté la conviction qu'elle n'était plus vêtue, et donc que son corps était à nu.
Elle tressaillit, lorsqu'une voix douce vint tomber dans le creux de son oreille gauche.

" Bonjour Malaurie, et bienvenue parmi nous."


Elle ne répondit pas, gênée par une forme étrange qui envahissait sa bouche, et lui paralyser totalement celle-ci.
Malaurie, frissonna de nouveau, et bientôt se mit à grelotter.
Elle sentit, après le passage d'un nouveau courant d'air sur son corps, une sensation de chaleur l'envahir. Un voile venait de tomber sur son corps, et couvrait ses épaules.
La jeune fille ne sentait pas ses jambes, et était encore un peu assommée pour y prêter attention.
Le silence qui habitait l'endroit où se trouvait Malaurie, n'était troublé que par la faible respiration de la jeune fille.
Lorsque l'esprit de Malaurie fut complètement d'aplomb, Elle tenta de remettre dans l'ordre les derniers événements.
Elle revit Jean, et s'entendit lui dire, qu'elle le retrouverait le soir. Puis elle se vit dans la rue marchant, et s'arrêtant surprise d'être attrapée par le bras. Elle se vit en face de ce masque noir de latex, et se vit saisir par plusieurs mains, sorties de nulle part. Elle se vit immobile, se laissant faire, complètement paralysée par la peur, puis elle vit son corps se recroqueviller sur lui même, puis tombé lentement au sol, inanimé.
Son esprit ne lui rendit qu'une image noire, symbolisant l'inconnu, et lui faisant comprendre qu'elle n'en saurait pas plus.

Elle avait remonté se fil fragile d'images assez imprécises dans sa mémoire, lorsqu'elle entendit distinctement un bruit, puis une voix.

" - Comment va notre nouvelle venue?
- bien madame, elle semble revenir petit à petit.
- Très bien. Je te conseille de ne pas trop tarder à la rassurer, et à lui expliquer le fonctionnement.
- Bien madame."

Un bruit puis plus rien.
La voix qui était arrivée puis repartit, elle l'avait déjà entendu. Où? Elle n’aurait pas su le dire comme ça.
Elle sentit quelque chose près de sa tête, et petite à petit la lumière reparut à ses yeux.
Elle sentit ensuite la forme qui lui emplissait la bouche, s'évanouir lentement, puis disparaître.

Ne pouvant toujours pas bouger la tête, elle ne pu regarder que devant elle, et ne vit qu'une grande source de lumière devant ses yeux.
Elle tenta de parler, mais il n'eût que des sons gutturaux qui ne sortirent de ses lèvres.
Pour réponse à son appel informe, elle vit apparaître dans son champs de vision, le visage d'une jeune femme, qui devait être encore moins âgée qu'elle, surmontée d'un bonnet blanc.

" Bonjour Malaurie, dit la jeune femme, d'une voix douce et timide.
- Euh, euh.... Tenta de répondre Malaurie sans parvenir à sortir le moindre mot.
- Ne te fatigue pas inutilement s'il te plaît. reprit la jeune femme.
Tout d'abord, comme je me dois de le faire, je te souhaite la bienvenue parmi nous, dans le réseau SAD.
Je suis Coralie. Je suis là pour t'aider."

Malaurie regarda la jeune femme, des interrogations pleins les yeux, et tenta vainement de parler.

" Chut.... Dit La jeune femme. Tu va t'épuisée. Je vais tout t'expliqué.
Tu es ici, par la volonté des responsables du réseau, afin de te faire découvrir ou redécouvrir ton corps et ton esprit, tel qu'ils le sont vraiment. Pour cela, Pour toi, la première étape, est de passer les examens d'admission, au niveau médical, et psychologique. Ensuite tu évolueras dans l'une des équipes, dont je fais partie, et tu pourras découvrir tous les trésors de ton corps et de ton esprit.
Saches que quoi qu'il en est, et que tu sois admise ou non, le réseau SAD, sera ta demeure jusqu'à la fin.

Tu as reçu une dose de tranquillisant, qui te permettras de t'habituer et de passer les examens dans des conditions moins dures pour toi, mais qui te priverons de l'usage de tes jambes pour l’instant. Ne t'en fais pas, je serai là moi, ou l'une de mes amies, pour t'accompagner dans ta progression, et dans ton parcours au sein du réseau."

La jeune fille s'arrêta et fixa Malaurie dans les yeux. Elle se pencha, puis vint déposer un baisé sur la bouche de la jeune fille paralysée par la terreur, et par les paroles qui venait de lui parvenir.

" Il va être temps de dormir maintenant. déclara la jeune femme. Je vais aller chercher une amie afin que nous te préparions et t'installions pour ta première nuit dans le réseau."

Joignant le geste à la parole, la jeune femme s'éloigna, sortit de la pièce, et revint bientôt accompagnée d'une autre jeune femme. Toutes deux, délivrèrent partiellement Malaurie des sangles qui l'entravaient, la lavèrent, lui installèrent un lange, puis une culotte de pvc. Elles la soulevèrent après l'avoir débarrasser du reste de ses sangles, et vinrent la porter dans un bac transparent, posé sur une table roulante.
Elles la sanglèrent à nouveau, afin que Malaurie ne puissent pas esquisser le moindre mouvement, vinrent lui poser un masque qui lui recouvrit intégralement le visage, et vinrent pousser la table afin de venir la placée à côté d'autres table semblables, sur lesquelles étaient également posé des bacs transparents, contenant d'autres jeune filles endormies.
Elles vinrent relier le masque de Malaurie à une machine, en prenant soin de passer le tube qui faisait cette liaison, dans le trou situé dans le couvercle, puis vinrent refermer le bac en le verrouillant par un cadenas.
Elles éteignirent les veilleuses, puis disparurent.
Malaurie, seule, enfermée dans son bac, encore assommée par les derniers évènements, et le traitement qu'on lui avait administré, s'endormit très vite.
chapitre 5. premier jour.

Tel un petit animal sortant de sa période d'hibernation, Malaurie s'éveille après sa nuit. Elle garde prudemment les yeux fermés, et se persuade qu'elle est en train de rêvée, qu'elle va bientôt se réveiller dans son lit, et même trouver Jean à ses côtés.
Elle se sent effroyablement bien, elle a chaud sans être étouffée par la transpiration, elle se sent protégée enfermée qu'elle est dans ce coffre inviolable. Elle est détendue. Lorsqu'elle y pense, l'apparition de cette jeune fille, qui lui a en quelque sorte promis bonheur, joie, et épanouissement, est un signe assez positif en soi. Les seuls détails qui lui paraissent négatifs et qui la tracassent, sont qu'elle va devoir être admises parmi une élite, comme si le bonheur était réservé à une catégorie de gens en particulier, et qu'elle devrait se montrer digne d'en faire parti. Chacun n'avait-il pas droit à sa part?
Ce qui la consoler tout de même, c'est qu'elle serait aidée dans son parcours, d'après ce que lui avait dit cette mystérieuse jeune fille.
>Elle en était là de ses réflexions, lorsqu'elle entendit un bruit non loin d'elle. Le bruit ne venait pas de l'intérieur de sa prison, si on pouvait appeler ça comme ça. Elle n'osa pas ouvrir les yeux pour regarder. Elle avait au fond d'elle, la peur que tout ça s'évanouisse, s'envole en fumée, et qu'elle se retrouve comme tous les jours dans sa chambre, seule avec elle-même.
Elle se décida enfin, en se disant qu'elle devrait bien le faire à un moment ou à un autre.
Elle fut stupéfaite de réaliser que malgré qu'elle ait les yeux grands ouverts, ses yeux ne lui renvoyèrent qu'une image noire. Elle comprit qu'elle se trouvait déjà dans la réalité, et non dans un rêve. Ceci la fit frissonner à la fois de peur, mais aussi d'un désir énorme.
Un flash lui revint soudain, et elle se souvint que la jeune fille, lui avait mis un masque sur le visage, avant de la sangler. Impossible pour elle de ce fait, de voir quoique ce soit, et de bouger la tête.
Elle se résigna donc à attendre, impuissante, et se laissa entraîner dans ses pensées.
Après une durée qu'elle ne pouvait définir, un bruit tout proche d'elle la ramena à la réalité.
Ses oreilles détectèrent un léger bruit de glissement, et elle perçut que l'on faisait coulisser le couvercle de la boîte dans laquelle elle se trouvait.
Une main lui frôla la joue, et le masque qu'elle avait sur le visage se décolla lentement. La lumière faible de la pièce apparut. Un visage se dessina dans le champ de vision de Malaurie. Il s'agissait de celui de la jeune fille.

" - Bonjour Malaurie. Dit la jeune fille.
- Bonjour. Parvint à articuler Malaurie.
- Ah je vois que ta bouche n'est plus sous le coup du traitement. C'est un bon point.
- Mais, Mais?
- chut. Je vais t'emmener pour que tu fasses ta toilette et que tu puisses manger avec Mathilde et virginie, et on se verra après pour parler si tu veux.
- Oui, oui je veux bien. Souffla Malaurie."

La jeune fille sourit. Elle débloqua la table roulante sur laquelle était posé le bac dans lequel se trouvait encore Malaurie, et la poussa pour la guider dans une pièce non loin de là.
Dans la pièce dans laquelle Malaurie fut conduite, attendait deux autres jeunes filles, vêtues exactement comme celle qui prenait soin d'elle.

" - Virginie, Mathilde, voilà Malaurie, arrivée hier soir. Je vous la laisse et la confie.
- Merci Coralie. Répondit une des jeunes filles.
- Mais dit moi, tu fais le travail de Laura et Juliette? Dit l'autre jeune fille.
- Oui, répondit Coralie, elles sont en séance avec madame Diane et madame Armelle. Je suis donc chargée de faire leurs tâches ce matin. Tant qu’elles sont occupées. Bon aller je vous laisse. A toute à l'heure."

Coralie sortit rapidement.
Malaurie resta donc seule avec les deux jeunes filles.
Toutes deux lui sourirent.

" Bonjour Malaurie, je me prénomme Mathilde, et voici Virginie, dit l'une des jeunes filles. Nous allons faire ta toilette, te préparer, et te donner à manger."

C'est ainsi que Malaurie, fut dessangler, sortit de son bac, déposée sur une table, débarrassée de son lange, lavée intégralement.
Elle fut ensuite redressée, et pendant que Mathilde la maintenait, elle sentit Virginie lui passait une solution dans le bas du dos, avant de recevoir une aiguille au même endroit. Elle souffla et gémit longuement en sentant l'aiguille percer sa peau.

" Chut, chut, dit Mathilde. C'est tout. C’est simplement pour tes jambes."

Virginie retira l'aiguille, et passa à plusieurs reprises une compresse sur la zone qu'elle venait de piquer.
Elle fit signe à Mathilde qui rallongea Malaurie. Celle-ci se laissa faire, à la fois choquer, mais aussi troublée de la manière dont on prenait soin d'elle.
Les deux jeunes filles finirent de la préparer, elles lui remirent un lange puis une nouvelle culotte de pvc, et lui enfilèrent une longue blouse de satin. Elles lui mirent des chaussons et un bonnet de la même matière, sur lequel on pouvait lire les trois lettres SAD.
Elles approchèrent ensuite une table roulante et après avoir attaché au cou de Malaurie un long bavoir, lui donnèrent à manger, comme elles l'auraient fait à un bébé.
Une fois la ration de Malaurie finit, elles lui enlevèrent son bavoir, et la placèrent sur un fauteuil, dont le dossier était un peu incliné, et l'y sanglèrent, et vinrent recouvrir les jambes de la jeune fille d'une couverture.

Mathilde appuya sur un bouton, et bientôt une quatrième jeune fille, que Malaurie n'avait pas encore vu, arriva.


"- Tiens Juliette, la séance est finie? Demanda Mathilde.
- Oui et quelle séance! s'exclama Juliette, en souriant. J’en tremble encore.
- Voici Malaurie, qui est arrivée hier soir.
- D'accord. Bonjour Malaurie, moi c'est Juliette. Je vais t'emmener. Aller on y va. A toute à l'heure les filles!"

Juliette partit donc en poussant le fauteuil sur lequel Malaurie était solidement arrimée.
Elles traversèrent de longs couloirs, et de nombreuses pièces. Pour Malaurie, ce qu'elle vivait depuis la veille, lui semblait complètement irréel. Elles arrivèrent bientôt dans une pièce de taille moyenne. Juliette vint positionner le fauteuil de façon à ne pas gêner la circulation dans la pièce, et laissa Malaurie Seule.
Elle se mit à réfléchir, à ce qui lui arrivait.
Ce qui lui paraissait encore irréel il y avait 3 minutes, lui paraissait absurde, voir dégradant. Certes, elle voulait bien admettre qu'elle ne se sentait pas forcément bien chez elle, et qui lui manquait quelque chose. Mais de là à ce qu'on lui promette le bonheur, en la faisant redescendre au rang de petite fille, voir de bébé que l'on lave, nourrit, et que l'on lange, c'était exagéré. Elle ne comprenait pas pourquoi elle subissait se traitement, à la fois on s'occupait d'elle, et même si elle était rabaissée cela lui faisait plaisir, mais à la fois aussi on la forçait à dépendre à 100% des gens qui l'entouraient et qu’elle ne connaissait pas.
Les minutes qui s'égrainaient lui semblaient des heurs. Les images de ses parents, de ses amis lui vinrent à l'esprit, et une larme perla sur sa joue, lorsqu'elle réalisa, qu’elle ne les reverrait certainement jamais.
Un souvenir lui revint soudain. Elle se revit à l'université, et devant elle, des hommes, collant de grandes affiches, sur lesquelles, se trouvaient les photos des jeunes filles disparut avant elle. Elle voyait à présent, sa photo juste à coté des autres.
Elle pleura doucement.

Les larmes coulaient encore sur ses joues, lorsque Coralie entra dans la pièce.

" Et bien, qu'est-ce qui t'arrives? Demanda Coralie en souriant."


En sanglotant de plus belle, Malaurie expliqua son chagrin, son trouble, et ses questions.
Coralie l'écoutait sans rien dire.
Quand Malaurie se tut, Coralie sortit une compresse, et essuya les joues, et les yeux rougis de la jeune fille.

Après un silence Coralie commença à parler:

" Je comprends ce que tu ressens ma petite Malaurie. J'ai eu les mêmes émotions, et je me suis poser les mêmes questions que toi, il y a environs 1 an. Mais tu verras, que dans quelques jours, voir quelques semaines, tu n'y penseras plus.
Je ne peux pas répondre à toutes tes questions malheureusement, mais tu pourras les poser aux directrices du réseau, que tu rencontreras sous peu.
En fait, voilà la structure de base du réseau : à sa tête il y a trois Dames, à qui nous devons toutes, qui que nous soyons, respect, obéissances, et reconnaissance. Ces dames se nomment Madame Sylvie, Madame Armelle, et Madame Diane. Ensuite nous sommes 6 à la base, 6 jeunes filles, qui devons veiller à la vie proprement dite du réseau, à sa quiétude, et à vous, les nouvelles arrivantes.
Il ya donc Virginie et Mathilde, que tu as rencontré, et qui s'occupent de tout ce qui est hygiène, entretient, c'est donc elle qui sont chargées de te faire ta toilette, de t'habiller.... ensuite Juliette et Laura, que tu as peut être rencontré, qui sont chargées elles de tout ce qui est transport, déplacement, accompagnement. Si tu dois être transférée, ça sera par elle. Et enfin élise et moi, qui sommes chargées de l'écoute, et de l'assistance. C'est à dire d'écouter les nouvelles arrivantes, comme toi, qui ont du chagrin, des questions, qui veulent parler.... Comme on le fait en ce moment.
Et puis après il ya vous, vous les nouvelles arrivantes, qui doivent passées des tests d'aptitudes, afin d'être admises au rang supérieur, c'est à dire, devenir comme moi, ou virginie, ou Juliette.
Celle qui ne sont pas admises, sont placées en secteurs défavorables, on dira, où elles auront un avenir un peu différent. Mais aucune d'entre vous, ne seras mise de côté, admises ou non. Vous connaîtrez juste le bonheur de manière différentes c'est tout.
Si tu es admises, tu auras des séances privilégiées avec l'une des trois dames, voir deux d'entre elles, ou même à l'occasion les trois.
Je ne peux t'en dire plus, car je n'en sais pas plus."

La discussion entre les deux jeunes femmes continua longuement, Malaurie posant des questions, se confiant, et Coralie tentant de répondre aux interrogations de la jeune fille, et l'écoutant.
Coralie expliqua ce qui attendait Malaurie. Des tests psychologiques, des examens médicaux de tout son corps, et si elle en sortait victorieuse, son admission serait validée.

Lorsque Coralie quitta enfin Malaurie, l'après midi touchait à sa fin, et quelques minutes plus tard, elle fut ramenée par Laura, dans une autre pièce.
À la grande surprise de Malaurie, elle constata que dans la pièce dans laquelle elle venait de rentrer, se trouvait d'autres jeunes filles, vêtues de la même façon qu'elle, et tout comme elle harnachées à leur fauteuil.
Le fauteuil de Malaurie fut placé aux côtés des autres, et la jeune fille attendit comme ses camarades, en silence.
Elle dénombra, comme elle s'y attendait, cinq jeunes filles, dont elle, ce qui la convaincue que ses jeunes filles devaient être celles qui avaient disparu.
Quelques heures plus tard, elles furent emmenées chacune leurs tour, auprès de Virginie et Mathilde, qui les lavèrent, leurs donnèrent à manger, et les préparèrent pour la nuit.
Tout comme la veille, Malaurie, fut couchée dans un bac de pvc transparent, et sanglée solidement à celui-ci. On vint également, lui déposer un masque sur le visage. Et on referma le couvercle du bac en le verrouillant. Malaurie savait que ces camarades étaient près d'elle, et cela la rassurait un peu. Elle se détendit en essayant de faire disparaître ses angoisses, et aidé par le calmant que lui avait donné Virginie, elle s'endormit bientôt.
chapitre 6. questionnaire, et premiers examens.

Vers 8 heures, Juliette, arriva dans la pièce où étaient alignés les bacs transparents, contenant les jeunes recrût du réseau.
Un par un, elle les ouvrit, enleva le masque du visage de leurs occupantes, et les guida jusqu'à la salle où les attendaient Mathilde et Virginie.
Lorsqu'elle ouvrit le bac contenant Malaurie, la jeune prisonnière ne se réveilla pas immédiatement. C'est une fois qu'elle eût enlevé le masque du visage de la jeune fille, que celle-ci ouvrit un œil.
Juliette lui sourit. Elle observa pendant une dizaine de secondes, les yeux de Malaurie, jusqu'alors éteints, reprendre de leurs éclats, la bouche s'assouplir, et les joues rosir, comme si elle venait de réinsuffler une dose de vie chez la demoiselle.
Elle la guida ensuite vers Mathilde, et Virginie, et repartit avec la jeune fille qui venait de précéder Malaurie.
Mathilde, et virginie, la dessanglèrent, lui donnèrent à manger, la débarrassèrent de son lange, et la lavèrent intégralement.
Lorsque Mathilde redressa Malaurie, et la maintint par les épaules, la jeune fille, comprenant ce qui allait lui arriver, gémit en bredouillant :

" - Non, non, s'il vous plaît, pas ça.
- Là, c'est tout, murmura Virginie.
- Il faut le faire, c'est tout. Dit Mathilde.
- S'il vous plaît, je vous en supplie. Souffla Malaurie.
- Chut, là, calme-toi. C’est pour tout le monde pareil tu sais? Ça n'est que pour les premiers jours. C'est tout. Expliqua Mathilde avec sérénité. "

Virginie piqua Malaurie, après lui avoir passé une crème dans le bas du dos, puis fit signe à sa camarade, qui rallongea la jeune fille prudemment.
Elles lui réinstallèrent ensuite un lange, et lui réenfilèrent la même tenue que la veille. Elles la replacèrent enfin sur un fauteuil semblable à celui sur lequel Malaurie avait passé la journée précédente.
Juliette ne tarda pas à revenir, poussant un autre bac transparent.
Elle avança le bac vers ses deux camarades, et repartit en poussant le fauteuil sur lequel était arrimé Malaurie.
Comme la veille, Malaurie traversa des pièces, et des couloirs inconnus, pour arriver dans une pièce assez vaste, au centre de laquelle Juliette vint la placée.

" Voilà, annonça Juliette, maintenant il faut que tu attende un peu. Élise, va venir te voir pour te poser quelques questions pour ta fiche de renseignements personnels. Ensuite elle te donnera le programme de ta journée. A toute à l'heure!"

Juliette sortit, laissant Malaurie seule.
Cette dernière, attendit patiemment, la résignation devenant de plus en plus, l'un des principes de base qu'elle savait devoir adopter.
Élise, arriva quelques minutes plus tard. Elle approcha une petite table, et une chaise du fauteuil de Malaurie, et vint s'asseoir auprès d'elle.

" - Bonjour Malaurie, je suis Élise. Dit-elle, en posant sa main sur le bras de la jeune fille. Je dois ce matin te poser des questions sur toi, afin de remplir ce formulaire. Continua-t-elle, en désignant le feuillet qu'elle avait posé devant elle. On commence?
- Euh oui. Répondit timidement Malaurie.
- Tu es bien? Tu veux quelques choses?
- Euh non ça va.
- alors on y va. Ton prénom. Malaurie. Ça je le sais. Ton nom?
- PALTIN.
- Comme ça se prononce? Ta date de naissance?
Ta date de naissance?
- Le 18, 11, 1982.
- D'accord, Tes cheveux sont blonds, tes yeux sont marrons. Tu mesure combien?
- Euh, 1 mètre 68.
- Ok, ton poids?
- 60 Kilos.
- ton tour de poitrine?
- Euh, 105b, je crois.
- bon. Ta pointure?
- euh, 37, 38.
- tu mets quelle taille en vêtement?
- Du 36.
- ok, pour cette partie c'est bon. Dit Élise, en tournant la première page. On rentre dans des questions, plus psychologiques. Tu es prête?
- Euh oui. Balbutia Malaurie troublée.
- quelle est ta couleur préférée?
- - Je ne sais pas trop... Le vert je dirais?
- Bien, qu'est-ce que tu aimes chez les autres?
- Euh, humm, euh, leurs patiences, et leurs sympathie.
- Et chez tes amours, qu'est-ce que tu aimes?
- Euh la tendresse, et...
- ET? reprit Élise. Tu sais ici tu peux tout dire, que ça soit gentil, ou plus brute.
- Euh, je n'ai jamais eu ça, mais je crois que j'aurais aimé si on m'avait brusqué un peu plus.
- ok. Et qu'est-ce que tu n'aimes pas?
- Euh chez mes amants? Euh, la non franchise, la surprotection.
- C'est noté. Quelle est ta qualité principale?
- Euh, et bien je ne sais pas trop. Peut être la douceur, enfin je veux dire, euh, la tendresse que je peux avoir.
- D'accord. Et ton plus grand défaut?
- Je pense que ça doit être mes emportements un peu trop souvent sans raison.
- ok. Maintenant, je te propose des situations et tu me dis comment tu réagis, ou ce que tu fais.
- Euh oui.
- Alors, première situation. Si tu fais une faute, alors que tu es admise dans le réseau, et que tu es appelé chez l'une des responsables, que fais-tu?
- Euh, si je suis fautive, je dirai franchement ce qui s'est passé. Je ne cacherais rien.
- ok. Et si tu es dans le réseau, et si une des responsables te demande quelque chose, que fais-tu?
- Ben, ça dépend ce que sais?
- bon. Et si c'est quelque chose qui ne te plaît pas, voir qui te dégoûte?
- Euh je ne sais pas. Franchement je ne sais pas trop A mon avis ça dépend de la situation.
- Parfait c'est noté. On passe à des questions, plus intimes, pour finir, auxquelles tu n'es pas obligée de répondre, mais je te conseille de le faire quand même le plus possible, ça jouera sans `doute positivement en ta faveur. On y va. Ta première relation sexuelle, tu l'as eu à quel âge?
- Euh, 19 ans.
- Ok. Tu prenais la pilule avant d'arriver ici?
- euh, oui.
- ok. La fréquence de tes rapports intimes?
- euh, à peu près deux à trois fois par semaines.
- as-tu déjà eu des relations, avec des femmes?
- Euh non.
- ça n'est pas dans les questions, mais ça te tenterait?
- Euh je ne sais pas. Peut être.
- Ok quelle pratique refuserais-tu catégoriquement?
- Euh je ne sais pas, je n'y ai jamais trop réfléchis. Mais comme ça, je ne vois pas.
- y a-t-il des choses, des pratiques, qui te dégoûte?
- Euh pas vraiment. Mais je ne connais pas tout. Loin de là.
- C'est bien."

La discussion continua pendant encore plus d'une heure, Élise posant des questions, Malaurie y répondant un peu gênée, et Élise notant ses réponses.
Une fois le questionnaire rempli complètement, Élise se leva et sortit de la pièce pendant quelques minutes. Elle revint, et vint se rasseoir aux côtés de Malaurie.
" - Voilà, j'ai déposé ton dossier de renseignements aux responsables du réseau. Cet après midi, Coralie, et Laura, t'accompagneront pendant tes premiers examens.
- Quels examens?
- Cet après midi se seront des examens assez légers, prise de sang, radios, scanner, prélèvements... Rien de terrible. Demain tu subiras des examens approfondis, mais nous en reparlerons plus tard.
En tout cas, je ne connais pas les critères, mais par apport à tes réponses, tu es bien partie pour être admise tu sais?
- Ah bon?
- Oui, j'ai fais ça avec les autres arrivantes, et certains questionnaires n'ont pas été aussi positifs.
- ça veut dire quoi, aussi positif?
- Juste que les demoiselles n'ont pas répondus forcément aux questions, ou que les réponses qu'elles ont données, me paraissent moins rentrées dans les critères d'admission. Mais ne t'en fais pas. Maintenant, je vais devoir te laisser te reposer. Coralie viendra te chercher pour t'accompagner. À toute à l'heure peut être!"


Élise sortit de la pièce laissant Malaurie seule. Celle-ci ferma les yeux, et rougit intérieurement en repensant à tous les détails qu'elle venait de livré sur elle. Elle se sentait malgré tout bien, un peu libérée d'un poids qui était jusqu'alors dans son esprit. Inconsciemment, elle voulait se prouver qu'elle serait digne d'être admise, dans cet endroit plein de mystère, et où, ses jeunes filles trouvaient le bonheur qu'il leur manquait.

Coralie, et Laura, arrivèrent environs une heure plus tard, et la conduisirent dans une pièce où elles lui firent une prise de sang, ainsi que de nombreux prélèvements de salive, de cheveux.... Elles l'emmenèrent ensuite, dans une pièce où elles la transférèrent sur un plateau et sur lequel elles la sanglèrent, et la passèrent sous le rayon des scanners, et des appareils radiographiques.
Elles la ramenèrent enfin d'après midi, après l'avoir remise et déharnachée sur son fauteuil, dans la pièce où elle avait déjà attendu la veille en compagnie des autres jeunes filles qui tout comme elle, était arrivées récemment.
Elle fut emmenée vers Mathilde et Virginie, par qui elle fut changée, lavée, nourrit, et couchée maintenant, dans son habituel bac transparent. Élise, vint la couvrir du masque, et l'enferma dans son cocon de pvc pour la nuit.
Malaurie, fatiguée de sa journée, et se sentant étrangement de mieux en mieux dans cette atmosphère, s'endormie rapidement.
chapitre 7. la fin des examens.

Dans la pièce de garde du réseau, Virginie, et Laura, finissaient leurs nuits de garde.
Les deux jeunes filles, avaient déjà pris leurs petits déjeuners, ainsi que leurs douches, et avaient revêtu leurs tenues noires et blanches.
Elles se préparaient à commencer leurs journées, en entendant leurs camarades, se lever et passer devant la porte de la pièce afin d'aller se préparer pour la journée qui commençait.
Les deux jeunes filles sortirent de la pièce, et se séparèrent devant celle-ci. Virginie partant vers la salle de toilette, et Laura prenant la direction du dortoir des nouvelles arrivantes. Elle y entra, et se dirigea vers l'un des coffres contenant l'une des jeunes arrivantes. Elle l'ouvrit, retira le masque du visage de la jeune fille, et poussant le bac, elle l'amena dans la salle de toilette, où attendaient Virginie, et Mathilde.
Elle repartit et fit les mêmes gestes avec une autre jeune fille, puis arrivant dans la salle de toilette, elle repartit avec la première jeune fille, solidement attachée sur son fauteuil, et l'emmena dans l'un des secteurs du réseau. Elle revint quelques minutes plus tard et recommença cette tâche, pour chacune des jeunes femmes se trouvant dans le dortoir des arrivantes.
Lorsqu'elle se présenta devant le bac dans lequel dormait Malaurie, elle l'ouvrit, lui enleva délicatement le masque qui recouvrait le visage de la jeune fille, et se plaçant derrière le bac, elle le poussa vers la salle de toilette.
C'est en sentant le bac s'ébranler, que Malaurie ouvrit les yeux, encore embrumés par le sommeil.
Lorsque Laura arriva dans la salle de toilette, et qu'elle laissa Malaurie aux soins de Virginie et Mathilde, La jeune fille n'avait pas encore complètement quitté le royaume des songes nocturnes.
<Les deux jeune filles la dessanglèrent, et vinrent la placer sur la table. Malaurie, l'esprit encore endormi, ne réalisa pas immédiatement ce qui se passait. Lorsque Mathilde l’eût débarrassé de son lange, et qu'elle commença à la laver aidée de Virginie, la jeune fille surprise par la sensation de fraîcheur de l'eau sur sa peau satinée, tourna la tête et ouvrit la bouche d'étonnement.

" - Et bien? Demanda Mathilde en riant, on se réveille?
- Euh, euh, oui, pardon.
- Ne t'excuse pas ma puce, ça n'est pas grave. Dit Virginie, en passant le gant de toilette sur le dos de la jeune fille.
- Euh, oui, euh, je ne sais plus trop quoi quand c'est comme ça.
- Tu sais, dit Mathilde, lorsque tu es avec nous que ce soit Juliette, Laura, Virginie, Coralie, élise, ou moi, tu peux parler comme si tu parlais à des amies très proches. Après tout, si tu réussis les examens, tu seras des nôtres. Tu dois simplement faire attention, lorsque tu es avec l'une des responsables du réseau. Là, tu risques de te faire taper sur les doigts si tu n'es pas irréprochable.
- Oui, et quand on dit taper sur les doigts, continua Virginie en baissant le ton, ça n'est pas qu’une image.
- C'est à dire? demanda Malaurie étonnée.
- Nous ne pouvons pas trop ¨te parler de ça. C'est à toi de le découvrir seule."

La toilette se finit bientôt, et Virginie comme la veille, piqua Malaurie afin de neutraliser les jambes de la jeune fille, en lui précisant qu'au pire ça serait l'avant dernière fois.
Virginie et Mathilde, donnèrent à manger à Malaurie, avant de l'habiller de sa tenue de satin. Elles ne lui mirent pas de lange, en lui précisant que les examens qu'elle allait devoir subir demandaient qu'elle soit nue à cet endroit.

" Tu reviendras plus tard pour que nous en mettions un. Avait dit Virginie."

Laura entra juste quand Mathilde finissait d'arrimer Malaurie sur son fauteuil. Elle emmena Malaurie à travers les couloirs, cette dernière semblait reconnaître de temps en temps, des endroits dans lesquels elle était déjà passée, puis ne reconnaissait plus rien.
Elle arriva enfin dans une salle aux murs blancs, le long desquels étaient rangées de multiples machines. Au centre une longue table d'examens trônait, éclairée par une forte lumière.
Laura plaça le fauteuil juste à côté de la table, et dit :

" Je te laisse, Coralie et Juliette vont arriver pour te finir de te préparer pour tes examens. Bon courage, tu es bientôt au bout."

Elle sortit.
Malaurie seule, considéra la pièce où elle se trouvait, puis son regard tomba sur ses jambes inertes, dont elle n'avait pour le moment plus le contrôle.
La blouse, assez courte, retombait juste sur ses hanches, et ne cachait juste que le haut de son pubis, dévoilant les replis de ses entre cuisses, entre lesquels naissait sa fente intime.
Elle sentit ses joues rosir, en comprenant, que son intimité était à la vue des demoiselles, et de toute personne entrant dans la pièce où elle se trouvait.

Peu après, Juliette et Coralie entrèrent.
Elles la dessanglèrent, l'installèrent sur la table, et lui enlevèrent sa blouse.
Malaurie se retrouvait donc, nue, sur la table d'examens.
Juliette lui saisit les mains, et arrima celles-ci au dessus de la tête de la jeune fille. Elle passa ensuite les pieds de Malaurie, dans des étriers, et lui mit un épais bandeau sur les yeux.
Coralie passa deux doigts sur la bouche de Malaurie, en écarta les lèvres, lui fit desserrer délicatement les dents, et y glissa un disque de caoutchouc fixé sur un bandeau, que Coralie verrouilla après l'avoir fait passé autour de la tête de la jeune fille. Relié à ce bandeau, au niveau du point d'attache entre le disque et ce dernier, partait un petit tube se finissant par une poire.
Lorsque Coralie appuya sur cette poire, Malaurie sentit le disque dans sa bouche, qui grossissait, et devenir une boule. Celui-ci empli bientôt toute la bouche de la jeune fille, l'obligeant gonfler les joues, et lui interdisant toute paroles. Coralie se saisit d'un casque tu type de ceux que l'on prendrait pour écouter de la musique, et lui murmura avant de lui placer sur les oreilles :

" À tout à l'heure, ma puce, tiens bon. J’ai confiance en toi."

Malaurie, fut à la fois bouleversée de la situation d'impuissance dans laquelle elle se trouvait, ne pouvant plus esquisser le moindre geste, ne pouvant plus voir, entendre, ou dire quoique se soit, mais aussi fut envahit d'une sensation qu'elle n'avait jamais ressentit auparavant. Une pointe d'un désir sournois, naissait là bas, au fond de son ventre, et grandissait sans qu'elle ne puisse le contrôler.
Bientôt des traces visibles de cette excitation inconnues apparurent.
Son sexe, exhibé à tous les regards, s'humidifia, et une trace chaude, le faisant luire sous la lumière du projecteur, s'étendit rapidement.
Elle était donc plongée dans l'obscurité la plus complète, ainsi que dans le silence.
Elle sentit soudain une main se poser sur son ventre. Pour les avoir eu plusieurs fois sur sa peau, elle ne reconnue pas les mains de Coralie, et de Juliette. Elle se crispa lorsque la main progressa lentement et vint palper son abdomen, puis ses seins. Les doigts, agiles, et précis, vinrent frôlés les mamelons, les caresser, puis les pincer et enfin les tordre. La jeune fille laissé échapper de longs gémissements qui s'évanouissaient aussitôt sortis, étouffés par le bâillon. La main continua son inspection, et vint palper les épaules, les bras, les mains, puis redescendit sur les flancs, les hanches, courut jusqu'au bas des jambes, et remonta jusqu'à la taille avant de venir s'occuper de l'intimité de la jeune fille. Aucun centimètre carré ne fut oublié et ne reçut pas la visite de cette main inquisitrice, qui emporta Malaurie dans un orgasme fulgurant, comme la jeune fille n'en avait jamais connu jusqu'alors. Son orifice anal fut lui aussi visité et inspecté.
Après cette inspection, Malaurie, à la fois épuisée par l'intensité des émotions qu'elle découvrait et qui l'avaient submergé, mais aussi choquée de la manière dont elle avait été auscultée, pleurait à chaudes larmes.
La main disparut aussi vite qu'elle été apparut. Malaurie, resta seule, immergée dans les derniers reflues de ses dernières émotions, comme suspendue entre deux mondes, et ne pouvant se dégager de sa situation.
Elle perçut quelque chose qui la frôla, et ses oreilles, retrouvèrent leurs fonctionnements. Elle entendit la voix de Coralie au creux de son oreille :

" C'est très bien ma puce, je suis fière de toi. C'est finit. Là, c'est tout."

Après quelques instants, Malaurie, fut délivrée de ses entraves, débarrassée de son bâillon ainsi que de son bandeau. Juliette passa plusieurs compresses sur le sexe encore humide de la jeune fille, afin de faire disparaître les traces de la cyprines, qui avait coulée abondamment.
Malaurie fut ensuite replacée sur son fauteuil, et reconduite auprès de Mathilde et Virginie, qui la langèrent après l'avoir lavée.

Elle fut conduite dans une autre salle, où elle put se reposer un peu et se remettre de ses émotions.
Coralie resta avec elle, et les deux jeunes filles parlèrent tranquillement.
Malaurie demanda à Coralie ce qu'il l'attendait, et celle-ci lui répondit :
" Tu vas devoir avoir un examens auditif, visuel, et dentaire. Après tu seras tranquille. Si Les examens se révèlent bons, et positifs, demain c'est un entretient avec les responsables du réseau, qui décideront à la fin de celui-ci de ton avenir. À savoir, admise, ou non.
Pour moi, il n'y a pas de raison que tu sois refusée. Tu te comporte comme les responsables le souhaite et donc à mon avis, si tu reste toi même tu passeras le reste haut la main."

Une heure plus tard environs, Malaurie fut amené dans une autre pièce, où elle reçut pour la deuxième fois un bandeau sur les yeux, et fut arrimé à un fauteuil médical.
Elle subit un examen intégral de la bouche, avec prise d'empreintes à la clé. Elle revint ensuite dans la pièce où l'attendait Coralie, puis repartit un peu plus tard pour une autre pièce, où de même elle reçut un bandeau sur les yeux, et subit un examen auditif. Elle partit pour son dernier examen vers 17 heures, et subit un examen oculaire. À la sortit de celui-ci, elle fut reconduite dans la pièce dans laquelle elle avait attendue entre chaque examen.
Ses yeux lui piquaient, dû au fait qu'elle avait reçu plusieurs coli dans chacun d'eux.
Elle se reposa, tranquillement. Coralie repartit, laissant sa protégée seule, pendant un moment. Celle-ci se remémora les évènements de la journée qui s'achevait lentement, et sentit son sexe se tremper à la pensée de ses émotions intenses.
Elle avait fermé les yeux pour tenter de se remémorer le mieux possible ses sensations nouvelles, lorsque Coralie entra dans la pièce, souriante.

" - Ma puce, lui dit-elle en lui attrapant la main, j'ai une bonne nouvelle. Tu as eu l'accord pour la phase finale des examens, c'est à dire, un entretient avec les responsables du réseau. Il se tiendra demain matin. Tu seras accompagnée de l'une de nous 6. Il te faut simplement choisir qui tu veux voir à tes côtés, sachant que nous ne pourrons rien faire, ni dire pour toi pendant cet entretient. Il faudra te débrouiller seule, nous ne serons là que pour être à tes côtés et te soutenir moralement.
- Je voudrais, que ça soit toi.
- Tu es sûre?
- Euh oui. C'est toi qui m'a accueilli la première fois, et qui m'a guidé jusque maintenant.
- Je n'ai fait que mon devoir. J’étais ta marraine, le temps de tes examens. Les autres sont aussi marraines de l'une des nouvelles arrivantes.
- Et bien je voudrais que ce soit ma marraine qui me guide pour cette épreuve.
- Bien il en sera donc ainsi. Je le ferai savoir aux responsables.
Maintenant il faut te reposer, et Laura viendra te chercher pour ta toilette et ton dîner avant de te coucher."

Quelques minutes plus tard, Comme Coralie l'avait dit, Laura apparut, et guida Malaurie jusqu'à Mathilde et Virginie, qui la firent manger, la lavèrent, la langèrent et la préparèrent pour la nuit.
Laura l'emmena dans le dortoir, lorsque la jeune fille fut couchée, et attachée dans son coffre de pvc. Elle lui appliqua le masque sur le visage, et referma le couvercle, en le verrouillant.
Malaurie eût du mal à s'endormir, l'esprit encore retournée par toutes ses émotions et ses sensations nouvelles auxquelles elle venait de goûter, et qui même si elle ne les avait pas forcément appréciées au départ, commençait à se sentir chez elle, dans cet endroit qui gardait une part de mystère impénétrable.
Enfin, terrassée par la fatigue, elle plongea dans le sommeil.
chapitre 8. L'entretient.

Qu'est-ce qu'avait ressentit Malaurie? Qu'est-ce qui l'avait autant mis dans un état mélangeant extase,outrage, excitation, et honte, et qui lui avait procuré de tel sensations?
C'est ce que se demanda Malaurie, lorsqu'elle ouvrit les yeux en se réveillant le lendemain matin. La pointe aiguë avec laquelle elle s'était endormie la veille, et qui était né aux creux de ses reins durant les derniers jours, était toujours là, ne la quittant plus.
La jeune fille la sentait bien, aussi présente, que le lange qui lui couvrait et lui protégeait son intimité, ses fesses, et sa taille.
Elle sentait que le jour qui s'ouvrait devant elle, ne saurait encore pas un jour comme elle les avait connus avant d'arriver dans ce monde, à la fois mystérieux et inquiétant, mais aussi très excitant et qui lui promettait joie et bonheur.
Elle était perdu dans ses pensées, lorsqu'elle entendit la paroi au dessus d'elle coulissait, et le masque se décollait délicatement de son visage.
Elle reconnut Coralie qui se penchait au dessus d'elle, lui ssourrit, et lui murmura :
"- Coucou.
- Coucou ma puce, tu as bien dormie? Demanda Coralie.
- Oui ça va merci.
- On va aller voir Mathilde et Virginie pour se préparer, aujourd'hui c'est le tournant pour toi. Le tournant à 180 degrés. Alors prête?
- Oui, enfin je crois, hésita Malaurie. Comment ça va se passer?
- Et bien, une fois prête il faudra attendre, et ensuite nous irons à ton entretient, qui décidera de ton avenir. Je serai là, mais je ne pourrais pas intervenir, que ce soit en mouvement ou en parole. Je ne pourrai pas t'aider, je serai juste là à tes côtés, pour te soutenir. Il faudra que tu te débrouille seule, face aux responsables.
- Mais comment va se passer l'entretient?
- Je ne peux pas te le dire. D'une part, car c'est le premier auquel je vais participer, car tu es ma première filleule, et d'autre part, car l'entretient se déroule de différentes façons, selon les jeunes filles. C'est donc une première pour moi aussi tu sais.
- Euh, mais qu'est-ce que je vais devoir faire, ou dire? Je ne vais pas savoir comment réagir.
- Le mieux, c'est que tu reste toi-même. Tu dois rester simple, et ne pas te cacher en adoptant tel ou tel comportement. Montre la vraie Malaurie, et tu séduiras les responsables. Je les connais et je peux te dire que la vérité est préférable, même si tu ne la trouves pas à la hauteur, plutôt que de te cacher derrière un masque.
- Mais je ne me suis jamais cachée derrière un masque?
- En es-tu vraiment sûre? Si tu veux tout savoir, je disais ça aussi avant il y a quelques mois encore, et quand j'y pense maintenant, je me rends bien compte, que quelque chose clochait dans mon comportement. Et tu demanderais à Mathilde, Virginie, Juliette, Laura, ou élise, elles te diraient la même chose que moi. Franchement, si tu es ici, et si tu es admise à passer l'entretient aujourd'hui, c'est que la vraie Malaurie commence à se montrer seulement maintenant.
- Mais, je t'assure que je ne me comporte pas autrement qu'avant. Je ne comprends pas tout.
- Ne cherche pas à comprendre ma puce et n'y pense pas trop non plus, afin d'être en bonnes dispositions pour tout à l'heure."

Tout en discutant, Coralie avait amené Malaurie auprès de Mathilde, et Virginie. Ces dernières, la sortirent de son bac, la placèrent sur la table, où elles la débarrassèrent de son lange, la lavèrent, la piquèrent une dernière fois afin d'anesthésier les jambes de la jeune fille, puis la langèrent, l'habillèrent d'une tenue semblable aux autres jours, et la sanglèrent dans un fauteuil comme elle en avait maintenant pris l'habitude.
Coralie conduisit le fauteuil sur lequel se trouvait Malaurie, dans une large pièce, où se trouvait déjà une jeune fille, qui tout comme elle, était harnachée sur un fauteuil semblable au sien, et portait une tenue identique.
Coralie vint placer le fauteuil, juste à côté de son homologue, et se tournant vers Malaurie, lui dit doucement :

" Maintenant, il faut attendre, et je viendrai te chercher. À tout à l'heure."

Coralie sortit, laissant Malaurie.
La jeune fille attendit donc, patiemment.
Après quelques instants, elle dit doucement:

" - Comment tu t'appelles?
- Carine. Murmura la jeune fille.
- Moi c'est Malaurie. Tu as quel âge?
- 19 ans.
- Tu es là pour quoi?
- Apparemment pour la même chose que toi. Dit timidement Carine.
- Pour l'entretient?
- Oui.
- ça n'a pas l'air d'aller?
- Si, si. Je ne sais pas trop où j'en suis c'est tout.
- Tu sais il ne faut pas trop t'en faire.
- Oui, mais je ne sais pas trop ce qui va se passer, et Juliette, ne m'a pas donné de détails, alors je redoute un peu.
- Ah c'est Juliette ta marraine, moi c'est Coralie. Mais tu sais, elle ne m'en n'a pas dit plus à moi non plus. Je crois qu'elles ne savent pas du tout ce qui va se passer.
- Je sais bien, mais j'ai peur de la suite, j'ai peur de ne pas réussir.
- Oui moi aussi."

Les deux jeunes filles continuèrent à parler, et firent connaissances. D'après ce que comprit Malaurie, Carine, était arrivée la nuit précédant sa propre arrivée.
Un long moment s'écoula. Juliette arriva dans la pièce, et s'approcha de Carine en lui disant:

" - Il va être temps d'y aller ma douce.
- Bien s'il le faut.
- Aller on y va."

Juliette entraîna le fauteuil sur lequel était installée Carine, le fit sortir de la pièce, et disparut avec celui-ci.
Malaurie, restée seule, attendit donc son tour, essayant tant bien que mal de ne pas penser à ce qui pourrait lui arriver.
Au fil des secondes et des minutes qui s'égrainaient, l'inquiétude montait en elle, malgré ses efforts.

Coralie arriva enfin, après un temps qui avait paru infiniment long à Malaurie.

" - On va y aller Ma puce?
- Oui, je crois qu'on peut plus reculer.
- Non plus maintenant.
- Alors il va falloir.
- Et oui, il va falloir."

Coralie manœuvra le fauteuil, et le fit sortir de la pièce. Elle le poussa à travers de très longs couloirs, prit à deux reprises un ascenseur, et parvint bientôt devant une lourde porte.

"- Voilà on y est. Déclara Coralie, je te laisse quelques instants, on se retrouve très vite."

Coralie disparût. Malaurie, avait une boule énorme dans le ventre et dans la gorge. Elle se sentit pâlir de peur en voyant la lourde porte se déchirer silencieusement en coulissant, laissant le passage libre à Malaurie.
Elle se crispa en sentant que son fauteuil avançait lentement, et pénétrait dans la pièce qui s'ouvrait devant elle.
Une fois que le fauteuil fut passé entièrement, la porte se referma derrière celui-ci, toujours aussi silencieusement.
Malaurie chercha du regard sa marraine, afin de trouver son soutient, et ses encouragements. Ses yeux firent donc le tour de la pièce.
C'était une pièce de taille moyenne, très sombre, dont les murs et le plafond étaient recouverts d'un cuir noir, et le sol d'une moquette d'un rouge vif qui ressortait fortement en contraste avec le sombre décor. . .
Elle ne vit rien d'autre au premier regard, c'est lorsqu'une voix brisa le silence, qu'elle réalisa, qu'au fond de la pièce se trouvait trois fauteuil, de cuir, dans lesquels étaient assises trois femmes.

" Malaurie? Tu es bien Malaurie?
- Euh oui, sursauta la jeune fille, en pâlissant encore plus.
- Tu sais pourquoi tu es ici?
- Euh oui, balbutia la jeune fille.
- Détends-toi ma jolie. Nous n'allons pas te manger. Nous ne voulons que ton bien. Cet entretient va décider de ton avenir au sein du réseau. Soit tu iras rejoindre les rangs des jeunes filles déjà présentes, soit tu seras considérée comme refusée, et tu retrouveras les comportements primitifs des animaux.
Sache que si tu désire rejoindre tes camarades, tu devras te livrer corps et âme à notre bien veillence, et tu ne pourras refuser quoique ce soit que nous te demanderions, à partir de l'instant où tu auras déclaré ta décision de façon claire.
Tu peux nous dire la maintenant que tu refuse, et tu seras directement conduite vers tes instincts primitifs. Si tu accepte maintenant, tu dois bien comprendre, que tout refus, seras considéré comme un refus de ta condition, et te conduiras immédiatement là où vont les jeunes filles qui auront refusées.
Que choisis-tu donc?"

La femme qui venait de parler ainsi à Malaurie, était une femme brune, de taille assez grande, aux traits fermés, qui laisser paraître une certaine autorité.
Malaurie resta pendant quelques instants interdite devant les trois femmes, ne sachant pas quoi répondre.
La femme la fixa et ses yeux inquisiteurs vinrent se plongeaient dans ceux de la jeune fille. Malaurie, comprit qu'elle devait répondre à la question sans tarder. Elle baissa les yeux par réflexe, et murmura :
"- J'accepte.
- Que dis-tu? Parle fort et distinctement.
- J'accepte. Dit Malaurie d'une voix étranglée, qui la surprit au plus profond d'elle. J'accepte de rejoindre mes camarades, et de ne jamais refuser vos demandes.
- Bien. Tu la décidée, Nous en sommes toutes les trois témoins, et ta marraine l'est également.
Je suis donc Madame Sylvie, et voici Madame Armelle, et Madame Diane. Tu nous dois à partir de maintenant respect, et obéissance. Le tutoiement ne t'es pas permis si tu t'adresse à nous, et tu devras toujours dire Madame et notre prénom pour nous adresser la parole. C'est bien comprit?
- Oui Madame.
- Bien je vois que tu t'y mets dés à présent, c'est un bon point en ta faveur.
Tu auras une période de stage où tu apprendras en compagnie de l'une ou l'autre d'entre nous, les règles à respecter, et tes tâches à venir. Ta marraine sera bien sûr là pour t'épauler en permanence.
Pendant cette période, tu ne verras d'ailleurs personne d'autres, que ta marraine, et nous. Si tu réussis ta période de stage, tu seras donc inclus dans les rangs du réseau SAD.ai-je été assez claire?
- Oui madame.
- Bien. Mesdames, Dit Madame Sylvie en se retournant vers ses collègues, quelques choses à rajouter ou à demander? Ta marraine va donc te poser le symbole de ton admission partiel, et va te conduire dans le secteur de stage. Dit Sylvie après avoir eu un signe de tête négatif de ses partenaires. Nous te retrouverons plus tard."

Les trois femmes se levèrent, et sortirent de la pièce. Malaurie, resta là, encore perdue dans toutes ses paroles, et toutes ses consignes qui venaient de tomber sur elle.
Elle n'entendit même pas Coralie s'approcher d'elle, et sursauta lorsque cette dernière posant sa main sur son épaule, la ramena à la réalité.
Elle lui passa autour du cou, un collier de cuir très large, qui obligea Malaurie, à garder la tête droite, et qui ne lui permit plus que de la tourner vers la droite ou vers la gauche.
Coralie ferma l'ornement par un cadenas, et entraina le fauteuil et Malaurie derrière elle.
Une dizaine de minutes plus tard, Malaurie se trouva dans une petite pièce, au centre de laquelle se trouvait une table, sur laquelle Coralie la fit passer après l'avoir dessanglé. Une fois sur la table, Coralie la débarrassa de ses vêtements, de son bonnet, et de son lange.
Coralie apporta ensuite une bassine d'eau tiède, et lava brièvement Malaurie, et la sécha.
Elle passa ensuite ses bras sous le dos et les jambes encore inertes de Malaurie, et la souleva.
Elle la transporta jusqu'à une grande grille, qu'elle ouvrit, et entra dans une pièce de 4 mètres de côté, et déposa Malaurie sur le sol, qui était recouvert par une bonne épaisseur de paille. Elle se saisit d'une très longue chaîne qui pendait du mur, et tirant dessus, elle en accrocha l'extrémité au collier de Malaurie par un autre cadenas. Elle sortit enfin, s'en mot dire, laissant la jeune fille, seule, nue au milieu de cette pièce ressemblant à moitié à un box de cheval, et à une cage.
La pauvre Malaurie, considéra, sa situation, ne sachant comment réagir, et quoi faire.
Après quelques minutes, elle se ressaisit, et tant bien que mal, se déplaça de quelques mètres. Ses jambes, encore toute flasques, lui semblaient lourdes, et l'empêchaient de se mouvoir facilement.
La journée passa ainsi, longue, monotone, sans vie, comme les jambes de Malaurie. Coralie ne revint qu'au soir, et ouvrit la grille de la pièce où se trouvait Malaurie, afin d'y déposer une gamelle métallique, dans laquelle se trouvait de la nourriture.
Malaurie s'approcha lentement, et tendit la main pour saisir la gamelle.
Coralie l'arrêta, et attrapa la main de la jeune fille. Elle se saisit de l'autre, et vint les attacher ensemble dans le dos de Malaurie, avant que celle-ci ne puissent réagir.

" - Mais, Mais? Que fais-tu? Bredouilla Malaurie.
- C'est ta première leçon ma puce. dit Coralie. Pour manger, c'est comme ça, comme une chienne, pas autrement.
Aller mange."

Malaurie regarda son amie avec stupéfaction, dans laquelle ressortait également de l'angoisse. Voyant que Coralie ne réagissait pas, Elle se résigna bientôt, et se pencha au-dessus de la gamelle, et commença à manger comme elle le pouvait.
Coralie lui servit de l'eau dans la même gamelle, une fois que la jeune fille eût fini de manger, puis une fois que Malaurie se fut désaltérée, elle lui détacha les mains, et se retira en emportant la gamelle.
Malaurie s'allongea dans un coin de la pièce, se blottissant dans la paille afin de se réchauffer un peu, en tentant de trouver le sommeil.
Cependant, une envie pressante se fit bientôt sentir. Elle voulut appeler, mais se ravisa bientôt en pensant que de toute façon, même si elle appelait et même si quelqu'un venait, elle ne serait pas écoutée, ou on ne l'aiderait certainement pas. Elle se décida donc à se déplacer dans le coin opposé à celui dans lequel elle s'était réfugiée, et ne pouvant s'accroupir, ses jambes n'étant pas assez forte pour la soutenir, elle se mit à quatre pattes, et écarta les jambes, afin de trouver un équilibre fragile, et se soulagea.
Un filet d'urine coula de sa fente, et vint tremper la paille. Elle sentit qu'elle devait se soulager autrement, et laissa tomber d'entre ses fesses, un colombin brunâtre.
Elle prit une poignée de ce qui constituait le planchait de la pièce, et tenta d'éliminer au maximum les quelques traces de ses récentes expulsions.
Elle considéra pendant quelques secondes ce tas qu'elle venait de formé, le recouvrit de paille afin de cacher cette chose qui lui paraissait immonde, et vint se recroqueviller dans le coin qu'elle avait choisi au départ.
Elle s'endormit bientôt, l'esprit embrouillé de tous les derniers évènements de la journée, ne sachant plus quoi penser d'elle, et de sa situation.
chapitre 9. première leçon.

Une voix réveilla Malaurie en sursaut.
La jeune fille ouvrit les yeux, et aperçut Coralie, qui entrait dans la pièce et qui la rejoignait.

" Aller debout ma puce, lui dit-elle, il faut aller à la douche, tu as des choses à apprendre aujourd'hui."

Tout en disant cela, Coralie avait détaché la chaîne du collier de Malaurie, et l'aidait à se relever.
La jeune fille se mit péniblement debout, et eût du mal à garder son équilibre. Coralie la prit par le bras, et l'entraîna hors de la pièce. Malaurie crut plusieurs fois qu'elle allait tomber, mal soutenue par ses jambes encore un peu endormies, et ankylosées. Heureusement Coralie, la soutint lorsque la jeune fille défaillit. Elles arrivèrent dans une salle assez spacieuse, où se trouvait tout le matériel d'un cabinet de toilette. Coralie fit prendre une douche à Malaurie, ce qui permit à la jeune fille de se débarrasser de l'odeur de paille et de transpiration dont sa peau s'était imprégnée durant la nuit.
Une fois Malaurie, lavée, et séchée, Coralie la fit allonger sur une longue table, et malgré les timides protestations de la jeune fille, elle lui immobilisa les poignets, les chevilles, après lui avoir fait largement écarter les jambes et les bras.
Malaurie se trouvait donc complètement immobilisée, tout son corps à la disposition de Coralie. Cette position lui causait un trouble immense, mêlant honte, sentiment d'humiliation, excitation... Elle sentait la pointe au creux de ses reins se réveillait et bondir dans son ventre, le sang lui montait aux joues, puis passer dans les tempes à une vitesse vertigineuse. Après quelques instants, elle sentit que son bouton d'or se gonflait, et sa fente s'emplissait de désir.
Coralie l'observait debout non loin de là.

" - Je t'avais dit ma puce, dit-elle après que ces yeux se furent attardés entre les cuisses de la jeune fille, je t'avais dit, la véritable Malaurie commence à se révéler.
- Mais, mais, de quoi tu parle? Demanda Malaurie en soufflant tant l'empourpre ment de la honte et de l'excitation mélangée la troublait.
- Je veux dire, que tu n'as jamais eu l'occasion de faire sortir ta vraie personnalité auparavant, et de ce fait, tu n'arrives pas à la contrôler, lorsqu'elle se manifeste. C'est normal, et le but des jours qui vont arriver, va être de savoir à la fois développer mais aussi contrôler ta vraie nature. Allons essaie de te calmer maintenant. Je te laisse quelques minutes pour t'aider, à toi d'apprendre seule.
- Mais comment faire?
- Il n'y a pas de solution miracle nous avons chacune une manière différente, à toi de trouver, en apprenant à te découvrir, et à te connaître."

Coralie disparut. Malaurie resta seule, et eût un grand mal à faire redescendre la tension de ses muscles, et l'excitation demeura longtemps dans son intimité.
Elle y parvint enfin, après de longues minutes d'efforts et de concentration. Coralie revint peu après, et constata avec satisfaction que sa protégée avait réussie à calmer le désir qui l'électrisait quelques instants auparavant.
Elle prépara du matériel, et s'approcha de Malaurie. Elle posa sa main sur le ventre de la jeune fille, et promena un doigt sur celui-ci, en le faisant passer sur la poitrine de la jeune fille, et en le faisant redescendre jusqu'à la naissance de sa fente. Malaurie, poussa un grognement de plaisir en sentant ses tétons se dresser, et sa peau frémir.

" Non, non, non, contrôle toi! dit Coralie, il faut que tu apprennes."

La jeune fille se concentra davantage, et aux prix d'un effort immense elle réussit à contenir le désir provoqué par ce doigt qui la parcourait et la torturait.
Coralie passa sont doigt longuement sur le pubis de la jeune fille, se saisit d'un tube et fit couler une crème de celui-ci dans ses mains, qu'elle passa sur le corps de Malaurie. Elle prit ensuite un petit rasoir, et commença à éliminer chaque poil du corps de la jeune fille. Chaque centimètres carré de peau de Malaurie fut examiné, et reçu la visite du rasoir.
Malaurie concentrée de toutes ses forces, pour se contenir, ne broncha pas lorsque Coralie passa le rasoir sur le pubis de la jeune fille, puis vint éliminer les quelques poils qui subsistaient encore sur ses lèvres intimes. Malaurie reçu l'inspection de l'épilateur, qui finit d'éradiquer la pilosité qui pouvait encore avoir échappée au traitement du rasoir.
Coralie passa ensuite une crème apaisante sur la peau échauffée de la jeune fille, puis recommença les différentes opérations, après avoir fait mettre Malaurie sur le dos.
Ceci fait, elle la détacha, et la fit relever, et la plaça devant un miroir afin que la jeune fille puisse voir le résultat.
Lorsqu'elle se rendit compte de ce que son corps était devenu, Malaurie rougit, se voyant comme elle l'était à l'âge de 7 ans. La suite de la matinée, fut plus agréable pour Malaurie. Coralie s'occupa ensuite de ses ongles de mains et de pieds, puis prit longuement soin de ses oreilles, de son visage, de ses yeux, de sa bouche....
La matinée s'acheva ainsi sur la fin des soins que Coralie apporta au corps de sa protégée.
Malaurie avait grand mal à retenir son excitation, et quand celle-ci parvenait à faire apparaître une marque de sa présence, celle-ci se voyait immédiatement, marquant fortement la peau nue de la jeune fille.
Une fois qu'elle eût finit ses soins, Coralie dit à Malaurie :

" - C'est comme ça que ton corps doit être en permanence à partir de maintenant. Tu auras des séances pour le soigner, mais c'est aussi à toi de me le signaler si tu en sens le besoin. On va retourner dans ta salle, et je viendrais te chercher pour ta première séance d'apprentissage avec l'une des responsables. En tout il y en aura trois, une avec chacune d'entre elle, à raison d'une séance par jour. Au quatrième jour, un test d'aptitude, et si tu le réussis, tu auras une petite transformation corporelle avant de pouvoir nous rejoindre définitivement et venir t'intégrer à l'une des équipes. Des questions?
- Oui j'en ai une. Demanda Malaurie timidement.
- Je t'écoute.
- Je voulais savoir, Carine, la fille qui a passé l'entretient avant moi, elle la réussi?
- Je ne sais pas. Je me renseignerai, mais si elle ne l'avait pas réussi, j'en aurais entendu parler. Autre chose?
- Euh non."

Coralie fit relever la jeune fille, et la reconduit vers la pièce dans laquelle elle avait passé la nuit. Elle l'y fit entrer, attacha les mains de la jeune fille dans son dos par des menottes, sortit de la pièce, referma la porte derrière elle, puis disparut.
Malaurie vint s'allonger sur le ventre au fond de la pièce, et se décontracta. Aussitôt la pointe de plaisir qu'elle avait contenu en elle, se raviva. Il ne suffit que de quelque secondes pour que toute son intimité soit inondée de désir. Elle se contracta, ce qui provoqua un petit mouvement de ses hanches. Lorsque ses hanches basculèrent imperceptiblement, un brun de paille vint se frottait sur son clitoris. Ce contact lui provoqua un électrochoc, ce qui la fit se cambrer violemment vers l'arrière, et la fit retomber lourdement dans la paille. Ne pouvant se rattraper par les mains, celles-ci étant immobilisées dans son dos, son visage vint s'enfouir dans la paille, étouffant son gémissement. Il ne suffit que d'un autre contact de la paille sur son mon de vénus, pour qu'elle reçoive un autre électrochoc encore plus puissant et intense que le précédent, qui la fit de nouveau se cabrer brutalement et retomber, l'emportant dans l'orgasme le plus violent qu'elle eût connu jusqu'alors. La cyprine s'écoulait abondamment d'entre ses lèvres complètement ouvertes. Ses yeux révulsés emplis de larmes et d'émotions restaient grands ouverts sans qu'elle puisse les refermés.
Elle mit un long moment à reprendre sa respiration, et à retrouver ses esprits.
Une fois calmée, elle regarda le haut de ses cuisses, ainsi que sa fente encore inondée de son jus. Elle prit peur et se demanda si elle n'avait pas commis une faute. Elle se mit en devoir d'effacer ses marques qui pourraient trahir son relâchement. Elle tenta de frotter sa fente sur la paille afin d'essuyer le reste de cyprine encore présent sur ses lèvres, et dans les replis de son intimité, mais elle se résigna vite à abandonner cette méthode, en sentant le désir revenir en elle.
Elle était assise, en train d'essayer de trouver une solution, lorsque Coralie revint.
Cette dernière était nue, tout comme Malaurie, un collier métallique au cou.

" - On va y aller?
- Euh, euh, euh...
- Ah d'accord, je vois, dit Coralie, en remarquant les traces de cyprine sur les cuisses de la jeune fille. Tu n'as pas su te retenir?
- Ben, c'est aller tellement vite, balbutia Malaurie.
- ça n'est pas grave. On va passer nettoyer ça rapidement. C'et la première fois, je comprends donc que tu n'ais pas pu te retenir, les prochaines fois, il va pourtant falloir le faire, car sinon tu ne pourras pas t'intégrer."

Coralie fit sortir Malaurie de la pièce, ses mains toujours attachée dans le dos, et la fit repasser dans la pièce où elle lui avait fait sa toilette le matin même. Elle lui nettoya rapidement les traces que la jeune fille portait encore sur la peau, et elle la conduisit ensuite dans une grande pièce où les attendait l'une des responsables.
Lorsqu'elles arrivèrent devant la porte, Coralie s'arrêta, et frappa trois fois. A l'ordre d'entrer, elle poussa la porte et entra en poussant Malaurie devant elle.
Elle la guida jusqu'au centre de la pièce, et s'agenouilla en indiquant à Malaurie qu'elle devait en faire autant.
L'une des responsables que Malaurie reconnut comme étant Madame Sylvie, se tenait dans un fauteuil à quelques mètres d'elle.

" - Madame, commença Coralie en baissant la tête, me voici avec Malaurie ma filleule, nous sommes prêtes.
- Bien mesdemoiselles. Coralie! Là bas! Dit Madame Sylvie en indiquant un grand panneau de bois qui faisait face à Malaurie."

Coralie se leva lentement, et vint se placer dos au panneau, face à Malaurie, bras et jambes largement écartées.
Madame Sylvie se leva et vint immobiliser Coralie dans cette position, à l'aide de chaîne sur le panneau.
Malaurie tressaillit lorsqu'elle distingua des petits anneaux fixés aux tétons, aux lèvres intimes et au clitoris de Coralie, les traversant de part en part.
Coralie voyant que sa protégée venait de voir ce détail, lui sourit et lui adressa un regard apaisant.

" Malaurie debout!"

La jeune fille surprise du ton qu'avait pris Madame Sylvie, et effrayée de la manière dont elle était traitée, n'osa pas bouger.

" Debout! J’ai dit! S'écria Madame Sylvie de plus belle."

Malaurie se releva précautionneusement et resta immobile.
Madame Sylvie se dirigea vers elle, la saisit par les épaules, attrapa une chaîne qui tombait du plafond, la fixa aux menottes qui bloquaient les poignets de la jeune fille, et appuya sur un bouton. En quelques secondes Malaurie se retrouva sur la pointe des pieds, pratiquement suspendue par les mains. Madame Sylvie attacha les chevilles de la jeune fille à une large barre d'écartement. La jeune fille trop paralysée de surprise et de peur pour réagir, se laissa manipuler.
Elle se retrouva donc bientôt les cuisses largement ouvertes, immobilisée, sans pouvoir refuser quoique se soit à Cette femme.
La pointe de désir se faisait ressentir de plus belle depuis qu'elle était entrée dans la pièce. Elle se rendit compte néanmoins qu'elle avait un peu plus de facilité à la contenir que la première fois.

" C'est bien. Tu t'offres sans protester, c'est un point très positif. Dit Madame Sylvie en caressant les fesses et le cul de la jeune fille.
Les mains de la femme explorèrent le corps de la jeune fille, frôlant, caressant, pinçant, tordant, malaxant, les seins, l'intimité, la peau de Malaurie, lui arrachant de petits cris. La pointe de désir progressait malgré elle dans son corps, tant elle ne semblait pas pouvoir l'arrêter ni la freiner. Elle allait être emportée par un orgasme aussi puissant que ceux qu'elle avait eu quelques heures auparavant, lorsque les mains se retirèrent, laissant la jeune fille sur sa faim, au bord de l'extase. Madame Sylvie laissa tomber Malaurie pour s'occuper de Coralie, de la même façon. Lorsque Malaurie vit revenir Madame Sylvie auprès d'elle, son excitation était complètement retombée croyait-elle, car dès que la main de Madame Sylvie vint toucher son bouton de rose, La flamme du plaisir se redressa encore plus forte et encore plus puissante que la dernière fois.
Madame Sylvie vint se placer sur le coté gauche de Malaurie, et deux des doigts de sa main gauche vinrent s'insinuer dans les replis intimes de la jeune fille, et pénétrèrent dans son trou, arrachant un gémissement à Malaurie. La main droite de Madame Sylvie vint caresser ses fesses, et un doigt puis deux vinrent forcer l'entrer de son orifice anal, et y pénétrèrent délicatement. Cette nouvelle intrusion eût pour effet de faire gémir Malaurie de plus belle. Madame Sylvie se mit à faire de petits va et viens de ses mains, arrachant de nouveau gémissement à la jeune fille.
! Quelques minutes plus tard, un orgasme l'emportait, la faisant se cambrer violemment en arrière, laissant partir sa tête, la bouche grande ouverte, feulant comme un animal, les yeux empli d'étoiles. Lorsque l'orgasme emporta Malaurie, ce fut comme une explosion dans sa tête, comme si un feu d'artifice explosait à l'intérieur de son corps... Elle retomba mollement, haletante, tentant de reprendre son souffle. La vision qui suivit, fut les doigts de Madame Sylvie qui vinrent lui emplir la bouche, et qu'elle suça avidement, encore dans un état second.
Elle reprit ses esprits lentement, alors que Madame Sylvie finissait de s'occuper de Coralie. Puis elle fut détachée, et épuisée, elle tomba à genoux.
Coralie fut à son tour délivrée, et vint se placer à coté de Malaurie. Après avoir remercié Madame Sylvie de ses attentions, Les deux jeunes filles sortirent de la pièce, Coralie reconduit Malaurie dans la pièce où elle avait passée la nuit, lui donna sa gamelle de nourriture, sa gamelle d'eau, puis la laissa seule.
Malaurie, s'allongea sur la paille, ferma les yeux, repensa aux évènements de la journée, passa son doigt sur son pubis lisse, en frémit de plaisir, repensa à la séance qu'elle venait de vivre, et après s'être soulagée dans un coin comme la veille, elle s'endormit très vite.

chapitre 10. deuxième jour de stage.

Lorsque Coralie arriva devant la grille de la salle où se trouvait Malaurie, le lendemain matin, elle la trouva dormant, recroquevillée sur elle-même, un sourire se dessinant sur son visage détendu.
La jeune femme sentait bien que sa protégée était bien, et qu'elle commençait à découvrir sa nature profonde, celle qui la guidait depuis qu'elle était toute petite, et qu'inconsciemment elle avait dissimulé sous une carapace. Cette constatation la fit frémir à la fois de plaisir, car elle devait bien se l'avouer, cette jeune fille était absolument magnifique, et avait un charme fou qui ne lui donnait qu'envie de pouvoir être à ses côtés, mais d'autre part, cela lui faisait peur qu'une si fragile jeune fille se soit engagée malgré elle dans cette découverte par l'entremise de ce réseau.

Après avoir longtemps observé Malaurie, Coralie se décida à ouvrir la porte, et à entrer dans la pièce. Elle déposa la gamelle de nourriture dans un coin, et vint s'accroupir près de Malaurie qui toujours plongée dans le sommeil, n'avait rien entendu.
Elle posa sa main sur l'épaule de la jeune fille endormie, et la secoua doucement.

" Ma puce, ma puce, il faut se réveiller! Aller debout!"

Malaurie ouvrit les yeux et tourna la tête vers Coralie. Elle s'assit lentement et passa à plusieurs reprises ses mains sur son visage, essuyant ses yeux encore plein des restes de la nuit qu'elle venait.
Coralie l'aida à se relever, et lui déposa un baisé sur sa bouche. Malaurie encore toute engourdie ne réalisa pas immédiatement, et ne protesta pas.

" - ça va ma puce? Demanda Coralie.
- Oui merci. répondit Malaurie la voix encore un peu vaseuse.
- On va aller se laver, aujourd'hui est une dure journée tu sais?
- Que va-t-il se passer?
- Tu verras, je t'expliquerai en temps voulu. Aller viens suis moi."

Malaurie suivit donc Coralie jusqu'à la salle de toilette.
Arrivée dans cette dernière, Coralie fit prendre une douche à la jeune fille, et une fois celle-ci complètement lavée et séchée, elle vérifia minutieusement son épilation. Elle la fit s'allonger ensuite sur le ventre, sur la table, et prenant un flacon, elle fit couler son contenu dans la raie des fesses de la jeune fille. Le liquide coula le long de celle-ci et poursuivit sa course à travers la fente et les replis intimes de Malaurie.
La jeune fille frissonna en sentant le liquide courir sur son intimité.
Coralie enfila des gants de latex, et badigeonna le liquide sur toute la zone intime de sa protégée, en massant les chaires afin de les assouplir et d'y faire pénétrer le produit.
La jeune fille poussa des gémissements lorsque les doigts pénétrèrent complètement dans son anus et dans son vagin trempé.
Coralie tourna les doigts qu'elle avait enfoncé dans les trous de sa protégée, et effectua quelques va et viens ainsi que des petits cercle afin de les dilater.
Malaurie grognait de plaisir et sentait qu'elle allait bientôt basculer dans la jouissance sans pouvoir se contrôler, lorsque Coralie arrêta son doux traitement.
Elle retira ses gants, les déposa dans un baquet métallique, et examina son œuvre. Malaurie restait là, tremblante, au bord de l'orgasme, son cul et sa chatte complètement ouverts, luisant d'un mélange de jus de chatte, et du liquide qui venait d'être déposé, sous la lumière de la pièce.
Coralie fit relever Malaurie, dont les jambes flageolaient encore, et lui enfila une épaisse cagoule de cuir, dans laquelle se trouvait une boule de latex qu'elle inséra entre les dents de Malaurie. Elle referma la cagoule, ce qui plongea Malaurie dans le noir complet, la cagoule ne disposant que de deux trous au niveau des narines afin de permettre à la jeune fille de respirer. Elle conduisit ensuite sa protégée à travers les couloirs, la guidant précautionneusement, jusqu'une petite pièce sombre.
Malaurie ne pouvant rien dire, ni voir, se laissa guider, à la fois confiante envers sa Marraine, et excitée de la situation, mais aussi effrayée de ce qui lui arriverait.
Le haut de ses cuisses rencontra un obstacle. Elle s'immobilisa sur les conseils de Coralie.
Elle sentit que la jeune femme lui prenait les poignets, et les entouraient par d’épais brassards de cuir. Elle entendit juste un cliquetis métallique, et se sentit tirée vers l'avant. Les mains de Coralie vinrent lui saisir les chevilles, et elle bascula en avant et tomba au ralentit. Elle se trouva bientôt allongée, en appui sur deux barres de métal, placées sous ses tibias, ainsi que sous ses épaules. Ses chevilles reçurent elles aussi, deux épais brassards de cuir, qui furent bientôt reliés à des sangles.
La jeune fille se fit bientôt complètement écartelée, et fut bientôt complètement ouverte, ne pouvant plus esquisser le moindre mouvement.
Coralie relâcha un peu la tension des bras et des jambes de la jeune fille, et vint se placer sur son côté droit.
Elle dit doucement.

" Voilà ma chérie, tu es prête pour ce matin. Tu vas devoir en plus d'apprendre à te contrôler, apprendre à endurer les choses désagréables, et faire des sensations nouvelles, des sensations plaisantes, ou du moins qui ne soient pas désagréables.
Tu vas donc rester comme ça toute la matinée, à supporter des choses que tu n'as certainement pas connues jusqu'aujourd'hui.
Il te reste aujourd'hui et demain, avant de passer ton test d'aptitude, et les difficultés vont en grandissant, je ne peux pas te le cacher. Mais soit courageuse, je sais que tu peux le faire, que tu peux surmonter les épreuves qui sont encore devant toi.
Aller on y va."

Coralie sortit de sa poche quelques petits objets, qu'elle déposa sur un petit plateau à côté d'elle. Puis, elle en reprit un d'une main, et de l'autre elle saisit le sein gauche de la jeune fille. Elle le caressa quelques secondes, pour que le tétons se durcisse, et vint placer sur celui-ci le petit objet. Malaurie gémit en sentant ses tétons pincés fortement et étiré vers le bas.
Coralie recommença l'opération avec le sein droit de la jeune fille, et vint ensuite faire la même chose sur les grandes et les petites lèvres intimes, et finit par le clitoris après l'avoir complètement mis à découvert.
A chaque objet qui venait accrochait le corps de Malaurie, celle-ci, gémissait de plus belle. Lorsqu'elle sentit son clitoris lui aussi pris par ses tenailles, elle ne pu retenir ses larmes et hurla aussi fort qu'elle le pouvait. Son hurlement fut étouffé en grande partie par le bâillon qu'elle avait dans la bouche, et elle le mordit de toutes ses forces.
Coralie, sentant la détresse de sa protégée, caressa son dos délicatement en tentant de lui parler tendrement afin de la rassurer et de la calmer.
Après quelques minutes, Malaurie ne sentait plus ses tétons, ses lèvres intimes, ni son clitoris. Elle sentait juste une traction ainsi qu'une douleur lancinante, qui l'accompagnait. Elle se calma petit à petit, et bientôt Coralie comprit que Malaurie se laissait aller, et se laissait bercer par ses sensations nouvelles, qui devenaient non plus douloureuses, mais lancinantes, et continues.
Elle se leva, et passa entre les jambes de la jeune fille. Elle constata avec satisfaction que l'intimité et le cul de la jeune fille était toujours imprégnés du produit qu'elle avait mis.
Elle prit deux cylindres assez courts, mais d'un diamètre assez imposant et en plaça un à l'entrée du vagin de Malaurie. Elle appuya un peu, et celui-ci entra assez facilement dans l'orifice de la jeune fille.
En sentant cette intrusion, la jeune fille se contracta, en grognant, ce qui fit osciller les objets qui pendaient à ses seins, à ses lèvres ainsi qu'à son bouton d'or. Elle hurla de plus belle, sous la douleur fulgurante qui résulta de se mouvement. Coralie profita de ce feulement de la jeune fille, pour finir d'introduire le cylindre dans la chatte de la jeune fille, et d'engager l'autre cylindre dans le cul de Malaurie. La jeune fille émit un glapissement strident en sentant son cul transperçait sans préparation. Bientôt Elle resta, comme suspendu, les petits objets toujours pendus, et les deux cylindres, profondément fichés dans ses orifices intimes.
Coralie la caressa les fesses, en lui annonçant qu'elle reviendrait plus tard, et elle sortit.
Malaurie resta donc seule, dans cette position, équipée qu'elle était de ses instruments qui la faisait souffrir.
Après une vingtaine de minutes, elle ne sentait plus les zones prises par les pinces des objets. Une heure plus tard, ces orifices commencèrent eux aussi à perdre de leurs sensibilités.

Lorsque Malaurie, revint après quatre heures, et qu'elle retira les deux cylindres des orifices de Malaurie, Celle-ci ne sentit même pas que ces derniers avaient libérés ses trous. Ceux-ci restaient grands ouverts, béants, complètement dilatés et étirés.
Lorsque Coralie retira les objets du corps de Malaurie, la jeune fille hurla de douleur, cette dernière étant encore plus intense que lorsque les objets étaient encore sur son corps.
Une fois qu'elle eût retiré tous les objets du corps de Malaurie, Coralie la délivra et la redressa, avant de lui enlever la cagoule qu'elle portait encore sur la tête.
Dès que Malaurie fut délivrée de la cagoule, elle tomba dans les bras de Coralie, et pleura à chaudes larmes.
Coralie la berça tendrement en la rassurant. Elle lui annonça qu'elle avait très bien réagit, et qu'elle avait réussit cette épreuve au combien difficile. Malaurie se blottit contre Coralie, en continuant à verser des flots de larmes.
Pour la première fois depuis qu'elle était arrivée dans le réseau, elle regrettait ce qui se passait. Elle réussit entre deux sanglots à le dire à sa marraine. Celle-ci tenta de la calmer, et de la rassurer autant qu'elle le pouvait.
Peu à peu Malaurie se calma, et finit par contenir ses larmes. Coralie sécha les yeux de sa protégée, et l'embrassa tendrement. Malaurie encore sous le choc de sa matinée, et ne cherchant que du réconfort se laissa faire et vint même à la rencontre des lèvres de sa marraine.
Coralie ramena Malaurie dans la pièce qui lui servait de chambre, et la laissa se reposer en lui disant que son après midi serait assez intense lui aussi.

Malaurie s'allongea au fond de la pièce, et massa délicatement les endroits encore marqués des pinces. Tout d'abord, la douleur se fit sentir, mais laissa assez vite la place à des sensations agréables.
Elle ferma les yeux, et sans s'en rendre compte, elle s'assoupit pendant quelques minutes.
Elle avait rouverts les yeux depuis quelques instants lorsque Coralie revint. Elle entra dans la pièce, et vint s'asseoir près de Malaurie.

" - Comment tu te sens? Demanda-t-elle.
- Euh ça va un peu mieux.
Tu sais ces épreuves ne sont pas là par hasard. Et tu en découvriras les raisons par toi même. Mais as-tu compris la leçon d'hier?
- Euh je crois oui. Je dois apprendre à me contrôler?
- Oui notamment. Mais tu dois aussi chercher le fond des choses, ce fond qui est peut être caché derrière une montagne. Croyais tu que tu aurais pu réussir à tenir toute la matinée, si je t'avais dit ce qui t'attendais avant que tu te trouves au pied du mur?
- Non, en effet. Admit Malaurie.
- Tant que ça n'est pas dangereux pour toi, il faut tenter. Je veux dire que tant qu’au plus profond de toi, tu ne sens pas que c'est un grand danger, il faut que tu tente.
- Oui je comprends.
- Cette après-midi, la séance sera dirigée par Madame Diane. Je ne pourrais pas y assister comme hier, tu seras donc seule avec. Je vais t'y conduire, et viendrait te rechercher. Nous en parlerons si tu en sens le besoin, mais tu dois te rappeler que tu dois tenter, et tu verras que tu apprécieras énormément de choses, même si ça n'est pas sur le coup.
- Mais en quoi va consister la séance de cet après midi?
- Je ne sais pas du tout ma puce. Mais je peux simplement te dire, que Madame Diane tiens une ferme équestre, et donc et très branché animaux, harnais, et un peu plus brusque....
- D'accord. Ça ne me dit pas grand chose.
- Ne pense pas trop à ça ma chérie. Nous allons y aller?
- Oui.
- Bien. Avant allonge toi sur le ventre, je dois te mettre un peu de
Crème."

Malaurie s'exécuta, et Coralie lui inséra un tube de crème à l'entré de son anus et appuya deux petits coups brefs. Deux petits filets de crème sortirent du tube et pénétrèrent dans l'orifice de la jeune fille.
Coralie massa un peu le trou de Malaurie afin d'étaler la crème et de la faire pénétrer plus profondément.
Elle releva la jeune fille, et l'entraîna derrière elle.
Elles arrivèrent devant une porte semblable à celle de la veille, et Coralie y frappa. Elle ouvrit la porte et poussa Malaurie à l'intérieur.
La pièce était garnie de divers objets sur des étagères, et des machines étaient rangées le long des murs.
Personne dans la pièce.
Coralie fit avancer Malaurie et la fit s'agenouiller. Elle recula ensuite et la laissa seule.

Malaurie attendit donc à genoux, tentant de comprendre le fonctionnement de certains instruments de la pièce.
Un bruit de pas se fit entendre, et une porte s'ouvrit face à la jeune fille. Une femme entra. Lorsque celle-ci s'approcha, Malaurie sursauta de surprise. Elle reconnut la femme qui lui avait demandé l'heure la veille de son arrivée dans ce réseau.
La femme vêtue de cuir, comprit immédiatement que la jeune fille venait de la reconnaître.

"- Et oui, ma petite Malaurie, dit-elle tu as bien reconnu. Je suis Madame Diane.
- Mais, vous êtes...
- Oui on s'est déjà vu en dehors du réseau, tout à fait. En fait si tu veux tout savoir, je n'étais là que pour t'observer, alors que nous prenions soin de la jeune Carine.
- Carine?
- Oui Carine, elle est également en stage d'admission je sais que vous avez fait connaissance, puisque vous vous êtes rencontrer alors que vous alliez passer votre entretient. Mais nous ne sommes pas là pour parler d'elle, mais de toi.
- De moi?
- Oui bien sur de toi! Coralie m'a informée que malgré la difficulté, tu as étais à la hauteur ce matin.
- Euh, euh, euh....
- Allons, allons, dit Madame Diane en s'approchant de Malaurie. Nous allons voir comment tu te comporte."

Madame Diane rejoignit la jeune fille, et se saisissant d'un enchevêtrement de lanières de cuir, Elle lui enfila avec une facilité qui surprit Malaurie. La jeune fille se retrouva rapidement, le corps traversé par de multiples sangles, l'obligeant à garder le corps complètement droit.
Elle se laissa guider vers le centre de la pièce, où ses poignets, ses chevilles, ainsi que sa taille furent reliés à des courroies. Elle fut en quelques mouvements rapides de Madame Diane, suspendue, à un mètre du sol, comme le matin, complètement livrée à la disposition de Diane.
La séance se déroula à une vitesse fulgurante pour Malaurie, Diane la fit plonger dans les orgasmes les plus fous et les plus intenses, mais aussi la fit hurler de douleur comme Elle ne l'avait jamais fait. Lorsque Diane la laissa seule, suspendue, en lui disant que Coralie viendrait la récupérer, Malaurie était épuisé, la tête pleine de feu d'artifices, et le corps brûlant des douleurs de la séance qui venait de s'achevait.
Coralie arriva quelques minutes plus tard, délivra la jeune fille, et la ramena dans la pièce qu'elle occupait maintenant.
Elle la fit parler, et raconter son après midi.
Malaurie récita le déroulement de la séance, les yeux brillants à la fois d'excitation, mais aussi d'angoisse en repensant à ce qu'elle venait de vivre.
Coralie la laissa ensuite se reposer, après lui avoir donné sa gamelle de nourriture et d'eau, en lui demandant de bien dormir, car la journée du lendemain, serait dans le même style que celle qui s'achevait.
Malaurie, s'endormit très vite, éreinté par la journée qu'elle venait de vivre, la tête pleine de souvenirs et d'émotions qui se bousculaient en un formidable chaos.

chapitre 11. le troisième jour de stage.

Lorsqu'elle se réveilla le lendemain matin, Malaurie ne sentait plus ces muscles, ses os... Tout son corps ne lui semblait plus qu'un assemblage de lourde pièce mal fixées, qui ne lui obéissaient qu'à moitié. Elle comprit très vite, que cet état, et ces douleurs, résultaient de sa journée de la veille. Elle ne pu se mouvoir que difficilement, tant ces élancements, ces picotements, ces contractures empêchaient son corps de se mouvoir sans gène.
Malgré cela, la flamme du désir, était toujours présente au creux de ses reins, prête à se raviver au moindre stimulus. Elle commençait à ne plus se reconnaître. Elle pensait, qu'il y a encore quelques jours, elle n'aurait jamais fait ça, elle n'aurait jamais osé. Cela lui paraissait d'autant plus incroyable, que tout ce qu'elle avait fait, était arrivait de façon à la fois précipité, mais aussi de façon progressive, et elle avait accepté cela sans trop se poser de questions.
Son regard tomba sur ses tétons, puis sur sa fente imberbe, marquée encore par la pose de ces pinces qui l'avait torturé toute la matinée de la veille.

Coralie arriva peu après, et déposa la gamelle de Malaurie, qui s'empressa de la vider et de se désaltérer.
Coralie s'assit à côtés de sa protégée, et les deux jeunes femmes parlèrent pendant un bon moment. Elles se rendirent ensuite dans la salle d'eau, où Malaurie put se laver. Ceci fait, Coralie vérifia comme la veille, la présentation de la jeune fille, et élimina les quelques poils, et quelques rares autres défauts qu’elle trouva sur le corps de Malaurie.
Elle l'équipa ensuite d'une combinaison de latex blanc qui recouvrit la jeune fille intégralement. Elle vint lui appliquer un masque également en latex sur le visage, et le fixa en venant enfiler une cagoule de la même matière sur la tête de la jeune fille. Qui n'eût plus un seul centimètre de peau non recouvert.
Le latex adhérait parfaitement à la peau de Malaurie et venait moulait sa poitrine, faisant apparaître les deux globes arrondis de ses seins. Les tétons pointèrent bientôt, et leurs formes se dessinèrent sous la combinaison.
Malaurie sentit très vite sa peau se mouiller de transpirations, et fut quelques instants plus tard, inondée de sueur. Coralie la conduisit dans une pièce, où elle lui fit prendre diverses positions et prit de multiples clichés de la jeune fille. Elle la fit déshabiller et enfiler plusieurs autres tenues, qui paraissaient à la fois sexy, mais aussi provoquant voir outrageant à Malaurie. En enfilant ses tenues, Elle se dit qu'elle n'aurait jamais porté de telles choses lorsqu'elle était encore chez ses parents, ils n'auraient certainement pas appréciés. Et même Jean, lui-même ne l'aurait pas approuvé. Elle se demanda si elle-même aurait eu le culot d'essayer, mais elle se dit qu'elle n’aurait pas osé pour ne pas se voir regardée comme une bête curieuse, montrer du doigt par ses parents et par ses amis, voir même se rendre ridicule.
Pourtant, elle se sentait à l'aise, elle aimait ses sensations que lui procurait le port de ces tenues très courtes, très ouvertes, ne cachant rien de son anatomie.
La matinée se poursuivit par divers ports de tenues, et costumes. C'est ainsi que Malaurie se transforma en toutes les types et styles de femmes possibles, de tout âge, de tout genre. Elle devint écolière, religieuse, infirmière, danseuse, institutrice, panthère, féline, chienne, momie, lapine, mère noël, poney girl, nurse, nourrisson....
A la fin de la matinée, la jeune fille avait passée plus d'une cinquantaine de tenues différentes, de tous les genres.

Après avoir rangé la dernière tenue, Coralie éteignit l'appareil photographique, et reconduisit Malaurie dans la pièce qui lui servait de chambre. Elle la laissa seule, et repartit ranger le reste du matériel.
Malaurie, qui commençait à retrouver l'usage normal de ses muscles, s'allongea sur la paille, et ferma les yeux. Elle se revit portant les diverses tenues de cette matinée, et la flamme du plaisir, vibra en elle furieusement. Elle savait qu'elle ne devait pas laisser cette dernière l'envahir totalement. Elle eût du mal cependant à la contenir. Elle sentait son bouton d'or palpiter, sans qu'elle n'ait rien fait pour l'encourager de ses doigts. Elle commençait à comprendre ce qu'avait voulu dire Coralie lorsqu'elle lui avait dit qu'elle se découvrirait de plus en plus, et qu'elle avait certainement montré une image assez fausse d'elle aux gens qu'elle avait côtoyé avant d'arriver dans ce réseau.
Elle sentait qu'une transformation s'opérait en elle, qu'elle n'était plus la même. Il lui était pratiquement égal de revoir Jean, car elle se rendait bien compte qu'elle découvrait des sensations bien plus intenses et qui lui apportaient beaucoup plus de bonheur et de satisfaction, que celles qu'elle avait eu avec lui, et même avec tous les gens qu'elle avait connu auparavant.
Elle repensa à ce qu'elle avait ressentit en voyant les trois lettres. Elle s'était dit qu'elle se devait de découvrir la source de ces symboles, et de ces mystérieuses disparitions, et elle ne s'était apparemment pas trompée dans ce pressentiment. Elle avait senti que cette découverte changerait sa vie, elle ne s'était pas non plus trompée, mais elle n’aurait jamais pu croire que qu'elle puisse prendre un virage si grand.
Depuis les premiers jours, elle se sentait comme appartenir à ce réseau, mais aujourd'hui, elle en était sûre, elle ne faisait pas partie de ce réseau, elle lui appartenait, et appartenait donc à ses responsables. Même si elle ne connaissait pas encore la troisième responsable, rien que les quelques heures qu'elle avait passé avec Mesdames Diane et Sylvie, elle avait ressentit ce sentiment d'appartenir à ces femmes, comme si elle n'avait été qu'un objet, de ce réseau, qui restait à la fois si familier, et si mystérieux.
Elle navigua pendant une bonne heure, sur l'océan de ses pensées, en se laissant dériver au gré des images de son esprit.

Coralie revint peu après, et Malaurie, sans hésiter, lui confia tout le fil de ses pensées.
La jeune femme l'écouta en silence, et lui sourit une fois que la jeune fille eût finit.

" - C'est bien ma chérie. Dit-elle, tu commence à te rendre compte de beaucoup de choses, et tu te découvre petit à petit.
- Oui je m'en rends compte aussi. Acquiesça Malaurie, je sens que je ne suis plus la même qu'avant.
- Oui c'est normale, tu as fais beaucoup d'efforts sur toi même, tu as progressé énormément.
Mais ne pense pas non plus, que tu auras tout découvert d'ici peu. On se découvre toujours un peu plus, Tu découvriras des choses à chaque séance, chaque jour, tu apprendras à te connaître, ou à connaître les autres."

Coralie enlaça sa jeune protégée, et l'embrassa longuement. Leurs lèvres se séparèrent pendant une fraction de seconde, et ce fut Malaurie, qui vint plonger ses lèvres vers celles de Coralie.
Coralie passa sa main sur le dos nu de la jeune fille, et la fit glisser jusqu'à la naissance de ses fesses.

" - Et ça tu aurais cru ça possible, murmura-t-elle en replongeant sa langue dans la bouche de Malaurie.
- Il ya quelques jours non, mais aujourd'hui, je sens que j'ai écarté beaucoup de choses pour faire come la plupart des gens, et je me rends compte que j'ai sans doute perdu beaucoup de temps.
- Je comprends, je me suis dit la même chose il y a quelques mois. On ne pense pas pouvoir faire certaines choses car elles semblent être hors des comportements de tout le monde, et paraissent malsaines et inconvenantes pour les gens qui nous entourent, et on passe à côté de choses merveilleuses, qui sont brutales en apparence, mais au fond délicieuses."

Les deux jeunes femmes restèrent allongées, dans les bras l'une de l'autre, au milieu de la paille, pendant une bonne demi-heure, joue contre joue, s'embrassant de temps à autres.
Malaurie dégustait ces instants avec délice et se sentait pour la première fois de sa vie, complètement à l'aise dans les bras de cette jeune fille, qu'elle ne connaissait que depuis une semaine, mais qui paraissait l'aimait depuis toujours. Même dans ses câlins avec Jean, où celui-ci faisait preuve du maximum de tendresse, de douceur, dont il était capable, elle n'avait jamais autant ressentit cette plénitude de tranquillité, et de bien être.
Les vêtements de satin que portait Coralie, procuraient à Malaurie des frissons de douceur et de plaisir.
La main de la jeune fille vint caresser l'un des seins de sa compagne, et ses doigts heurtèrent l'anneau qui pendait au téton de Coralie.
Elle sursauta. Et retira sa main par réflexe.
Coralie lui sourit, et lui murmura avant de l'embrasser goulument :

" - que se passe-t-il ma puce?
- Euh, je, je, ne voulais pas.
- Tu ne voulais pas quoi?
- Euh, et bien, toucher à ça, répondit Malaurie en hésitant, et en désignant le téton de Coralie.
- Ah mais ça n'est pas grave ma puce. Regarde, ça ne me fais pas mal. Annonça Coralie en se reculant de quelques centimètres et en dégageant l'un de ses bras de son vêtement afin de mettre à nu son sein.
- Mais, l'anneau? Balbutia Malaurie surprise.
- Oui, je le porte en permanence, et je dirai je les porte en permanence, puisque j'en ai un sur l'autre sein, un sur le clitoris, et plusieurs sur chaque lèvres de ma chatte.
- Mais, mais, ça n'et pas douloureux?
- Au tout début si un peu, mais au fur et à mesure, on ne les sent plus, et on oublie même qu'ils sont là. L’important, c'est de les faire bouger pendant la cicatrisation afin que ceux-ci ne soient pas pris au piège et ne puissent plus bouger une fois la cicatrisation complète. Tu sais je crois bien de toute façon que si tu es admises, tu vas devoir en porter également.
- moi, aussi? Je répondis Malaurie un peu effrayée.
- Ben oui je crois bien ma puce. Élise, Mathilde, Virginie, Juliette, et Laura en portent aussi, et je ne serai pas surprise que tu doives faire de même. Et tu devras aussi, ça je suis absolument sûre, portait les symboles d'appartenance au réseau.
- Quels symboles?
- Tout d'abord, dit Coralie en abaissant son vêtement et libérant son épaule, tu devras avoir ça.
- qu'est-ce que c'est?
- C'est ton numéro de matricule, qui te désigne, et te fait appartenir aux yeux de la loi à tel ou tel personne.
Ensuite, d'autres symboles, que je ne peux te montrer pour l'instant, sinon les responsables sauraient que j'ai commis des fautes, mais ce sont des tatouages sur les fesses, et sur les lèvres intimes.
- Sur les lèvres? s'écria Malaurie, mais c'est horrible, ça doit faire mal!
- C'est comme tout. Ne t'inquiète pas. Tu surmonteras cette épreuve, comme tu as surmonté les autres. Tu réagit comme ça parce que tu viens d'arriver, et tu ne te connais pas encore assez."

Coralie se rhabilla, et les deux jeunes femmes se blottirent l'une contre l'autre encore pendant quelques instants.
Coralie, décida après un moment qu'il était temps de se préparer et d'aller à la séance dirigée par madame Armelle. Elle conduisit Malaurie dans la salle de toilette, la rafraîchit, et la guida à travers les couloirs. Elles arrivèrent devant une porte à laquelle Coralie frappa, et qu'elle ouvrit après en avoir reçut l'ordre.
Elle poussa Malaurie dans la pièce qui s'ouvrait devant elle, et vint la faire agenouiller au centre de celle-ci.

"- Madame, voici Malaurie, ma filleule, elle est prête pour sa séance sous votre direction.
- Bien merci Coralie, tu peux disposer, je te ferai prévenir lorsque j'en aurai finit, répondit Madame Armelle sans relever la tête."

Coralie fit une révérence, et après avoir caressé les cheveux de sa protégée, elle sortit rapidement.
Madame Armelle fit signe à Malaurie de s'approcher, et de venir la rejoindre.
La jeune fille se déplaça lentement sur les genoux, qu'elle devinait être le déplacement de circonstances et le plus approprié. Elle arriva aux pieds de Madame Armelle, et s'arrêta.
Cette dernière examinait des papiers, qu'elle passait en revue. Soudain, elle releva la tête, et tendit l'un des papiers à Malaurie. Celle-ci sursauta lorsqu'elle vit ce qui était sur cette feuille qui lui était présentée. Elle rougit en apercevant une photo d'elle en tenue d'écolière.

" Ne te trouves-tu pas mignonne comme ça? Demanda Madame Armelle."

Malaurie rougit de plus belle de honte en voyant la photo suivante que lui présentait Madame Armelle. Il s'agissait toujours d'une photo d'elle, cette fois, complètement nue, présentant ses fesses, et son intimité complètement à la vue de l'objectif. La photo qui suivit acheva sa fierté. On la voyait cette fois à quatre pattes, les reins cambrés, les genoux largement écartés, dans une position très suggestive, offrant une vue imprenable sur son intimité. Elle portait au cou un collier de chien, et semblait regardait Malaurie d'un air extasié.
Madame Armelle la regardait se décomposait au fur et à mesure que la jeune fille découvrait les clichés qui avaient été pris le matin même. Elle sourit d'un air cynique.

" - Tu as honte? Demanda-t-elle?
- Euh, euh, euh, je vais dire que je suis plus gênée.
- Gênée de quoi? Que je te vois ainsi?
- Euh, oui un peu.
- Mais aurais-tu oublié, que de par ton approbation lors de ton entretient, tu t'es confié corps et âme à notre bienveillance, et que de ce fait, tu ne dois rien nous cacher de toi, que ça soit en pensées, ou physiquement?
- Euh non madame. répondit Malaurie en baissant la tête.
- Je te trouve très mignonne et très désirable dans toutes ces tenues et ces positions. Tu as un charme fou tu sais petite salope.
- Merci madame, bredouilla Malaurie troublée de ce faire ainsi traité.
- dis-le moi, déclara Madame Armelle, en saisissant la jeune fille par le menton et en la tirant vers elle, dis-le moi que tu n'es qu'une petite salope qui n'aime que ça, se montrer, dans de telle positions et se faire du bien comme une chienne en chaleur.
- Oui madame, balbutia Malaurie, je ne suis qu'une salope, une chienne en chaleur, qui n'attends que de se montrer et de se faire du bien."

Les paroles qu'elle venait de prononcer, surprirent Malaurie, au point qu'elle ne put retenir une faible fièvre dans ses joues.
Heureusement Madame Armelle ne la remarqua pas. Cette dernière écarta les cuisses, et vint plaquait ses mains derrière la tête de Malaurie. Elle vint enfouir le nez de cette dernière sur son pubis, en grognant :
"Vas’ y, lèche petite chienne, lèche-moi, salope."

Malaurie, ne pouvant se libérer, et commençant à sentir l'excitation monter en elle, sortit la langue, et la passa à plusieurs reprises sur la culotte de soie de la femme dont le bassin ne tarda pas à se balançait. Elle écarta ensuite le tissu qui protégeait encore la vulve de cette dernière, et se mit en devoir de satisfaire de sa bouche, l'envie de Madame Armelle. Celle-ci ne tarda pas à jouir dans un râle de soulagement, puis grâce aux efforts continus de Malaurie, fut emportée par un second orgasme. Malaurie continuait lorsqu'elle sentit un poids sur sa poitrine, et fut violemment projetée en arrière. Elle retomba assise, trop surprise pour comprendre ce qui lui était arrivée.
Madame Armelle s'avança sur Malaurie, qu'elle fit basculer sur le dos, et vint s'asseoir sur le visage de la jeune fille, après avoir hotté sa propre culotte et après avoir retrousser sa jupe.
Malaurie crut mourir d'étouffement, en sentant son visage enfoui dans les replis intimes de cette femme, qui ne la traité que comme un objet sexuel.
Sa bouche et sa gorge se remplirent soudain des sécrétions de la femme, et elle crut mourir en en avalant quelques gorgées. Une fois cette douche forcée, terminée, Elle dût à contre cœur, nettoyer de sa langue le sol et l'intimité de Madame Armelle, des restes de ces sécrétions urinaires.
L'après-midi continua assez rapidement, et Malaurie, dût subir les fantaisies de Madame Armelle, ce qui la conduisit plusieurs fois à des orgasmes toujours plus fulgurants et intenses que les précédents.
Lorsque Madame Armelle, sortit de la pièce, en lui disant:

" Repose-toi demain c'est l'examen final!"

La pauvre Malaurie resta allongée sur le sol, complètement anéantie par la fatigue, les douleurs infligées à son corps durant l'après midi, et par les humiliations incessantes qu'elle avait dût affronter.

Coralie vint la chercher peu après, et la conduisit dans la pièce qui lui servait de chambre, après lui avoir fait prendre une douche, et lui servit sa gamelle contenant son repas.
Malaurie dévora le contenu sans se poser de questions, et but avidement l'eau que Coralie lui proposa. Elle se soulagea une fois que Coralie l'eût quitté, et s'endormit très vite.
chapitre 12. l'examen final.

Malaurie se réveilla transpirant à grosses gouttes, sa bouche encore imprégnée par la saveur étrange des sécrétions de Madame Armelle.
La jeune fille se déplaça à tâtons dans l'obscurité, et trouva après quelques instants la gamelle d'eau que Coralie laissait pour la nuit. Elle bu une grosse lampée, et revint s'allonger. Sur la paille. Elle passa ses mains sur son visage, en tentant d'éponger la sueur qui perlait sur son front. Elle essaya de se rendormir, mais les images des trois derniers jours tournaient tellement dans son cerveau, qu'elles l'empêchèrent de trouver le sommeil. Le collier de cuir épais qu'elle portait de puis maintenant plusieurs jours, lui rappelait à chaque instant qu'elle était là non pas pour elle, mais pour les autres, et pour les satisfaire avant de penser à son propre plaisir.
Elle savait que le jour qui se dessinait devant elle, serait celui qui déciderait définitivement de son avenir, et au cours duquel elle n'aurait pas le moindre droit à l'erreur.
Elle revoyait passer devant ses yeux toutes les images de ses quatre derniers jours, et entendait les paroles de Coralie.
Elle resta allongée, immobile, pendant plusieurs heures, perdant complètement la notion du temps, et ne sachant pas combien de temps lui faudrait-il attendre. À plusieurs reprises, elle entendit des pas furtifs passer non loin de la pièce où elle se trouvait, mais ils s'éloignèrent aussi rapidement qu'ils étaient apparut.
Enfin, Coralie arriva. Elle ouvrit la porte et entra dans la pièce.
Malaurie ne bougea pas, gardant les yeux fermés. Coralie, s’approcha, vint déposer un baisé sur la bouche de la jeune fille. Elle lui caressa la joue en lui murmurant :

"Tu es réveillée?"

Malaurie ouvrit lentement les yeux, et saisit les mains de Coralie pour l'attirer vers elle.
Les deux jeunes femmes vinrent s'enlacer et restèrent pendant plusieurs minutes, immobiles, s'embrassant en silence.
Malaurie, hésita, puis finit par dire son trouble à sa marraine.
Celle-ci l'écouta sans mot dire, et tenta de la rassurer par des mots doux et tendres. Après quelques minutes, Les deux femmes se redressèrent, et se rendirent dans la salle d'eau.

Coralie fit faire ses besoin à sa protégée, puis lui fit prendre une longue douche, et la nettoya centimètres carré, après centimètre carré. Elle lui vérifia ensuite minutieusement son épilation, l'état de ses ongles, la propreté de ses oreilles, de son nombril, et lui fit se laver les dents.
Elle l'habilla ensuite d'une grande aube blanche de lycra, qui descendait jusqu'aux pieds de la jeune fille, et lui fit enfiler un micro string de dentelle. Elle vint ensuite fermer l’aube par une ceinture dans la même matière. Elle lui enfila aux pieds des chaussures lassées en vinyle, et vint compléter la tenue de la jeune fille par une coiffe bleue clair.
La sensation de la ficelle qui passait entre ses fesses était nouvelle pour Malaurie. En effet c'était la première fois que la jeune fille portait ce type de sous vêtement, considérant jusqu'alors, qu'il était réservé aux filles qui voulaient se montrer, et faire retourner les hommes sur leurs fesses.
Cette sensation étrange, à la fois oppressante mais aussi de nudité excitait les sens de la jeune fille.
Coralie fit asseoir sa protégée sur une chaise, et lui fixa aux poignets ainsi qu'aux chevilles, des bracelets de métal chromé, sur lesquels on pouvait relier des chaînes ou des cordes.
Une fois ceci fait, Coralie se plaça derrière Malaurie, retira la coiffe, et commença à lui peigner les cheveux en disant :

" Aujourd'hui ma chérie, c'est le grand jour. Il faut donc que tu sois resplendissante pour paraître devant les responsables.
- Que va-t-il se passer?
- Tu vas devoir passer devant les trois responsables en même temps. Tu auras donc des épreuves à passer décidées par chacune d'elles. Si tu réussis toutes les épreuves elles se concerteront pour savoir si tu peux être admise.
- Tu seras là? Demanda Malaurie anxieuse.
- Non je n'ai pas le droit d'assister à ces instants, mon statut ne me le permet pas. Mais je t'attendrai à la sortie ne t'en fais pas.
- Mais, je ne crois Pa pouvoir être à la hauteur, sans toi.
- Pardon? Demanda Coralie en s'arrêtant brusquement. Biensur que tu vas être à la hauteur. Moi je le sais, je le sens.
- Oui mais j'ai peur, de ne pas y arriver.
- Tu vas y arriver. J’en suis sûr ma puce.
- Je voudrais tellement pouvoir rester avec toi.
- Si tu veux rester avec moi ma puce, alors fais le, gagnes, montre moi que tu le veux vraiment. Et si tu ne le fais pas pour les autres, fais le pour nous, pour nous deux.
- Je ferai ce que je peux pour te montrer que je veux vraiment être avec toi.
- C'est bien ma puce."
Tout en parlant, Coralie avait finit de peigner les cheveux de sa protégée, et les avaient noué en un joli chignon. Elle replaça la coiffe sur la tête de Malaurie et repassa devant elle en se reculant de quelques pas afin de juger du résultat.
Elle la fit se mettre debout, se recula à nouveau, et la rejoignit pour l'embrasser longuement.

" - Tu es magnifique.
-Merci, murmura Malaurie en rougissant.
- Aller on va devoir y aller, il va être l'heure. Dit Coralie alors que la jeune fille la prenait dans ces bras et venait poser sa tête sur son épaule. "

Elle la redressa et la prenant par la main, la conduisit vers sa destinée.
Elles arrivèrent bientôt dans un long couloir assez large, où étaient disposées des chaises. Sur l'une d'elles, Malaurie reconnut Carine, vêtue tout comme elle, et qui semblait attendre.
Coralie vint faire asseoir Malaurie sur l'un des sièges juste à côté de Carine. Elle l'embrassa, et après lui avoir murmuré quelques mots d'encouragements, elle s'éloigna.

Malaurie la regarda partir et disparaître dans le couloir. Elle resta là, hésitante, ayant peur de la suite des évènements.
Ce fut Carine, qui rompit le silence :

" - tu vas bien depuis l'autre jour?
- Euh oui, et toi?
- Moi oui, beaucoup de choses ont changé, et se bousculent dans ma tête mais ça va à peu près. Toi ça n'a pas l'air d'aller comme tu veux?
- Euh, oui, enfin, j'ai un peu peur de ce qui va arriver.
- Oui moi aussi. Mais si nous sommes là, c'est que nous sommes bientôt au bout du suspens."

Les deux jeunes femmes continuèrent à parler, pendant quelques minutes.
Soudain, la porte de l'autre côté du couloir s'ouvrit et elles entendirent une voix annonçait :

" Carine entre ici!"

La jeune fille sursauta de stupeur, puis après quelques secondes, se leva et marcha lentement vers la porte. Une fois qu'elle l'eût franchi, cette dernière se referma derrière elle.
Malaurie se trouva donc seule, se demandant pour la centième fois depuis le début de la journée, si elle n'avait pas finalement pas fait une erreur d'accepter. Mais sinon, que serait-elle devenue?
Elle tenta de ne plus penser à cela, et attendit patiemment.
Après une heure, la porte s'ouvrit et elle entendit la même voix dire :

" Malaurie entre ici!"

Elle se leva et prudemment, elle s'avança vers la porte. Elle la franchit à petits pas et la porte se referma derrière elle. Elle savait qu'elle ne pouvait plus reculer.
Ça n'était pas l'envie de partir qui lui manquait, mais elle repensa à Coralie, et à ces paroles. Elle prit donc la résolution d'aller jusqu'au bout d'elle même, pour son amie.
Elle était là debout, lorsqu'elle entendit la voix qui dit:

" Malaurie enlève tes chaussures, ton aube, et ta coiffe. Et avance dans le corridor devant toi! "

Elle obéit et elle longea le corridor qui lui avait été indiqué. La moquette sous ses pieds amortissait le bruit de ses pas. Elle était donc nue, ne portant sur elle, que son micro string, ses bracelets aux poignets et aux chevilles, ainsi que son large collier de cuir.
Arrivée au bout du couloir, elle attendit, et la voix se fit de nouveau entendre.

" Malaurie assit toi et attends! "

La jeune fille obtempéra. Le cuir du siège sur lequel elle vint poser ses fesses la fit frémir. Elle attendit donc ne sachant toujours pas ce qui l'attendait, ayant une boule dans le ventre, et tentant de se rassurer en pensant à d'autres choses.
Les minutes s'égrainèrent les unes après les autres.
Elle sursauta brusquement.
Un cri. Elle avait entendu un cri. Un deuxième se fit entendre de façon plus précis et plus net, encore un autre, puis de longs soupires, et de longs gémissements vinrent à ses oreilles. Elle semblait reconnaître Carine, mais elle ne pouvait pas en jurer. Le bruit semblait venir de derrière le mur à sa gauche.
Pendant plusieurs heures, elle entendit les bruits de son amie, gémissant, soupirant, criant, hurlant, pleurant... A la fois ces bruits l'effrayaient car elle se disait qu'elle serait dans la même situation dans quelques minutes voir quelques heures, mais ils l'excitaient fortement également.
Les bruits se calmèrent enfin. Le silence revint pendant plusieurs dizaines de minutes. Enfin la voix se fit entendre de nouveau.

" Malaurie, debout!"

La jeune fille se leva en tremblant un peu, et vit le mur devant elle se fendre pour lui laisser le passage.

" Malaurie, avance! dit la voix."

La jeune fille avança, et le mur se reforma derrière elle. Elle se trouva dans une atmosphère chaude et moite. La pièce dans laquelle elle venait d'entrer, était immense, et très sombre. Elle n'était éclairée que par de rare spot de lumière feutrée, qui donnaient une ambiance intime et assez obscure. Malaurie tourna la tête, et vit sur sa droite, un écran affichant en diaporama les photos qu'elle avait dû prendre la veille. Elle se vit donc dans toutes les positions et toutes les tenues qu'elle avait adopté lors de cette séance. Elle sentit bientôt qu'un voile opaque tombait sur elle.
Elle voulut s'en dégager, mais sentit des mains qui s'afféraient sur son corps, et cessa de se débattre.
Elle se trouva portait puis déposait au sol quelques mètres plus loin. Le voile se retira, et elle se trouva aux pieds des trois femmes, dont elle avait fait la connaissance durant les trois derniers jours.

" - A genoux ! s'écria madame Sylvie.
- tu vas devoir passer ta dernière grosse épreuve. Continua Madame Diane, une fois que la jeune fille se fut mise à genoux.
- Tu l'auras moins facile que les jours précédents, mais si nous te permettons d'être ici, c'est que nous estimons que tu en es capable. Déclara madame Armelle."

La jeune fille baissa la tête et attendit.

" Tu vas devoir enchainer trois séances dans cet ordre: une avec Madame Armelle, une avec Madame Diane, et une dernière avec moi. Dit madame Sylvie. Si tu nous as satisfaite au cours des trois séances et je dis bien les trois séances, nous prendrons notre décision après concertation.
Es- tu prête?
- Oui mesdames. Murmura Malaurie.
- Comment?
- Oui mesdames. S’efforça de dire Malaurie d'une voix forte.
- Alors que le test commence! s'écria madame Sylvie."

Malaurie fur relevée, et conduite sous un treuil, où elle fut suspendue par les pieds. Elle reçut la morsure du fouet sur tout son corps, ce qui après quelques coups où la jeune fille parvint à retenir ses cris, la fit hurler, pleurer, comme elle ne l'avait jamais fait depuis sa plus tendre enfance. Son corps se zébra de traces rougeâtres, puis violacées. Les derniers coups qui vinrent frapper sa fente et même atteindre son bouton d'or, lui arrachèrent de puissants hululements félins. Lorsqu'elle fut détachée, elle resta par terre, à bout de forces, mais Madame diane s'avança vers elle, et la saisissant par le bras, la traina vers une large croix sur laquelle elle la plaqua. En un clin d'œil, Malaurie fut attaché sur celle-ci par les bracelets qu'elle portait aux chevilles et aux poignets. Elle était donc face à cette croix, les bras et les jambes largement écartées, ne pouvant plus bouger.
Elle sentit tout d'abord des doigts fouiller ses trous intimes, puis son anus fut transpercer par un gros gode métallique qui lui fit lâcher un cri strident de douleur. Madame Diane, effectua des va et viens avec ce godes dans le fondement de la jeune fille, lui tirant à chaque fois des gémissements plaintifs. Bientôt les gémissements se transformèrent en soupires et la jeune fille finit par jouir en hurlant à plein poumons.
Le gode se retira, laissant béant le trou de la jeune fille. Les doigts de diane ne tardèrent pas à venir inspecter l'endroit, et à y pénétrer. Ils furent bientôt trois, puis quatre, puis cinq, et la main transperça enfin l'orifice de la jeune fille.
Après encore quelques minutes, et deux autres orgasmes pour Malaurie, elle fut enfin détachée et tomba au sol, haletante, le corps secoué de spasmes.
Madame Sylvie ne lui laissa pas le temps de reprendre ses esprits, et vint lui enfiler une culotte de latex équipé de deux gros godes. Elle vint l'allonger sur le ventre, lui attacha les poignets et les chevilles ensemble, et vint rejoindre ses pieds et ses mains qu'elle fixa de façon à ce que la jeune fille ne pu s'en servir. Elle lui dit :

" Si tu reviens jusqu'à nous, ton test sera finit!"

Malaurie, épuisée, tenta d'avancer avec le peu de force qui lui restait. Elle savait que cette dernière épreuve était pour la tester, pour l'humilier jusqu'au bout. Elle avait fait la moitié de la distance, lorsqu'elle sentit les deux cônes fichés dans son cul et dans sa chatte, vibrer, provoquant un spasme la stoppant net dans son élan. Les larmes se remirent à couler sur ses joues, la douleur et le plaisir se mélangeaient confusément dans sa tête. Elle savait qu'elle ne devait pas jouir et se retenir pour avancer le plus possible. Cependant Les vibrations des deux cylindres dans ses orifices étaient en train de lui bloquer et lui faire fondre les maigres forces qui lui restaient encore.
Elle était sur le point d'abandonner, lorsqu'elle vit l'image de Coralie, devant ses yeux, qui l'encourageait.

" Vas’ y ma puce! Je sais que tu peux le faire, j'ai confiance en toi! Fais le pour moi, fais le pour nous!"

Ces encouragements lui redonnèrent un soupçon de force, et malgré les spasmes de son corps, elle finit de parcourir la distance qui la séparait encore des trois femmes.
Lorsqu'elle s'écroula aux pieds de celles-ci, Sylvie appuya sur un bouton de la télécommande qu'elle tenait dans la main, et les cônes s'arrêtèrent immédiatement.
Les trois femmes la débarrassèrent de ces bracelets et de sa culotte, et l'allongèrent sur un matelas posé sur une table roulante.
A ce moment, Malaurie, à bout de force, tomba évanouie.
Lorsqu'elle se réveilla, elle se trouva dans une pièce lumineuse. Coralie était à son chevet. Dès qu'elle l'aperçut, Malaurie l'agrippa et se mit à pleurer.
Son corps et ses trous la faisait affreusement souffrir, et elle eût du mal à se calmer et à raconter à Coralie ce qu'elle ressentait.
Coralie l'écouta, et lui sourit. Elle la calma doucement

" Chut, c'est tout ma puce, c'est fini. Je suis fière de toi. Tu as fait ce qu'il fallait.
- Mais, Mais, je ne suis pas sûre d'avoir réussit j'ai tellement hésité! Sanglota Malaurie.
- C'est tout. C'est tout. Tu as fait comme tu le sentais, tu es allé jusqu'au bout de tes possibilités c'est ça ce qui compte."

Les deux jeunes femmes continuèrent à parler doucement, et Malaurie se calma peu à peu. Une fois qu'elle se fut totalement remise, Coralie la conduisit dans une grande salle d'eau où Elle lava, et soigna sa protégée. La crème qu'elle lui passa sur la peau, fit énormément de bien à Malaurie, et apaisa les brûlures du fouet.
Coralie rhabilla Malaurie, de la même façon que le matin, et elle la conduisit dans une salle, où attendaient Carine et Juliette.

" - Tiens, Malaurie? Dit Juliette, ça s'est bien passée?
- Euh je ne sais pas, hésita >Malaurie en lançant de petits regards à Coralie.
- Tu sais, je crois qu'elle a eu assez peur, et trop d'émotion d'un coup. Elle n'est pas encore habituée à tout ça. Dit Coralie en souriant.
- Oui pour Carine c'est pareil. Tiens Virginie semblait dire que la prochaine brochette d'arrivante serait pour la semaine prochaine.
- Oui Jai entendu dire ça."

Les jeunes femmes parlèrent entre elles, tandis que Malaurie, et Carine, restaient silencieuses, encore fatiguées et retournée de leurs récents tests.
Quelques moments plus tard, une porte s'ouvrit. Les trois dames entrèrent l'air grave.
Elles vinrent s'arrêter au centre de la pièce. Juliette et Coralie, firent un signe à leurs protégées pour qu'elles s'avancent et s'agenouillent devant les trois femmes.
Les jeunes filles s'avancèrent donc. Madame Sylvie les considéra, et déclara :
" Mesdemoiselles, vous avez décidé il ya quelques jours d'accepter de vous offrir à nous et à ce réseau. Vous avez suivit un stage jusqu'à aujourd’hui afin de commençait votre découverte, et il y a quelques instants à peine vous venez de passer les tests d'admission au sein de cet endroit. Sachez que si vous n'avez pas réussi, vous serez conduite dans une aile du réseau ou vous retrouverez vos instincts primitifs d'animaux. Si vous avez réussit ce test, vous serez donc admises parmi les membres du réseau S A D. Cependant cette admission ne veut pas dire qu'elle vous permet de vous soustraire à quoi que ce soit. Bien au contraire. Ce que vous avez accepté il ya quelques jours s'en retrouve renforcé, et vous devrez chaque instants vous en souvenir, afin de pouvoir aider et guider d'autres jeunes filles comme vous à arriver à votre niveau.
Ceci dit, voici vos résultats. Après vos tests, et après concertations, des responsables, vous avez été déclarées admises au sein du réseau. Carine, tu devras néanmoins apprendre à te contrôler mieux. Malaurie, il faudra t'endurcir un peu plus si tu veux pouvoir évoluer au même rythme que tes camarades.
Vous ne serez admises officiellement que lorsque vous aurez reçu les symboles du réseau S A D, c'est à dire à partir de demain soir.
- Coralie, et Juliette, dit Madame Diane, veuillez enlever le collier de pré admission de vos filleules, et leurs mettre ces colliers qu’elles porteront définitivement."

Les deux jeunes femmes s'avancèrent, et effectuèrent l'échange des colliers de cuir pour des colliers métalliques un peu moins larges.

" Maintenant, dit Madame Sylvie, reposez-vous. Demain est un autre jour. "

Les trois femmes sortirent.
Une fois qu’elles furent partie, les deux jeunes filles se jetèrent dans les bras de leurs marraines en pleurant. De joie, et d'émotions. Coralie et Juliette reconduisirent chacune des jeunes filles dans la pièce qui leur servaient de chambre, après leur avoir donner à manger et à boire, et après avoir passé un moment avec ces dernières, Elles les laissèrent seules.
Malaurie, même si elle était excitée et énervé d'avoir réussit là où elle ne croyait pas pouvoir prendre le dessus sur sa peur, et sur elle-même, s'endormit pratiquement immédiatement, trop épuisée pour lutter contre la fatigue qui habitait tout son corps et son esprit.
chapitre 13. les symboles du réseau.

La nuit fut source de repos intense pour Malaurie. Son sommeil fut si profond que Coralie mit plus de 10 minutes à la réveillée complètement.
Après de multiples baisés, et un long câlin entre les deux jeunes filles, Coralie fit manger puis boire Malaurie. Elles se rassirent dans la paille, une fois le repas de Malaurie complètement avalé.
Coralie entoura la taille de sa protégée avec un bras, et l'attira vers elle. Malaurie fis de même et considéra son corps criblé de marques brunâtres qui serpentaient sur sa peau. Elle frémit en repensant aux instants qui avaient fait apparaître ses traces sombres.
Coralie parcourut de l'un de ses doigts, l'une des longues cicatrices, qui partait de la hanche droite de la jeune fille, progressait en zigzag sur son abdomen, remontait sur le sein gauche, dérivait sur le flanc et allait presque rejoindre la raie des fesses.
Les deux jeunes filles restaient là, en silence, celui-ci n'étant troublé que par les bruits des lèvres et des langues lors des embrassades des deux amies.
Après un long moment, Coralie dit doucement :


" - Je vais devoir te laisser, je viendrais te rechercher tout à l'heure pour la dernière étape à l'issue de laquelle tu seras officiellement admise dans le réseau, et donc tu ne seras plus ma filleule, mais mon égale.
- Mais je veux rester avec toi encore et encore?
- Mais nous serons toujours ensemble ma puce, mais plus en tant que marraine, filleule, mais en tant que amies, et égales. Et puis il se peut très bien, que dès la semaine prochaine, tu sois désigner comme marraine comme je l'ai été pour toi, et tu t'occuperas de ta filleule aussi bien que j'ai essayé de le faire pour toi, et une fois qu'elle aura été admise ou refusée, tu recommenceras et ainsi de suite, mais nous serons toujours l'une avec l'autre.
- Oui je comprends, mais j'aimerais tellement...
- Oui je vois. Saches qu'ici, tout le monde est amoureux de tout le monde. Tu seras amenée à avoir des séances en compagnie d'autres jeunes filles, comme celle que nous avons eue ensemble, et là tu devras sans doute faire l'amour avec ta partenaire, pour satisfaire la responsable avec qui tu te trouves. Il ne faut pas que tu te focalise sur moi ma puce. Je sais comme j'aurais été ta marraine, tes sensations, et tes sentiments, se seront développés avec moi beaucoup plus qu'avec une autre, mais il faut que tu passe outre. Ça fait aussi partie de ta découverte, et de ton apprentissage.
- Je comprends ce que tu veux dire. Mais ça va être dur de faire ça avec une autre alors que c'et toi qui m'a aimé la première.
- En es-tu vraiment sûre? Que se soit élise, Mathilde, Virginie, Laura, Juliette, les responsables, Madame Sylvie, Madame Armelle, Madame Diane, ou même Carine, tout le monde t'aime ma puce. Les sentiments ne se montrent pas de la même façon chez l'une ou l'autre, mais toutes les jeunes filles ici t'aiment.
- Mais Lorsque je suis arrivée ici, j'étais au moins la Cinquième, si ça n'est pas plus. Les autres jeunes filles sont où?
- Tu es exactement la 7ème jeune fille qui est arrivée ici. Carine est la sixième.
- Que sont devenues les autres?
- Deux ont refusées, et ont été conduites dans l'aile du réseau réservée aux jeunes filles non admises, et les trois autres sont encore en période de stage.
- Mais si elles sont arrivées avant moi, elles devraient avoir fini et être admises?
- Non pas forcément. Tout dépend de leurs résultats aux examens préliminaires. Carine et toi avaient réussi mieux qu'elles, et êtes passé directement en stage courts. Elles, sont parties en stage moyen voir longs. Bon je vais te laisser maintenant repose-toi, profite bien de ses moments, ceux qui vont arriver risquent d'être un peu moins agréables à vivre."

La jeune fille s'accroupit, se releva après avoir embrassé une dernière fois sa protégée, puis sortit en refermant la grille de la pièce. Malaurie se plaça dans le coin dans lequel elle avait pris l'habitude de se soulager, y déposa de petits tas brunâtres, ainsi qu'une marre sombre, qu'elle recouvrit du mieux qu'elle pouvait, de paille, et vint se rallonger. Elle porta la main à son cou et tâtant son collier se rendit compte, qu'il était fermé par une petite serrure, et donc qu'elle ne pourrait l'enlever seule. Sa main descendit sur sa poitrine, et vint frôler son téton droit. Elle le pinça entre deux doigts, pour le faire ressortir, et frémit de frayeur et d'excitation en pensant que dans quelques heures, il serait perçait de par en par. Sa main continua sa progression, et passa sur sa fente. Elle ne comprenait pas comment elle allait pouvoir avoir ses lèvres perçaient, à plusieurs reprises, et supporter cela sans broncher. Elle se recroquevilla ensuite sur elle-même, et tenta de penser à autres chose et de se détendre. Elle ferma donc les yeux, et s'assoupit pendant moins deux heures.

Lorsqu'elle se réveilla, Coralie était à ses côtés et la regardait en silence. Malaurie ouvrit les yeux et se retournant, vit son amie.

" - Tu es réveillée? Demanda doucement Coralie.
- Euh oui, je crois. Répondit Malaurie en se redressant lentement et en se frottant les yeux.
- Je suis passé il ya une heure mais tu dormais. Alors je t'ai laissé te reposer.
- Il fallait me réveiller?
- Pourquoi? Tu avais besoin de sommeil, Je n'avais pas de raison de te réveillé. Ton après midi va être assez riche, et fatigant, pour que tu en profite. On va aller se préparer?
- Oui je te suis. "

Malaurie se leva péniblement, ses muscles encore endoloris, et les zébrures de sa peau mordant encore assez vivement ses chaires.
Elles arrivèrent dans la salle d'eau, où Coralie fit prendre une douche à sa protégée, la lava, la sécha, et vérifia son épilation. Elle la conduisit ensuite dans une pièce non loin de là, où elle la fit s'allonger sur le ventre, sur une longue table. Coralie aida son amie à s'installer sur celle-ci, en positionnant les seins de sa protégée, dans les emplacements perçaient à cet effet dans la table. Elle sangla ensuite solidement Malaurie, jambes largement écartées. Elle la fit mordre ensuite dans une boule de caoutchouc, qu'elle condamna à rester dans la bouche de la jeune fille, en venant placer et nouer un épais bandeau sur cette dernière.
Malaurie, était donc allongée sur le ventre, ne pouvant plus bouger ni émettre le moindre son, les cuisses largement ouvertes, présentant son intimité à la vue de quiconque entrerait dans la pièce, les seins pendant sous la table.
Malaurie entendit bientôt quelqu'un s'approchait et sentit qu'on venait déposer quelque chose de pesant sur son dos.

" A nous! s'exclama une voix."

Malaurie reconnut immédiatement la voix de Madame Armelle. Elle sentit presque aussitôt après, sa fesse droite la picoter, et s'irradier de plus en plus intensément et violement. Sa fesse gauche reproduisit cette sensation qui fit pousser de petits gémissements plaintifs à la jeune fille. Elle sentit bientôt ses lèvres intimes chauffer à leurs tours. Elle feula autant qu'elle le pouvait sous la douleur provoquait par ce picotement. Quelques minutes plus tard se fut son épaule qui l'a fit souffrir. Elle ne pu plus retenir ses larmes, et sanglota en poussant de petits gémissements plaintifs.
Elle entendit la voix de Madame Armelle dire :

" - Voilà la première étape est finie. Qu'en penses-tu Coralie?
- C'est superbe Madame. Vous avez encore réussit du grand art.
- Je te remercie du compliment. Je vais aller voir Carine de l'autre côté pour passer à la deuxième étape, et je reviens après. Essaie de la calmer avant de passer à la suite."

Les pas s'éloignèrent, et le visage de Coralie apparut soudain devant les yeux brouillés de larmes de Malaurie.
La main de Coralie vint caresser la joue et essuyer les yeux mouillés de son amie.
Elle murmura :
" Là c'est tout. C'est tout. Tu as déjà fait la moitié du chemin. Tu peux y arriver, j'en suis sûre. Concentre-toi, pense à moi, pense à nous, pense à ce que ça t'apporteras. Chut. C'est tout. Là. "

Elle déposa un baisé sur la tête de la jeune fille, et reprit ses caresses, tout en parlant doucement afin de calmer sa protégée.
Quelques minutes plus tard, Madame Armelle revint. Elle installa un pansement sur l'épaule de Malaurie et s'accroupit en disant :

" Nous allons passer à la dernière étape. Coralie, continue de lui parler, et essaie de la calmer le plus possible."

Elle se saisit d'une pince ressemblant à une pince à riveter, et vint saisir de l'autre main l'un des seins de Malaurie. Coralie parlait à son amie calmement, en tentant de la détendre au maximum.
Madame Armelle pinça le mamelon entre deux doigts ce qui provoqua un nouveau cri de Malaurie, et plaça la pince sur celui-ci. Un appui sec et la pince se referma sur le téton de Malaurie, Celle-ci, se contracta violemment en arrière en hurlant de douleur, pleurant de plus belle. Le sang perla du trou qui venait d'apparaître dans le téton de la jeune fille. Madame Armelle essuya la plaie, vint passer un anneau à travers le téton, qu'elle referma. Elle couvrit d'un pansement le sein blessé. Elle répéta l'opération sur l'autre téton de la jeune fille, et vint ensuite se placer entre les cuisses de Malaurie.
Elle perça tout d'abord les grandes lèvres, et poursuivit immédiatement par les petites lèvres. La jeune fille se tortillait dans ses liens pour échapper à la douleur de ce traitement, sans y parvenir, versant des flots de larmes, malgré les encouragements, les gestes, et les paroles douces de Coralie.
Madame Armelle vint pour finir percer le clitoris de Malaurie de la même façon qu'elle l'avait fait pour les lèvres intimes et les tétons de la jeune fille. Elle couvrit ensuite son intimité et ses fesses par des pansements, après avoir passé et fermer les anneaux dans les trous qu'elle venait de faire.

" Voilà c'est finit ma belle, dit-elle en tapant délicatement sur le dos de Malaurie. Tu fais parti du réseau officiellement. Jeté laisse avec ta marraine, pour le reste de la journée. Et demain il faudra prendre ta place parmi les autres."

Elle sortit rapidement, après avoir rangé ses instruments.
Coralie défit le bâillon ainsi que les liens de Malaurie, et la prit dans ses bras.
Malaurie pleurait à chaudes larmes, ne parvenant pas à articuler le moindre mot correctement.
Coralie berça doucement sa protégée, et l'embrassa longuement. La jeune fille finit par se calmer après de longues minutes, même si son intimité, ses fesses, ses seins et son épaule la faisait encore énormément souffrir.
Coralie emmena sa protégée dans une pièce assez petite, et isolée, et les deux jeunes femmes passèrent la fin de la journée ensemble, presque sans mots dire, dans les bras l'une de l'autre.
Après quelques heures, Coralie se leva et prit Malaurie dans ses bras en lui disant :

" - Aller ma puce on y va on va voir les autres.
- Quelles autres?
- Et bien élise, Mathilde, Juliette, Virginie, Laura, et Carine. Tu fais parti des nôtres maintenant.
- Oui mais bon je ne sais pas trop...
- Mais si ne t'inquiète pas ça va aller, tu vas réussir."

Elles arrivèrent bientôt dans une grande pièce où les autres jeunes filles les attendaient. Coralie vint placer Malaurie sur ces genoux, après s'être assise aux côtés de Juliette, qui en avait fait de même avec Carine.
Les deux jeunes filles étaient blotties contre leurs marraines, comme si elles craignaient d'être séparées d'elles.
Soudain Madame Sylvie entra dans la pièce.

" Mesdemoiselles, dit-elle d'une voix forte, votre attention s'il vous plaît. À partir de ce soir, vous compter deux jeunes filles de plus parmi vous. Carine, et Malaurie. Carine sera rattachée à l'équipe de Juliette et Laura, et Malaurie à celle de Coralie et élise. Nous avons trouvé judicieux de laissé ces jeunes filles dans l'équipe de leurs marraines respectives. À vous de ne pas nous décevoir. Comme vous le savez, la garde de cette nuit est prise par élise, et Virginie, mais nous remodèlerons les tours des jours suivants afin d'y inclure les nouvelles arrivantes. Jusqu'à présent aucun incident entre vous ne s'est produit, je vous demanderais donc de continuer dans cette voie. Bien Maintenant il va être temps de manger, et pour celle qui ne sont pas de garde, de se coucher. Je le dis pour les nouvelles, ce sont les jeunes filles qui seront de gardes qui seront chargée de s'occupé de leurs consœurs pour l'avant et l'après nuit. Je vous laisse maintenant. Bonne fin de soirée."

Madame Sylvie tourna les talons et repartit comme elle était venue. Quelques minutes après, élise et Virginie se levèrent et disparurent. Puis se fut au tour de Laura et Mathilde, puis celui de Juliette et Carine. Enfin après un long moment, Coralie conduisit Malaurie avec elle, et toute deux mangèrent leurs gamelles cottes à cottes.
Elle emmena ensuite Malaurie auprès de Virginie et élise dans la salle contiguë, et la laissa en leurs compagnie.
La jeune fille, trop endolorie, par les derniers traitements infligé à son corps, et usée par la fatigue nerveuse, se laissa faire sans réagir. Elle fut lavée, ses pansements changés. On lui installa un lange, et elle fut coucher dans un bac de pvc transparent, semblable à celui dans lequel elle avait couché les premiers jours de son arrivée. Le bac fut conduit dans une grande pièce, où s'en trouvaient déjà plusieurs, dans lesquels Malaurie reconnut les corps de Juliette, Carine, Mathilde, et Laura, tout comme elle, nue, ne portant sur elle qu'un lange. Elle semblait être comme elle, également sanglée, et de leurs bouche partait un tube qui sortait du bac et rejoignait une machine. Les couvercles des bacs étaient fermés.
Élise, qui conduisait Malaurie, s'assura de la fixations des sangles qui immobilisaient la jeune fille, et lui inséra entre les dents un tube similaire à ceux que les autres jeune filles avait, et après avoir enfoncé le tube assez profondément dans la bouche de Malaurie afin que celle-ci ne puisse pas le recracher, et après avoir refermés le couvercle par un cadenas, elle sortit.
Malaurie attendit comme ça immobile, respirant à l'aide du tube dans sa bouche, tentant de se détendre et de trouver le sommeil. Après quelques minutes, Elle aperçu élise qui amenait un autre bac, dans lequel était couchée Coralie. Après avoir finit d'installer la jeune fille, élise sortit en éteignant la lumière.
Malaurie resta dans l'obscurité pendant quelques minutes, et fut rapidement emporté par le sommeil.
chapitre 14. garde de nuit.

Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis l’admission de Malaurie au sein du réseau. La jeune fille apprenait jour après jour sa nouvelle vie, et à connaître ses camarades. C'est ainsi qu'elle se lia d'amitié avec Mathilde, et Carine en plus de Coralie. Les autres jeunes filles, bien que très amicales avec elle, restait néanmoins très mystérieuses aux yeux de Malaurie.
Les symboles du réseau avaient cicatrisés, et la jeune fille arborait depuis fièrement, ces anneaux aux tétons et sur sa vulve.
Madame Armelle avait dû repasser une seconde fois les tatouages de la jeune fille afin de recolorer l'encre, et Malaurie portait de ce fait, les mêmes tatouages et la même tenue que ces consœurs. Elle avait dû se rendre dans le bureau de Madame Sylvie afin d'y signer son livret, ce qui avait celé définitivement son avenir.
La jeune fille s'épanouissait petit à petit, et sans s'en rendre tellement compte, une transformation s'opérait en elle. De la jeune fille timide, réservée, méfiante de tout, et incertaine, elle devenait une jeune fille fière, sensuelle, désirable, sûre de ses émotions, et de ses sentiments.

La journée qui s'achevait avait été assez calme au réseau, et Malaurie rangeait l'une des nombreuses pièces du secteur auquel elle avait été affecté, en compagnie de Coralie et d'élise. Elles travaillaient toutes les trois, s'en trop parler, se déposant de temps à autres un baisé pour s'encourager.
Soudain élise dit :

" - Il va être temps d'arrêter.
- Oui, répondit Coralie tant mieux, je commence à fatigué. Qui est de garde, cette nuit?
- Euh je crois que C'est Virginie, dit élise, mais je ne sais pas avec qui.
- Avec moi. Dit timidement Malaurie.
- Avec toi ma puce? Demanda Coralie en souriant. C'est ta première garde, c'est ça?
- Oui, acquiesça Malaurie.
- ça va bien se passer tu verras. Virginie est adorable. Déclara élise.
- C'est vrai confirma Coralie. Tu n'as vraiment pas à avoir peur. Aller mettons nous en route pour le repas.
Les trois jeunes femmes se dirigèrent vers la pièce de restauration, et rejoignirent les autres jeunes filles.
Une fois réunies, les jeunes filles allèrent s'asseoir, et quelques minutes plus tard, Virginie se leva et s'approcha de Malaurie.

" - Tu viens? On va manger.
- Euh oui je viens répondit timidement Malaurie."

Virginie saisit la main de Malaurie et elles sortirent de la pièce pour se diriger vers la pièce de restauration.
Elles mangèrent leurs gamelles une fois là bas, et elles entrèrent ensuite dans la pièce de toilette. Virginie aida Malaurie à se déshabiller, puis la jeune fille passa sous la douche, se lava, et virginie la sécha lorsqu'elle sortit de l'eau. Ce fut ensuite au tour de Virginie de passer sous la douche, et Malaurie l'aida à se sécher. virginie rhabilla Malaurie, après lui avoir installé un lange propre. Lorsque Malaurie dû faire de même avec Virginie, elle hésita longuement, et parvint finalement à langer son amie. Elle l'aida ensuite à se rhabiller.

" - Voilà nous sommes prêtes à coucher les autres. Pour que ce soit facile, on va procéder comme ça. On les lave, on les change, on les installe, et j'irai les conduire dans le dortoir, pendant que tu commence avec la suivante. Ça te va?
- Euh oui si tu veux.
- Tu as quelque chose qui ne va pas?
- Non c'est juste que j'ai un peu peur de mal faire ou de mal m'y prendre.
- Ne t'inquiète pas. Je suis là pour t'aider, et pour te guider."

La première à rentrer dans la pièce fut élise. Les deux jeunes filles la déshabillèrent, la lavèrent soigneusement, la langèrent, et la couchèrent dans l'un des bacs transparents qui était là, rangés, prêt à l'emploi. Une fois élise sanglée, Virginie partit avec le bac contenant élise et le conduisit dans le dortoir. Pendant le temps que Virginie fut partie, Mathilde arriva, et Malaurie entreprit de la déshabiller. Comme celle-ci paniquait un peu en ne parvenant pas tellement à faire se qu'il fallait, Mathilde la calma et lui montra lentement la méthode à suivre. virginie revint et finit d'aider Malaurie. Les deux jeunes filles s'occupèrent de Mathilde, puis de Coralie, de Juliette, de Carine, et enfin de Laura.
Lorsqu'elles eurent couché Laura dans sons bac et qu'elles l'eurent sanglée, Virginie dit à Malaurie :

" Viens avec moi je vais te montrer comment on fait. Tu sauras le faire come ça pour la prochaine fois. Viens! "

La jeune fille suivit sa compagne dans le couloir, jusqu'au dortoir. Virginie aligna le bac à cotés des autres, et se saisit de l'un des tube. Elle fit signe à Malaurie d'approcher, et lui tendit. La jeune fille regarda son amie interdite. Les yeux de Virginie la rassurèrent, et Malaurie se saisit prudemment du tube. La main de Virginie guida celle de Malaurie pour présenter le tube devant la bouche de Laura, qui l'ouvrit toute grande. Le tube entra dans la bouche de cette dernière, et la main de virginie arrêta celle de sa camarade en disant :

" - regarde, tu vois le trait sur le tube?
- Euh oui.
- Il ne doit pas être devant les dents, mais derrière ou juste entre celles-ci. Une fois le tube placé, tu passe l'élastique derrière la tête, et tu viens serrer en gardant toujours un espace d'un doigt entre la peau et la sangle afin de ne pas couper la circulation du sang ou de l'air. Tu essaies?
- Euh oui, répondit Malaurie en saisissant le tube, et en venant le replacer comme son amie venait de lui montrer.
- Très Bien! s'exclama Virginie. Voilà maintenant, on bloque le tube ici, et on ferme le couvercle. Ensuite on ferme le cadenas, et voilà! Tu vois ça n'est pas très compliqué?
- Euh non. Ça a l'air d'aller.
- Aller viens on va les laisser dormir."

Les deux jeunes filles se dirigèrent vers la sortie, et virginie éteignit la lumière avant de sortir. Elle guida Malaurie vers la pièce d'eau dans laquelle elles rangèrent le matériel, et préparèrent le nécessaire pour le lendemain.
Ceci fait, Virginie emmena sa camarade dans une petite pièce à l'écart, et elle ferma la porte de celle-ci. Elle indiqua un siège à Malaurie et vint s'asseoir juste à coté d'elle.

" - Bienvenue dans ta première nuit de garde ma douce.
- Qu'est-ce que l'on doit faire?
- Et bien pas grand chose, appart veiller à la tranquillité, et à faire des rondes régulières à travers le réseau. Sinon, ça va? Tu t'habitues?
- Euh oui ça va.
- Coralie m'a dit que tu n'étais pas trop rassurée?
- Et bien... Si, mais bon, je ne sais pas trop ce que je dois faire, à quoi je dois m'attendre....
- Tu sais, ici tu peux, et tu dois, t'attendre à tout, aux meilleur, comme au pire. Mais tu dois aussi ne pas trop te poser de question, les solutions et les réponses viendront d'elles mêmes."

Virginie se pencha vers Malaurie, et déposa un baisé sur la joue de son amie. Malaurie, sourit gênée. Virginie approcha ses lèvres de la jeune fille et cette fois l'embrassa à pleine bouche, enfouissant sa langue, sous celle de son amie. Malaurie ferma les yeux, et se laissa envahir par ses sensations de douceur. Elle agrippa la taille de virginie, et la serra contre elle. Elles restèrent immobile pendant de longues minutes, leurs lèvres s'entrechoquant dans des baisés fougueux, tendres, passionné... les langues se nouèrent et se dénouèrent entre elles, à multiple reprises. Les jeunes filles se séparèrent lorsque Virginie dût faire sa première ronde, mais dès qu'elle revint, elles retombèrent dans les bras l'une de l'autre. La nuit passa doucement à ce rythme, de câlins entrecoupés par les rondes de l’une ou l’autre des jeunes filles. Lorsqu'elle revenait, leurs retrouvailles n'en n'étaient que plus intenses. Vers la fin de la nuit, les jeunes filles, nageant dans la douceur, et dans le désir, atteignirent l'orgasme rien qu'en s'embrassant.
Virginie murmura :

" - Avais-tu déjà vécu ça?
- Non je dois avouer que non.
- tu vois que les nuits de garde ne sont pas si mal que ça?
- Oui je vois ça, souffla Malaurie, encore troublée.
- Et encore, tu verras que tu découvriras sans arrêt de nouvelles choses.
- Oui j'en suis sûre."

Les deux jeunes filles se ré embrassèrent silencieusement, leurs yeux se fermèrent, et Malaurie laissa la flamme du désir et du bonheur grandir en elle.

Lorsqu’elles passèrent à la salle de bain au petit matin, avant de réveiller leur compagnes, les deux jeunes filles se déshabillèrent l'une l'autre, et passèrent chacune leurs tour sous la douche. Malaurie constata en enlevant le lange de Virginie, que celle-ci avait considérablement mouillé sa protection, et d'après l'odeur très musquée qui s'en échappait, Elle devina qu'il ne s'agissait pas que d'urine.
Elles se lavèrent donc, et après s'être mutuellement réinstaller un lange propre, elles se rhabillèrent.
Une fois toute deux prêtes, elles réveillèrent leurs camarades, et les ramenant dans la salle d'eau, elles les lavèrent et habillèrent pour la journée qui se présentait devant elles.

La journée se déroula tout aussi tranquillement que la précédente, et lorsque Malaurie fut enfermée dans son bac transparent pour la nuit suivante, elle ferma les yeux, et se remémora chaque instant de la nuit qu'elle avait vécu en compagnie de Virginie, avant de s'endormir.
chapitre 15. la sortie.

Une petite semaine s'était écoulée depuis que Malaurie avait effectuée sa première garde de nuit. Elle était en compagnie de Coralie, qu’elle ne quittait pratiquement plus d'une semelle, lorsque Juliette arriva en trottinant dans la pièce où les deux jeunes filles rangeaient et nettoyaient les instruments qui se trouvaient là.

" - Les filles, di Juliette, nous sommes toutes convoquées d'ici dix minutes dans la pièce A03. Je crois que ça y est, on va faire une sortie.
- Ah oui? Répondit Coralie, ça c'est une bonne nouvelle. On y sera ma puce.
- à toutes à l'heure mes poussinettes! S'exclama Juliette en sortant de la pièce.
- A toute à l'heure, lança Coralie.
- Dit-moi? Demanda Malaurie, Pourquoi nous sommes convoquées? On a fait quelque chose de mal?
- Mais non ma puce. répondit Coralie en souriant. Une convocation du groupe, veut généralement dire, que certaines d'entre nous vont faire une petite sortie dans le monde extérieure, et qu'une période de recrutement est en préparation, et imminente.
- C'est à dire?
- Tout simplement que des nouvelles risquent de nous rejoindre.
- Mais en quoi ça va consister?
- Et bien, nous allons être divisées en deux équipes. La première restera sur place pour préparer l'accueil de la nouvelle, et la deuxième va partir pour aller la cueillir et la ramener ici.
- Tu es dans quelle équipe toi?
- ça dépend. Les deux premières fois j'étais dans l'équipe d'accueil, les fois suivantes j'étais dans l'équipe de sortie.
- Mais donc tu étais là quand....
- Oui ma puce. C'est même moi qui t'ai souhaité la bienvenue. Et pour tout te dire, c'est Mathilde qui t'a piqué, et t'a injecté le produit pour te faire dormir. Aller viens! On va y aller sinon nous allons être en retard, et nous allons avoir des remontrances."

Coralie prit Malaurie par le bras, et elles partirent bras dessus, bras dessous, vers la pièce où les attendaient les autres jeunes filles.
Lorsqu'elles arrivèrent, elles trouvèrent Juliette, Mathilde, Carine, et élise, déjà là agenouillées, attendant patiemment.
Elles vinrent s'agenouiller à leurs côtés, et Laura, et Virginie arrivèrent peu après.
Elles attendirent donc toutes les huit, que les responsables se manifestent.
Mesdames Sylvie, Armelle, et Diane arrivèrent enfin et s'assirent sur les trois fauteuils de cuir, face aux jeunes filles.
Madame Sylvie passa les jeunes filles en revue, les détaillant et examinant leurs tenues, leurs postures....
Une fois ceci fait, elle commença à parler.

" Mesdemoiselles, Dit-elle, comme vous l'avez certainement pressenti, et comme nous vous l'avions laissé entendre, il est temps de faire entrer de nouvelles fleurs dans notre vase. Pour cela, nous ne changeons rien par apport à la dernière vague d'arrivée. Nous vous diviserons en deux équipes, l’une partira en extérieur avec mesdames Diane et Armelle, l'autre restera ici avec moi pour préparer l'arrivée de la nouvelle. Les jeunes filles partant avec mesdames Diane et Armelle, sont : Virginie, Coralie, Malaurie, et Laura. Mesdemoiselles, veuillez vous lever, et suivre Madame Diane.
Mathilde, Juliette, Carine et élise, veuillez attendre ici, nous irons nous préparer une fois que vos camarades seront parties."

Malaurie se leva lentement, et suivit ses camarades sans trop tenter de comprendre. Elle attendit dans un couloir, tandis que Laura entrait dans la salle d'eau en compagnie de Madame Diane. Bientôt se fut le tour de Coralie, puis vint celui de Malaurie.
La jeune fille entra dans la salle d'eau. Madame Diane la fit se déshabiller, puis passer sous la douche. Elle la fit laver, puis la sécha lorsque la jeune fille sortit de cette dernière. Elle lui installa un lange propre, puis se dirigea vers une armoire métallique d'où elle sortit un paquet noire qu'elle ramena près de la jeune fille.
Elle déplia le paquet, et Malaurie découvrit une combinaison de latex noire, qu'elle enfila sous les directives de Madame Diane.
Avant de refermer la combinaison, elle lui enfila sur la tête une cagoule également de latex noire, ne possédant que des orifices pour la bouche, les narines, et les yeux.
Une fois la cagoule complètement fixée sur la tête de la jeune fille, elle referma la combinaison, ce qui eût pour effet d'emprisonner le bas de la cagoule, interdisant le retrait de celle-ci.
Elle ferma la combinaison par un petit cadenas au niveau du cou de Malaurie, lui empêchant donc de l'enlever seule.
Elle lui enfila aux pieds, des chaussures plates, et la fit sortir de la pièce par une autre porte.
Malaurie rejoignit Coralie et Laura, vêtue de la même façon qu'elle.
Bientôt Virginie apparut également.
Madame Diane conduisit les jeunes filles, vers un grand hall, dans lequel Malaurie n'était encore jamais venue. Elle les fit monter à l'arrière d'une Camionnette, stationnée non loin d'elles.
Madame Armelle les y attendaient, et les installa l'une à coté de l'autre.
Dans la cabine où se trouvait Malaurie, elle constata qu'il y avait un brancard arrimée au sol de la camionnette, et duquel pendaient des sangles.


" Mesdemoiselles, dit madame Armelle alors que le véhicule démarrait, ce soir, nous allons récupérer une jolie jeune fille prénommée Isabelle. Voici sa photo. Elle a rendez-vous dans une heure avec une de ses amies, et doit pour la rejoindre, passer par un bois. Nous profiterons de ce moment pour la récupérer. Elle a déjà reçut les avertissements, et est apparemment très troublée de cela. Ça n'en sera que plus facile pour vous.
La procédure ne change pas. Malaurie, puisque c'est ta première sortie, tu suivras Coralie et tu te conformeras à ce qu'elle te dit.
Tout est clair?"

Les jeunes filles hochèrent la tête, en silence.
Le véhicule s'arrêta quelques minutes plus tard et se gara. Madame Armelle fit descendre les jeunes filles, et les conduisit dans un sentier assez sombre. Elle les fit arrêter derrière un groupe d'arbuste bordant une route, et offrant un écran de protection.
Malaurie n'osait plus bouger, de peur de se faire reprendre.
Environs quinze minutes plus tard, une jeune fille blonde, s'avança sur la route. Malaurie reconnut la jeune fille que Madame Armelle leur avait désignée sur la photo.
Lorsque celle -ci passa près des jeune filles toujours immobiles, madame Armelle leurs fit un signe. Laura, Virginie, et Coralie sortirent de leurs cachettes, et s'avancèrent sans bruit sur la route. Malaurie les suivit timidement.
Coralie, voyant son hésitation, la saisit par le bras et la tira vers l'avant pour lui faire comprendre qu’elle devait être plus franche.
Encore quelques secondes, à suivre en silence la jeune fille, et tout se précipita soudain.
Virginie fit un petit bruit en arrivant juste à côté de la jeune fille, qui sursauta et s'arrêta effrayée. Elle se retourna, et se vit entourée des quatre jeunes filles.
Virginie saisit l'un des bras de la jeune fille, et Coralie indiqua d'un geste à Malaurie d'en faire de même avec l'autre. La jeune fille saisit de peur, ne pouvant plus bouger, sentit la main de Coralie se placer sur sa bouche, et tandis qu'elle sentait une aiguille s'enfonçait dans sa fesse, elle entendit Coralie lui murmurer :

" Bienvenue Isabelle dans le réseau S A D."

La jeune fille s'écroula sur elle -même cinq seconde plus tard, inconsciente.
Les quatre jeune filles se saisirent de leurs proies, et l'amenèrent dans le véhicule. La porte de celui-ci se referma, et il démarra aussitôt.
Durant le trajet qui les ramenait vers le réseau, Malaurie et ses camarades, déshabillèrent leurs prisonnières, sous l'œil de Madame Armelle, et une fois celle-ci complètement nue, elles la sanglèrent solidement sur le brancard.
Lorsque le véhicule s'arrêta et que les portes s'ouvrirent, Elles sortirent le brancard, et sur l'ordre de Madame Sylvie, les quatre jeunes filles restées dans le réseau, emmenèrent Isabelle, toujours inconsciente.
Malaurie suivit du regard le brancard s'éloigner, puis disparaître au bout du corridor. Elle fut traversée par un frisson troublant.
La main de Coralie la ramena à la réalité. Elle la suivit, et repassa dans la salle d'eau où elle put quitter sa combinaison, puis se laver pour éliminer toute la sueur qui avait perlait sur sa peau. Elle mangea ensuite, et en attendant d'être préparée pour la nuit, elle confia son trouble à Virginie.

" - Tu sais, c'est bizarre. C'était étrange cette sortie.
- Oui je me doute ça a dû te rappeler ton arrivée.
- Oui tout à fait.
- Ne t'inquiète pas, c'est normal. Tu t'y feras petit à petit."

Le tour de Malaurie arriva, et elle fut préparée pour la nuit. Une fois enfermée dans son bac, elle ne trouva pas le sommeil immédiatement, son esprit lui renvoyant des images de sa sortie, et l'empêchant de se détendre. La fatigue fit petit à petit disparaître ses troublantes images, et fit plonger Malaurie dans le sommeil.
chapitre 16. la filleule.

Le lendemain de l'arrivée d'Isabelle dans le réseau, les huit jeunes filles furent de nouveau convoquées.
Comme la veille, elles rejoignirent la salle de rendez-vous, et s'alignèrent, à genoux, face aux fauteuils de cuir, dans lesquels les responsables prirent place.
Madame Sylvie comme à l'accoutumée, prit la parole.

" Mesdemoiselles, déclara-t-elle, hier Isabelle est arrivée parmi nous. Aujourd’hui c'est le tour d'une autre jeune fille. L'équipe qui sortira se compose ainsi : Carine, Coralie, élise, et Laura.
Mesdemoiselles, veuillez partir pour vous préparer.
Les autres nous allons attendre ici."

Les jeunes filles qui venaient d'être appelées, se levèrent, et sortirent. Lorsque Coralie passa devant Malaurie, elle laissa se balancer son bras, afin de caresser de sa main le visage de sa protégée.
Madame Sylvie attendit quelques instants, et reprit la parole.

" Bien. Nous allons attendre que vos camarades soient prêtes et parties, avant d'aller nous préparer à notre tour."

Après quelques minutes, Madame Sylvie se leva et fit un signe en indiquant aux quatre jeunes filles restées avec elle, de la suivre. Malaurie ne comprit pas immédiatement, mais Mathilde lui mit un petit coup de coude pour la faire réagir, et celle-ci imita ses camarades.
Elles arrivèrent dans le couloir menant à la salle d'eau, et Juliette entra dans cette dernière, suivant toujours madame Sylvie.
Puis se fut le tour de Mathilde, et vint le tour de Malaurie. Lorsqu'elle entra dans la pièce, elle se déshabilla, prit une douche, puis Madame Sylvie la langea, et lui fit enfiler une tenue propre. Elle sortit par la porte opposée à celle par laquelle elle était entrée, et rejoignit Juliette et Mathilde qui attendait déjà.
Un moment plus tard, Virginie les rejoignit également, suivit de Madame Sylvie.
Les jeunes filles la suivirent jusqu'au grand hall dans lequel devait arriver la camionnette. Madame Sylvie déclara :

" Il nous reste plus qu'à attendre. Sachez mesdemoiselles, que la jeune nouvelle, se prénomme Sophie. Sa marraine a été désignée et sera Malaurie."

Malaurie tressaillit de surprise. Et se sentit traversée par une sensation étrange.
Cette fois, elle serait de l'autre côté de la barrière. Elle devrait aider, soutenir, guider, cette jeune fille.

"- Mesdemoiselles, des questions? Demanda Madame Sylvie.
- Non Madame. Répondirent les jeunes filles en cœur.
- Malaurie, es-tu prête à assumée ton rôle de marraine? Interrogea Madame Sylvie en regardant fixement la jeune fille.
- Oui madame. Dit Malaurie en rougissant.
- Sache que c'est une marque immense de confiance que nous te donnons. Normalement tu aurais dû avoir plusieurs mois de présence pour être nommée marraine. Mais après discussion avec les autres responsables, nous avons jugé que tu pourrais tenir ce rôle et que cela te ferai aussi progresser. Alors sois en digne, et montre nous que nous n'avons pas eu Tor de te faire confiance.
- Je ferai mon possible madame. Je vous remercie de votre confiance, et de la responsabilité que vous me donnez.
- bien mesdemoiselles, vos camarades arrivent, veuillez vous reculer, pour laisser la place au véhicule."

Les jeunes filles s'écartèrent, et quelques secondes après, la camionnette se gara devant elles.
Les portes s'ouvrirent bientôt, et Coralie, Laura, Carine, et élise, toutes les quatre vêtues de la combinaison de latex noire, firent sortir le brancard, sur lequel était sanglée une jeune fille inanimée.
Sur un signe de Madame Sylvie, Mathilde, Virginie, Juliette, et Malaurie s'avancèrent, récupérèrent le brancard ainsi que sa prisonnière, et l'emmenèrent dans le couloir, pour le conduire jusqu'à une salle assez petite.
Mathilde défit les sangles, et elle fit basculer le corps de la jeune Sophie sur le coté. Virginie inséra une aiguille dans le bas du dos de cette dernière, à deux reprises, et Sophie fut rallongée sur le dos.
Elle fut ressangler, puis Juliette appliqua un masque sur le visage de la jeune fille, après lui avoir insérer entre les dents, un tube de caoutchouc.
Mathilde vérifia une fois de plus les sangles et ce ci fait, elle sortit suivit de Juliette et Virginie, laissant Malaurie seule avec cette jeune fille qui était à partir de cet instant, sa filleule.
Elle la considéra longtemps, détaillant chaque parcelle de son corps, tout en se rappelant ce qu'elle ressentait, lorsqu'elle était allongée à cette place, il y avait quelques semaines à peine.
Elle se souvint de l'étrange sensation qu'elle avait ressentit en se réveillant, cette sensation, à la fois de froid, de nudité, d'impuissance, de dépendance, de solitude, d'isolement.... à ce souvenir troublant, elle sentit que sa fente s'humidifiait de désir, et d'excitation.
Un gémissement sourd, la tira de sons songe contemplatif. Elle ne su pas quoi faire durant les premières secondes, mais elle se reprit très vite, et tenta d'imiter ce qu'elle avait entendu par Coralie lorsqu'elle se trouvait elle-même sur le brancard.

" Bienvenue Sophie. Murmura-t-elle."

Un gémissement lui parvint en réponse.
Elle caressa la main de Sophie, et sentit la peau de la jeune fille frémir sous ses doigts.
Elle attendit quelques instants, puis débarrassa le visage de la jeune fille du masque qui le couvrait complètement, et qui obstruait sa bouche.
Des yeux verts brillants apparurent, interrogeant, et suppliant Malaurie.
Sophie tenta de parler, mais ne parvint pas à articuler correctement, et balbutia des choses incompréhensibles.

" Chut, dit Malaurie. Calme-toi, je vais t'expliquer. Tu es ici dans le réseau S A D. C'est ta nouvelle demeure, et tu y apprendras à te découvrir des sensations que tu ne soupçonnes même pas. Moi je suis Malaurie, et j'ai l'honneur d'être ta marraine. Je suis chargée de t'accompagner, de t'aider, de t'écouter, de te guider, à travers les épreuves qui vont se présentaient devant toi pendant les jours à venir.
Il va être l'heure de dormir, reste tranquille, je vais chercher quelqu'un pour te préparer pour la nuit."

Malaurie s'éloigna, et entra dans la salle de garde où se trouvaient élise et Carine. Toute deux discutaient, dans les bras l'une de l'autre.

" - Excusez moi mes choupinettes, mais j'aurai besoin d'un coup de main pour préparer Sophie pour la nuit.
- J'arrive. Dit élise en souriant."

Elle sortit de la pièce et suivit Malaurie jusqu'au près de Sophie. Les deux jeunes filles la dessanglèrent, la lavèrent, la langèrent, et l'installèrent dans un bac avant de l'y sangler.

" - Voilà. Conduis la, dans la salle des nouvelles, finit de l'installer, et passe à la salle d'eau pour que je te prépare pour ta nuit.
- Bien d'accord."

Malaurie poussa la table sur laquelle était posé le bac contenant Sophie, et vint la placer à côté de celle d'isabelle. Elle vint lui appliquer un masque, et referma le couvercle après s'être assuré du bon placement du tube qui reliait la bouche de Sophie à l'appareil qui lui permettrait de respirer normalement.
Elle regarda pendant quelques secondes sa protégée, et sortit de la pièce pour se diriger vers la salle d'eau. Élise l'y attendait, et la lava, la langea, et l'installa pour la nuit.
Une fois Malaurie enfermée dans son bac, elle ferma les yeux, et se sentit bien. Elle était à la fois stressé du rôle qui lui avait été confié, et des responsabilités qui en découlaient, mais elle était aussi très excité de pouvoir être enfin de l'autre côté de la barrière, et de se sentir par cet engagement, complètement admise et acceptée dans le réseau. Elle se détendit, et s'endormit peu à peu.
chapitre 17. marraine, filleule, une nouvelle initiation.

Malaurie se réveilla, lorsqu'élise vint la libérer de son sarcophage de pvc, et la conduisit jusque la salle d'eau, afin de la préparer pour l’ajournée qui s'annonçait.
Une fois la jeune fille propre, langée, rhabillée, et qu'elle eût déjeuné, elle partit rejoindre ses camarades.
Peu après, Laura vint la voir en lui disant :

" - Coucou, Sophie est réveillée, et prête en salle B24. Tu peux y aller quand tu le veux.
- D'accord, merci."

Malaurie finit son ouvrage, et laissa Coralie et élise, pour rejoindre sa protégée. Elle parcourut les multiples couloirs et les multiples salles, avant d'entrer dans la pièce où était installée Sophie.
Celle-ci, était immobile, les yeux clos. Malaurie s'approcha d'elle, et posa sa main sur le bras de la jeune fille.
Sophie ouvrit les yeux, et dévisagea Malaurie.

" - Coucou petite Sophie. Dit Malaurie doucement.
- Bonjour, tu es Malaurie c'est ça? Répondit Sophie timidement après une hésitation.
- Oui c'est ça. Je suis aussi ta marraine pour les jours qui arrivent.
- Ma marraine? Mais non? Ça n'est pas toi ma marraine.
- Je suis ta marraine ici maintenant. Tu dois oublier tout ce que tu as vécu avant hier. Ce qui compte c'est ce que tu vis et ce que tu vas vivre ici, parmi nous.
- Mais, de quoi veux-tu parler?
- Et bien, comme je te l'ai dit hier, tu es maintenant dans le réseau S A D. Tu es là parce que les responsables l'ont voulu....
- Je les connais ces gens?
- Non mais ça va être fait dans quelques jours. Je disais donc que les responsables, sont 3. Elles se nomment madame Sylvie, Madame Armelle, et Madame Diane. Ensuite tu as rencontré certaines jeunes filles, qui vivent dans le réseau, et qui sont mes camarades. Il y a donc : Mathilde, Virginie, et Carine, qui sont chargées plus particulièrement de l'hygiène et des soins, Laura et Juliette, qui sont chargées elles, de l'accompagnement et des déplacements, et puis élise, Coralie et moi, qui sommes chargées de l'écoute, de l'aide, et du soutient.
Ensuite il y a les nouvelles, dont tu fais parties. Tu pourras nous rejoindre à conditions de passer des tests et des examens complet avec des résultats suffisants.
- Et sinon?
- Sinon tu seras transférée dans le secteur des jeunes filles qui n'auront pas réussit les examens ou qui n'auront pas voulu les passer.
- Et ça veut dire?
- Et bien exactement t'expliquer ce que c'est, je ne le pourrai pas car je n'ai pas dû y aller, mais d'après ce que j'ai entendu dire par les autres camarades, apparemment tu retrouveras des instincts assez animaux. Maintenant c'est à toi de choisir.
- Mais je ne veux pas passer d'examens, ni être mis dans un endroit que je ne connais pas.
- Tu vas devoir choisir quand même.
- Je veux simplement revenir chez moi, retrouver mes parents, mes amies....
- Je crains que ça ne soit pas possible.
- Mais, mais, mais? "

Sophie fondit en larmes. Malaurie la prit par les épaules, et vint se serrer contre elle, en plaçant la tête de la jeune fille sur son épaule.
Elle lui murmura des paroles rassurantes, pendant un long moment. Sophie se calma doucement, et peu à peu réussit à contenir ses larmes. Malaurie se redressa un peu, et vint essuyer les larmes de la jeune fille, puis elle approcha ses lèvres de celles de Sophie, et y déposa un baisé.
La jeune fille se laissa faire, emporté par cet élan de tendresse.
Ce moment de rapprochement se poursuivit pendant encore un long moment, pendant lequel les deux jeunes filles échangèrent tout d'abord à l'initiative de Malaurie, puis ensuite à la demande de Sophie, des étreintes, des embrassades, des câlins....
Le soir arriva rapidement, et les deux jeunes filles rejoignirent les autres membres du réseau, et furent préparer pour la nuit.
Le lendemain, elles se retrouvèrent dans une pièce, et Malaurie remplis le questionnaire destiné à Sophie, puis l'emmena avec l'aide de Juliette effectué des examens radiographiques, et de prélèvements. Le soir les sépara de nouveau, le temps de laisser s'écouler la nuit, et Sophie et Malaurie se retrouvèrent pour que Sophie soit examinée de façon plus approfondie.
Malaurie la prépara donc, et Sophie se trouva complètement nue, bras et jambes écartés, bâillonnée, et privé de l'usage de ses yeux ainsi que de ses oreilles.
À la fin de cet examen, où la jeune fille avait été inspectée par des doigts inquisiteurs, sur toute la surface de son corps et de ses orifices, Malaurie conduisit sa protégée, auprès de Virginie et Mathilde, où elle fut lavée, langée, et rhabillée.
La journée se poursuivit par de longs moments d'intimité entre Malaurie et Sophie.
En début de soirée, Malaurie annonça à Sophie, qu'elle était admise pour l'entretient avec les responsables. Le lendemain, elle la prépara pour cette épreuve, et l'heure de celle-ci approchant, elle conduisit Sophie devant la porte, qu'elle avait déjà rencontrée. Elle la laissa seule, en s'éloignant de quelques mètres, et une fois que Sophie fut entrée, dans la salle d'entretient, Elle emprunta une petite porte, la fit arriver juste derrière le fauteuil de Sophie. Elle s'agenouilla, et baissa la tête, écoutant la discussion entre les dames Sylvie, Diane, Armelle, et Sophie. Les dames se retirèrent, après que Sophie ait donné sa réponse, et ait accepté de faire partie du réseau.
Elle lui apparut, et la conduisit dans une pièce, dans laquelle elle la dessangla, la déshabilla, puis la prit dans ses bras, et l'emmena dans une pièce semblable à celle dans laquelle elle avait vécu lors de son stage d'admission. Elle la déposa dans la paille qui couvrait le sol de la pièce, puis lui passa au cou un large collier de cuir, et y attacha le bout d'une chaîne qui pendait du milieu du plafond. Elle la prit dans ses bras, et Elles passèrent le reste de la journée ensemble, à discuter, de leurs expériences, Sophie interrogeant Malaurie, et cette dernière lui répondant du mieux qu'elle le pouvait.
Malaurie laissa Sophie seule, et après lui avoir donné à manger dans une gamelle de métal, en lui montrant de quel façon elle devait s'y prendre.
Elle rejoignit donc Mathilde et Laura, qui la préparèrent pour la nuit.
Dans son bocal transparent, Malaurie, repensa aux derniers jours qui venaient de s'écouler, et se rendit compte, que sans le savoir, elle s'était encore découvert un peu plus. Elle sourit en fermant les yeux, et s'endormit avec l'image de Sophie dans la tête.

chapitre 18. complicité, émotions, sensations, et jardin secret.

Lorsque Malaurie fut prête le lendemain matin, et qu'elle fut passée dans le bureau de Madame Sylvie afin d'y recevoir les instructions pour la journée de sa filleule, et d'elle même, elle trottina jusqu'à la pièce où dormait encore Sophie.
Elle ouvrit la grille qui la séparait de la jeune fille, et entra. Elle s'approcha lentement, et vint s'asseoir aux côtés de sa protégée.
Seul le collier qu'elle portait au cou laissait entrevoir l'appartenance de la jeune fille à un statut moindre que le sien. Son corps nu, recroquevillé sur lui même, et son visage détendu, donnaient une image très enfantine de la jeune fille.
Malaurie posa sa main sur l'épaule de la jeune fille, et la berça doucement en disant :

" Sophie, Sophie? Réveille-toi ma puce."

Après quelques secondes, la jeune fille ouvrit les yeux, et se tournant vers Malaurie, lui attrapa les mains.
Malaurie, se pencha en avant jusqu'à venir déposer ses lèvres sur celles de Sophie.
Leurs langues s'entrelacèrent, et Malaurie vit les yeux de sa filleule traversée par des petites étoiles. Elle la saisit par les aisselles, et vint la redresser, pour la serrer contre elle.
Elle en profita pour détacher la chaîne du collier de Sophie, et les deux jeunes filles restèrent comme ça pendant plusieurs minutes.
Après plusieurs minutes de caresses, de câlins, d'embrassades, Malaurie conduisit Sophie jusqu'à une salle de toilette, où elle la fit prendre une douche, où elle la lava, la sécha, où elle l'épila intégralement, et lui prodigua des caresses, et des massages, qui auraient tôt fait d'amener la jeune fille à de multiples orgasmes, sans les conseils, les encouragements, et les paroles rassurantes de Malaurie.
Cette séance dura jusqu'à l'heure du midi, heure à laquelle Malaurie ramena sa protégée dans la pièce qui lui servait de chambre. De nouveau, il y eu un moment de tendresse entre les deux jeunes filles.
L'après midi, se déroula sous la direction De madame Sylvie, qui permit à Sophie de connaître sa première séance, et à Malaurie de retrouver, et de redécouvrir des sensations qui l'avaient déjà subjuguées.
Lorsque les deux jeunes filles se retrouvèrent dans la pièce de vie de Sophie, Malaurie rattacha la chaîne au collier de sa filleule, et après de tendres câlins, elle la fit manger, puis la laissa se reposer.
Le lendemain, Malaurie conduisit sa protégée, dans la salle d'eau après l'avoir fait déjeuner. Elle la lava, la sécha, et lui enfila une cagoule de cuir épais, qui ne possédait que deux orifices pour le nez, empêchant Sophie de voir. Malaurie veilla à insérer la boule de latex qui équipait la cagoule dans la bouche de la jeune fille, ce qui priva sa petite prisonnière de l'usage de la parole.
Elle verrouilla la cagoule par un petit cadenas, et guida Sophie jusqu'à la salle où elle même, avait passée la deuxième matinée de son stage.
Elle frémit en entrant dans la pièce, et en voyant le dispositif sur lequel elle avait été installée quelques jours auparavant, et sur lequel, elle allait devoir placer Sophie.
Elle fit donc avancer sa protégée jusqu’à ce qu'elle butte sur la barre du dispositif, puis lui attrapant les mains, elle attacha celles-ci solidement à des sangles, et vint attraper ses chevilles pour la faire basculer vers l'avant et la placer sur l'appareil. Elle lui sangla les chevilles tout comme elle l'avait fait pour ses poignets, et s'accroupit à côté d'elle.
Elle frémit de dégoût et d'excitation mélangés, en sentant le corps de Sophie se contracter, puis vibrer, lorsqu'elle vint lester les seins, les lèvres intimes puis le clitoris de la jeune fille.
Elle attendit quelques instants, que la jeune fille se calme, en tremblant d'une excitation sournoise en voyant le corps de Sophie sursauter, et agité de tremblements et de gémissements incontrôlés.
Elle la laissa bientôt seule, baignant dans sa torpeur, et dans ses gémissements plaintifs.
Elle revint environs deux heures plus tard, retrouvant sa protégée, complètement épuisée, hoquetant toujours, et s'abandonnant complètement aux étirements de ses extrémités.
Elle vit le corps de Sophie bondir lorsqu'elle délivra les tétons, les lèvres et le bouton d'or de la jeune fille, des poids qui les tiraillaient.
Sophie feula telle une tigresse, en sentant ses extrémités libérées de leurs instruments.
Malaurie la délivra, et la ramena en hâte dans la pièce à vivre de la jeune fille.
Elle lui hotta la cagoule, et la prit dans ses bras.
Sophie pleurait comme elle ne l'avait jamais fait, en se blottissant contre Malaurie. Celle-ci la consola et la rassura comme elle le put.
Malaurie ressentit un trouble immense, et se rappela la réaction de Coralie lorsqu'elle se trouvait à sa place. Elle savait qu'elle ne devait pas révéler ce qui attendait Sophie, afin de ne pas risquer de la bloquer, et de la faire revenir sur sa décision et de vouloir continuer.
Peu à peu Sophie reprit le contrôle de ses émotions, et se calma. Elle s'endormit même pendant quelques minutes dans les bras de Malaurie.
La jeune fille la garda contre elle, et lorsque Sophie rouvrit les yeux, elles échangèrent encore de multiples baisés, avant de repartir pour la seconde séance de Sophie dirigée par Madame Diane.
Lorsque Malaurie laissa sa protégée dans la salle prévue pour la séance, elle se rendit au bureau de Madame Diane. Elle frappa à la porte, et entra sur son ordre.

" - Oui Malaurie, que désire-tu? Demanda madame Diane.
- Madame, j'ai amené Sophie ma filleule dans la salle pour la séance qu'elle doit avoir avec vous.
- Oui je sais merci.
- Mais je voudrais vous faire savoir madame?
- Quoi Malaurie.
- Et bien voilà. Ce matin elle a subit la séance d'étirements, et elle en est ressortie très choquée.
- Et alors?
- Et bien je voulais vous demander de bien vouloir être indulgente avec elle si lors de la séance dirigée par vos soins, elle est un peu faible.
- Je ne serai pas plus ni moins indulgente qu'avec n'importe quelle autres fille. Si elle est faible, c'est qu'elle n'est pas digne d'être admise dans le réseau.
- Mais madame.
- tu te permets de discuter?
- Non madame je m'en remets à votre jugement. Je voulais simplement vous avertir.
- Moui on dira ça. Ma petite Malaurie, comment es-tu sortie de ta séance d'étirements dis-moi?
- Euh, j'étais un peu bouleversé, et je ne savais plus trop où j'en étais.
- Bien. Et crois-tu que Sophie soit dans un état plus fragile que celui dans lequel tu te trouvais?
- Euh, je ne sais pas madame.
- Et bien moi je peux te le dire. Non car sache, que Coralie elle même est venue me voir, lorsque tu es sortie de ta séance d'étirements, et m'a faite la même constatation que toi. Alors je considère que ta demande d'indulgence de ma part, n'est qu'une erreur de formulation de ta constatation. Pour le fond de ton intervention, je la comprends, et je tiens à te féliciter, car cela prouve que tu fais attention à Sophie, et que tu ne la conduiras pas sur des chemins trop dangereux. Mais ne t'inquiète pas, elle est forte, et si elle est dans un état qui te paraît faible, je suis sûre qu'elle a encore d'énormes ressources en elle, comme tu en avais en toi.
Maintenant, vas, et ne t'inquiète pas, je m'en vais m'occuper de ta protégée."

Malaurie sortit, après avoir remercié et saluer madame Diane, et repartit vaquer à ses occupations. Elle revint chercher Sophie lorsque celle-ci eût fini sa séance.
Elle la ramena dans sa pièce à vivre, rattacha la chaîne à son collier, la fit manger et boire, puis après de multiples câlins pleins de caresses et de baisés fougueux, elle la laissa pour la nuit.
Le lendemain, après l'avoir fait manger, et se doucher, elle la conduisit jusqu'à la salle qu'elle même avait apprécié lors de son stage, et lui fit enfiler toutes les tenues qu'elle trouva, et prit des clichés de la jeune fille, lui faisant prendre de multiples poses plus provocantes les unes que les autres.
Elles repassèrent dans la pièce à vivre de Sophie à l'heure du midi, en attendant l'heure de la troisième séance avec Madame Armelle.
Malaurie amena Sophie pour cette dernière, et la récupéra une fois celle-ci achevée.
Elle s'absenta quelques minutes après avoir raccompagné sa protégée dans sa chambre, et passa dans le bureau de Madame Sylvie afin de recevoir les instructions pour le lendemain.
Elle revint voir Sophie, la fit manger, et lui signifia qu'elle était acceptée pour passer son examen final.
Le lendemain matin, elle prépara Sophie soigneusement, afin que celle-ci soit resplendissante pour paraître devant les responsables, et l'habilla avec une des aubes qu'elle même avait portée pour son examen.
Elle la conduisit enfin jusque devant la porte de la salle d'examen, et après lui avoir prodigué quelques conseils, et l'avoir embrassé une dernière fois en lui promettant de l'attendre à la sortie, elle s'éloigna lentement.
Elle se glissa dans un petit renfoncement du couloir, et observa Sophie.
Elle réfléchit à son propre parcours, et elle frémit en repensant à tout ce qu'elle avait découvert en à peine un mois.
En voyant Sophie entrer dans la salle d'examen, elle ressentit une sensation étrange, et comprit que ce qu'elle avait toujours essayé de se cacher, et d'ignorer, était sans doute ses émotions que contenaient son jardin secret, et que ce jardin secret, était là autour, d'elle, dans chacune de ses camarades, et de cet endroit si mystérieux.

suite: Les Aventures De Coralie

 

ŠLE CERCLE BDSM 2008