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Histoires Des Invitées

Fin de partie pour Christeen. Epilogue

Par Rubberjohn

 

    Note du WebMaître:

    Il existe plusieurs façons de vivre son BDSM. Par contre, les histoires qui nous sont envoyés….sont des histoires et il faut s'en rappeler!

    L'histoire de RubberJohn est une belle histoire " gore " (sang et mortalité) et se passe dans un monde merveilleusement imaginé par RubberJohn. On doit admirer le talent de l'auteur, mais, gardé en tête que son œuvre est une histoire qu'il a inventé pour notre plaisir.

    Pierre et Catharine

 

Quand les destins s’accomplissent…

Depuis la déclaration de Karen, laissant éclater son amour pour Christeen et sa volonté de ses substituer à elle pour subir le sort qui lui était destiné, une étrange atmosphère règne dans l’assemblée. La violence et l’intensité de ces moments inouïs, sauvages mais acceptés avec panache par les deux femmes,troublent ces femmes et ces hommes pourtant aguerris par des années de pratiques d’un SM extrême. Le SM est souvent un jeu parfois mondain, parfois seulement à la mode. Il ne s’agit maintenant plus de jeu, mais du destin de deux femmes qu’ils connaissent tous depuis des années, tant Christeen est une personne reconnue et admirée, comme jalousée, dans cette communauté jamais avare de compétition dans la performance. Christeen, avec sa beauté, son charme, avait pu parfois choquer par son sens bravache de l’extrême, mais cette cérémonie va au-delà de tout ce qu’ils avaient connu jusqu’alors. Le désir d’autodestruction de Christeen, amplifié par celui de Karen, choque par leur violence qui va au-delà des codes et conventions de ce milieu où après des week-ends torrides chacun reprend le chemin de son métier souvent flatteur, avocat, écrivain, journaliste, médecin, dirigeant, homme politique. Certes piercings, tatouages peuvent être irréversibles mais ils deviennent presque bien portés dans la bonne société qui avec la mode et le marketing a accepté de s’encanailler. Mais aujourd’hui le chemin que vont suivre leurs amies est irréversible. La pente du désir devient fatale.

Brisant le silence électrique, Karen prend la parole une fois encore. « Mes amis, ne doutez pas ! Accordez-moi, je vous en supplie, les supplices que vous aviez dans l’enthousiasme promis à Christeen, emparez-vous de moi, torturez-moi, portez moi avec enthousiasme vers cette chaise électrique à laquelle j’aspire désormais plus qu’à toute autre chose en dépit de mon angoisse. Je vous rassure, je veux que ce destin s’accomplisse. Je suis fière de prolonger la vie de Christeen de quelques années et de lui permettre d’explorer ses plus noirs desseins. Elle le mérite plus que moi. Et je ne peux me résoudre à l’abandonner ! Reprenez courage, celui de me conduire à la mort désirée et attendue ! Mais je vous demande encore une chose, épargnez à Christeen l’amputation de son autre main, cette double amputation est trop injuste pour cette femme si belle et si courageuse, je ne l’accepte pas ! »

John, toujours vêtu en latex avec son masque de bourreau, intervient à nouveau. « Nous avons choisi, Christeen et Karen ont choisi librement leur destin, nos règles doivent être respectées sans délai. Je viens de discuter avec nos amis qui ont pris toutes les dispositions pour prendre en charge les deux esclaves. The Whore partira dès demain pour la clinique tunisienne où elle sera opérée selon son désir par l’ablation de la totalité de ses organes de plaisir, Karen nous aura quitté demain selon son souhait. Christeen, Karen, venez près de moi ! ».

Karen prend par la main The Whore, toujours livide et radieuse dans sa combinaison de latex noire et sa grande cape brillante qui va jusqu’au sol. Elles se rapprochent de John qui leur demande de se mettre à genoux, ce qu’elles font sans se lâcher la main.

« The Whore, c’est par ta seule volonté que tu nous as proposé plusieurs scénarios pour consumer ta vie de femme désormais libre. Karen, c’est toi qui a proposé de te substituer à The Whore dans l’accomplissement d’un de ses vœux, une exécution immédiate par asphyxie et électrocution. Reconnaissez-vous librement avoir choisi ce destin ? » Elles murmurent un oui confus et inaudible. « Je vous demande d’exprimer fortement votre accord par oral et en signant le document que voici ! ».

The Whore est la première à prendre la parole: « Oui, j’ai décidé de ma propre volonté d’être expédiée dans un bordel d’Asie comme pute pour souffrir jusqu’à ma mort. Oui, j’ai décidé être privée totalement, et sans anesthésie, de mes organes génitaux et d’être cousue pour ne plus jamais connaitre le plaisir d’une femme. Oui je souhaite être une esclave anale et j’attends de mes bourreaux ni pitié ni respect. Oui, je sais que je vais perdre ma beauté, et mon crâne lisse orné de ce magnifique tatouage « Fuck The Whore To Death » représente mon contrat et traduit mon engagement explicite. Oui j’accepte d’être amputée de ma seconde main et donc je suis consciente de devoir dépendre des autres pour manger et pour ma survie quotidienne. Oui j’accepte de n’être vêtue qu’en caoutchouc jusqu’à la fin de ma vie pour être transformée en objet de plaisir anonyme.

Mes amis, je vous aime, Karen, je t’aime, John, merci pour cette vie que tu m’as donnée, tout ce qui arrive aujourd’hui est de ma seule responsabilité. Jeveux égoïstement aller jusqu’au bout de ma nuit, dépasser tout ce que j’ai connu, mais ne plus jouer à ce jeu subtil et maîtrisé que nous jouons tous ensemble et dont nous sortons indemnes. Il ne s’agit plus pour moi d’un SM mondain, il s’agit d’un SM primal, brutal, dont on ne ressort pas. Je ne vous demande pas de me plaindre, ni encore moins de m’imiter. Je suis seule responsable de cette folie, ma folie destructrice qui me conduira là où je le souhaite, une vie de dégradation extrême dont je ne sortirai pas vivante. C’est mon choix, radical. Je souhaite que vous me compreniez sans me juger ni me plaindre.

John, apporte la machine, je souhaite exécuter moi-même votre sentence ! »

L’assemblée est à nouveau saisie par la volonté ferme et la lucidité qui émanent de The Whore. Hommes et femmes reconnaissent cette personnalité brillante et complexe qui les a toujours fascinée. C’est de l’admiration qui se lit sur les visages. Une belle et grande femme, en combinaison de vinyl noir, Sandy,se lève alors et s’avance vers The Whore. Elle l’embrasse chaleureusement sur la bouche et dit : « Christeen, car tu restes à mes yeux sous ce nom ce modèle que tu fus pour moi, je voulais et dire à quel point ton discours m’a touché. Nous avons souvent participé ensemble à ses soirées brillantes où nous les femmes avons satisfait nos fantasmes en nous offrant à ces hommes bien élevés. Mais tu as bien raison, ce n’était qu’un jeu ! Tu nous montres une fois encore le chemin. Tu m’as convaincu de changer. J’ai maintenant soixante ans, je suis toujours belle, je n’étais qu’une esclave de pacotille et je veux suivre ton chemin. Dès demain, je vais prendre contact avec l’organisation qui t’emmène pour connaître moi aussi l’intensité vibrante d’un destin absolu ! Je veux partir me prostituer comme esclave masochiste ce dont j’ai toujours rêvé sans oser dépasser les frontières du XVIe arrondissement de Paris. Je veux vivre cette intensité sans limite». Plusieurs hommes de l’assemblée applaudissent, quelques femmes le font plus timidement en craignant que leur enthousiasme ne donne quelques idées à leurs partenaires…

D’autres femmes embrassent fougueusement leurs voisins et voisines, libèrent le pénis de leurs compagnons pour les engloutir dans la bouche ou le sexe, un couple de jeunes femmes se met nues et commence à se fouetter mutuellement… Mais cette explosion de désir est vite tempérée par The Whore qui s’est approchée de la guillotine, l’a dégagé du drap de latex qui la dissimulait et de sa main valide a actionné le mécanisme qui permet de remonter la lame et de la bloquer en position haute. Prestement, sans que John ne puisse réagir, elle glisse la main valide dans l’encoche, fait retomber le mécanisme qui l’emprisonne et, avec énergie, s’écrie « Quelqu’un peut-il appuyer sur le levier de libération de la lame ? ». Karen se précipite vers elle en pleurant et tente de la dégager mais d’un vigoureux coup de tête, The Whore parvient à déclencher la descente fatale de la lame qui vient lui trancher la main droite de façon nette. Une fois encore sa main gantée de latex est détachée du corps et devient un objet sans vie. Un médecin se précipite vers elle pour arrêter l’hémorragie qui se déclenche et cette fois, malgré la douleur et l’énormité de son acte, The Whore garde conscience et dit dans un souffle à John : « Enfin un acte définitif que tu ne m’a pas empêché d’accomplir ». Puis elle est rapidement évacuée de la salle pour lui prodiguer les premiers soins.

L’assemblée qui a avait retrouvé pendant ces quelques instants si brefs sa lucidité laisse exprimer sa stupeur et son effroi. Karen, décomposée, est couchée sur le sol, inerte. John la relève.

« Esclave Karen, il t’appartient maintenant de confirmer ton choix. Acceptes-tu librement, de ton plein gré, d’être torturée sans limite puis conduite à la chaise électrique où il sera procédé à ton exécution par asphyxie et électrocution. Tu sais que la machine est équipée d’un mécanisme de limitation qui interdit toute décharge létale. Souhaites-tu que ce mécanisme soit débloqué ? »

Karen retrouve son énergie et répond « Oui, John, je suis consciente et j’accepte d’être torturée puis exécutée pour libérer The Whore de sa condamnation immédiate et lui permettre de vivre une destinée exceptionnelle de douleur et de souffrance. Je demande qu’il ne me soit rien épargné et que mon agonie soit lente et douloureuse. Je demande également à garder ma conscience intacte jusqu’au dernier moment pour vivre chaque instant de cette épreuve. Libérez-moi par mon sacrifice ! Libérez The Whore par mon supplice !»

John se tourne vers les participants : « Avez-vous des objections à émettre ? Etes-vous prêts à accomplir les désirs de Karen en la remerciant par votre cruauté de son courage et de son abnégation ? » Un murmure d’approbation parcoure la salle, désormais saisie par la gravité des évènements. Il s’agit de la mise à mort d’une de leurs amies. Ils n’ont jamais vécu cela et malgré l’extrême tension certains se prennent à douter du tour que prend les événements. Un couple se lève et quitte la salle. John dit alors : « Que ceux qui n’acceptent pas ce qui va se produire sortent maintenant, c’est naturel. Puis nous allons préparer la salle. Sandy, tu t’occuperas de Karen pour la préparer ». Aucune autre personne ne sort, les participants se déplacent pour permettre la préparation de la salle, quelques couples se reforment dans l’ombre et recommencent leurs activités charnelles… Sandy prend par les épaules Karen pour la conduire hors de la salle. Les lumières sont éteintes. La tension tombe…

L’exécution de Karen

Deux heures plus tard, la salle est toujours plongée dans la pénombre, John arrive et déclare : « Mes amis, nous allons vivre ensemble un évènement d’une extrême gravité, un moment exceptionnel qui marquera nos vies à jamais. Etes-vous prêts ? Acceptez-vous de participer au sacrifice de l’esclave Karen ? » La salle répond d’un oui timide. Les lumières se rallument progressivement et un projecteur vient éclairer brutalement la porte d’où sort Karen soutenue par Sandy. Karen a le crâne entièrement rasé, elle est nue sous une cape en latex noir, ses chevilles et ses cuisses sont entravées par une barre métallique dont part une tige qui porte un gode couvert de pointes qui pénètre dans son vagin. Ses bras sont attachés dans le dos par des anneaux métalliques reliés à un très lourd collier métallique qui enserre son cou. Elle a les yeux bandés. Les projecteurs éclairent alors un chemin qui a été tracé au sol en S et couvert de cailloux acérés, de pointes métallique en tripodes, de morceaux de verre. Au bout de ce chemin se dresse la chaise électrique. Des écrans vidéo ont été disposés dans la salle et permettent de suivre les moindres détails. John invite les participants à se ranger le long de ce chemin après avoir choisi un des multiples instruments de torture qui ont été disposés sur les racks le long des murs, fouets, canes, barres métalliques, piques… Chacun choisit l’outil et vient se mettre en position. John donne alors le signal, Sandy s’écarte de Karen et John annonce : « La cérémonie de mise à mort de l’esclave Karen commence. Vous avez tous les droits sur elle selon son désir. Mais elle doit arriver vivante à la chaise pour subir son supplice final comme elle l’a souhaité. Esclave Karen, avance !

Karen commence sa marche, les haut-parleurs commencent à diffuser le requiem de Verdi. Seul le chemin est éclairé, l'assistance est dans le noir, chacun est vêtu de latex ou de cuir, porte un masque à gaz ou une cagoule. Karen avance avec prudence le pied droit en tâtant le sol sans perdre son équilibre, puis ramène difficilement le pied gauche au niveau du pied droit, sans voir où elle met pied. Un premier coup de cravache s'abat sur son épaule gauche, puis enhardie par ce premier geste, une femme lui assène un violent coup de cane sous le genou droit, ce qui la déstabilise. En se rattrapant, elle met le pied sur une pointe métallique, ce qui la fait hurler, mais elle continue à avancer. De grosses gouttes de sueur commencent à couler sur son visage. Un homme lui fouette directement le visage ce qui lui fait éclater la lèvre inférieure. Une femme la soutient alors pour lui éviter une chute sur le sol jonché de tessons de bouteille el l'aide à franchir cet obstacle. Chaque pas est un supplice, le poids du métal qui l'enserre, le gode qui pénètre son vagin à chaque mouvement, la fatigue qui vient très vite, faute d'équilibre, la chaleur des projecteurs qui commence à la faire intensément suer sous la cape latex. Mais elle continue vaillamment, millimètre par millimètre, sous les coups, mais aussi les gestes de solidarité de quelques participants qui lui évitent les obstacles les plus durs. Elle avance depuis un quart d'heure et elle commence à sentir ses forces défaillir. Alors John lui demande d'arrêter et la fait s'asseoir sur une chaise, lui donne à boire, et un médecin lui fait une piqûre d'un remontant pour lui redonner l'énergie nécessaire. Elle reste assise quelques minutes puis demande à repartir. Elle se relève avec l'aide de John et reprend sa marche hésitante entre les obstacles. Ses pieds sont en sang, mais elle ne sent plus la douleur. Les coups recommencent à pleuvoir sur elle, elle avance, pas après pas, vaillamment… Soudain, elle met le pied sur un morceau de verre tranchant et la douleur la déstabilise. Une femme au lieu de la soutenir, la pousse alors au sol où s'elle s'effondre au milieu des morceaux de verre, dont certains se fichent dans sa chair. Elle hurle alors sous le choc et la douleur et ne peut évidemment se remettre debout. Sa cape, tachée de sang, l'entrave. Alors plusieurs participants la soutiennent pour se relever. L'un d'entre eux lui jette un seau d'eau glacée pour la ranimer. Elle reprend sa marche en avant quelques minutes puis épuisée, retombe encore. Elle n'a fait que la moitié du chemin. Quelques participants suggèrent de lui donner quelque répit et de la soulager, mais la majorité choisit de l'abandonner au sol dans sa position inconfortable, incapable de bouger, souffrant des multiples petites blessures que les chutes et les coups lui ont provoqué. Elle ne bouge plus. Peut être a-t-elle perdu connaissance. ? Nul ne s'en soucie. Elle n'est déjà plus des leurs. Brisée, rompue, humiliée. La musique et les lumières s'arrêtent, les participants sortent de la pièce et vont dans le salon attenant prendre un verre comme s'il s'agissait d'une soirée mondaine, en commentant son énergie et son courage, mais très vite la conversation dévie vers la recherche de supplices plus violents. Leurs inhibitions se sont diluées. Dans la discussion, les idées fusent pour pimenter la seconde partie de ce voyage fatal. On parle de supplices plus sévères. Certains veulent lui arracher le téton en tirant sur ses anneaux, d'autres lui couper le clitoris… Peu importe les conséquences car dans moins de six heures elle aura disparu. Ces femmes et ces hommes sont pris d'une frénésie de violences sur cette femme qui est leur amie et qui soudain n'est plus à leurs yeux qu'une esclave consentante jetée dans la fosse aux lions.

Du débat surgit une idée : il faut lui crever les yeux. Evidemment c’est un supplice que l’on ne fera subir qu’à une condamnée, même si une esclave propose de subir immédiatement ce châtiment suprême. Chacun avance son idée, encore plus violente… John les rappelle à la raison, elle doit survivre pour être consciente lors de l’électrocution… Quelqu’un propose que des aiguilles portées au rouge lui soient enfoncées dans les seins et le sexe… Cette idée est adoptée, certains vont préparer les aiguilles et quelques instants reviennent avec des aiguilles d’une trentaine de centimètres portées au rouge. Le groupe se rend dans la pièce principale où la marche peut reprendre, la lumière et la musique, cette fois la Marche funèbre, reprennent… On se précipite vers Karen, encore inconsciente, on la ranime brutalement, on la remet debout et le médecin lui injecte à nouveau un produit dopant. John lui explique qu’elle doit encore parcourir la moitié du chemin. Elle acquiesce, mais cette fois elle devra subir dans son corps plusieurs aiguilles portées au rouge. Elle supplie qu’on lui enfonce immédiatement, que l’on reprenne le chemin vers l’estrade où est la chaise électrique et trouve crânement l’énergie de présenter ses seins. John enfonce alors la première aiguille lentement dans le sein gauche, poussant pour traverser la peau . Karen hurle de douleur mais tend le second sein… Huit aiguilles sont ainsi enfoncées. Puis The Whore demande que si la neuvième est destinée au clitoris de Karen, la dernière soit plantée dans son propre clitoris. On lui accorde ce privilège et les femmes reçoivent simultanément au cœur de leur féminité ce brûlant présent. Karen dopée, reste debout, mais The Whore tombe au sol et se fracasse contre les tessons de bouteille sans pouvoir évidemment se relever, désormais privée de ses mains… Il est décidé de la laisser ramper au sol sur les coudes, sa combinaison est déchirée, le sang coule de ses plaies… Quelqu’un la frappe violemment dans le dos à coups de cravache. The Whore sent bien pour la première fois elle n’est plus la fière Christeen, mais une pute masochiste qui ne recevra plus jamais d’autre traitement que la douleur et le mépris.

Karen a repris son chemin, telle Saint-Sébastien percé de ses flèches. Chaque pas est de plus en plus douloureux, elle gagne chaque centimètre avec douleur, son corps souffre mais son énergie est décuplée, elle veut enfin atteindre la chaise… En une demi-heure, elle parvient enfin au pied de l’estrade contre laquelle elle s’affale. Sandy la relève, lui retire sa cape de latex pleine de sueur et de sang, et commence à lui nettoyer les plaies avec une éponge imbibée d’eau vinaigrée. Chaque plaie l’a fait souffrir, elle sent ses forces l’abandonner, elle a besoin de réconfort. Sandy l’assoie sur une chaise, continue à lui nettoyer le visage, lui donne à boire… Quelques minutes de répit avant la mise à mort…

John et deux hommes apportent tout l’équipement nécessaire, les électrodes reliées au système électronique de la chaise électrique, le masque à gaz pour gérer simultanément avec les chocs électriques la réduction d’air. Il prend la parole, The Whore elle-même épuisée par sa lente reptation, est à ses pieds, Sandy la relève, et The Whore se tient droite, le corps magnifique dans sa combinaison de latex brillante déchirée et tâchée de sang, les bras désormais difformes sans les fines mains qui faisaient l’admiration de tous…

« Mes amis, nous sommes arrivés à l’épreuve finale, au moment que vous attendez tous, dans sa brutale conclusion… C’était The Whore qui aurait du être ici maintenant. Karen en a décidé autrement, librement. Nous allons maintenant satisfaire son désir. Elle va être installée sur cette chaise que Christeen a très souvent utilisée. Mais cette fois, nous allons entrer le code qui supprime la limitation de la puissance de la machine. Seule Christine et moi connaissons chaque partie de ce code. The Whore acceptes tu de me donner le code ? » The Whore se penche vers lui et lui susurre des chiffres qu’il entre dans la télécommande de la chaise, ajoutant également ses propres chiffres. Les écrans de contrôle indiquent « Fonction létale activée ». Karen se tourne vers The Whore et l’embrasse fougueusement. « Merci, mon amour, merci de ton choix, je te souhaite une longue vie de souffrance et je suis fière d’achever la mienne maintenant. John, équipe-moi vite et installe-moi ! »

Sandy, John et les deux hommes de l’Organisation soulèvent Karen, nue, mais avec les aiguilles dans le corps. Ils lui retirent, et Karen gémit à chaque fois.

« Karen, nous allons régler le processus. Tu vas être soumise à une série de chocs électriques d’intensité croissante. A chaque choc, tu seras privée d’une partie de l’air que tu respireras à travers ce masque à gaz. Tu seras soumise à ce régime pendant quatre heures. Si ton corps résiste, tu vas vivre quatre heures d’agonie d’une extrême violence, la panique de l’asphyxie succédant à intensité des chocs qui vont parcourir ton corps de façon aléatoire programmée par l’ordinateur. Tu vas être équipée d’électrodes dans les paupières, les seins, les grandes lèvres. Un gode électrifiée sera enfoncé dans ton vagin et un dans ton anus. Une aiguille électrifiée sera enfoncée dans ton clitoris. Acceptes-tu ton sort ? Souhaites-tu raccourcir ce processus qui peut durer entre trente minutes et six heures ? Voici la télécommande, indique toi-même le nombre de minutes que va durer ta mise à mort. » Karen se saisit de l’appareil et tape un chiffre répété par les écrans : « 360 » . John annonce : « Karen sera mise à mort pendant six heures d’une agonie terrible, mais aussi de jouissances intenses, elle va perdre progressivement tous ses moyens, ses sphincters vont rapidement ne plus répondre, sa respiration sera difficile mais elle restera lucide grâce aux injections que nous lui avons faites. Je vous propose comme dernier hommage de l’applaudir ! ».

Les participants se mettent en cercle autour de la chaise brillamment éclairée et applaudissent Karen. Les électrodes lui sont installées. Elle est attachée par des bracelets en cuir aux bras de la chaise, ses jambes largement écartées sont attachées par les chevilles, les genoux et les cuisses et exposent son sexe. Chaque attache est sécurisée par un cadenas. Puis John lui installe le masque à gaz, relié à une bouteille d’air. Les écrans de contrôle indiquent « Réserve d’air : 6 heures » . Le masque est ensuite attaché par deux cadenas à la chaise. Toutes les clefs des cadenas sont confiées aux hommes de l’Organisation. Les caméras s’attardent sur chaque détail de cet équipement et notamment sur le sexe visiblement humide. Le masque dispose d’une vaste face avant vitrée qui permet de voir les yeux de Karen. Un micro placé dans le masque permet d’entendre Karen dire « Merci à tous et au revoir. Merci The Whore de m’avoir laissé ta place ».

John annonce le début de la mise en mort et demande à The Whore d’appuyer sur le bouton qu’elle connaît bien. Elle y parvient, avec le coude. Des diodeslumineuses commencent à clignoter et l’écran indique « Processus on : death-360. No return process ». Le cycle commence est une première décharge est envoyée dans le clitoris avec un cycle d’intensité faible. Le micro retransmet le râle de karen, concentrée sur son plaisir. Les écrans montrent une courbe sinusoïdale qui s’accélère. Le râle de Karen augment. Et commence à dire « Christeen, lèche-moi encore, je t’aime, plus vite, plus fort… ». Les caméras s’attardent sur le sexe. Des vibrations sont visibles. Le râle se transforme en feulement de plaisir. Karen sent monter l’orgasme, tous ses muscles sont tendus, progressivement, et soudain l’air lui est coupé. Elle aspire avec force la réserve d’air qui est dans le sac qui gonfle et se dégonfle au rythme de sa respiration. Le sac est vide, elle cherche l’air, les caméras se concentrant sur les yeux, paniqués… Puis une violente décharge dans les seins vient casser son orgasme, l’air est à nouveau réinjecté. Elle s’apaise sans avoir joui. L’air revient normalement dans le masque. Elle se détend à nouveau. Les lumières baissent dans la salle, l’agonie sera longue, chacun se prépare à assister au plus cruel des spectacles, et chacun cherche à en jouir. The Whore est de celles-ci. Elle vit intensément chaque décharge électrique, chaque début d’asphyxie de Karen comme si c’était elle. Elle ressent la douleur mais aussi l’extase de son amie, de son esclave, de sa compagne de tant d’années. Elle ne devra sa survie qu’à la mort de Karen. Elle veut participer à ce sacrifice… Elle se tourne vers John et lui demande de l’attacher solidement sur une table, sur le ventre pour pouvoir être pénétrée et torturée par tous les participants. John lui accorde ce privilège. Avec ses deux aides, ils l’emmènent pour lui changer sa combinaison de latex déchirée, lui mettre un masque à gaz avec une bouteille d’air qu’ils règlent à une capacité de 4h30 et la ramènent au pied de la chaise électrique. Ils la couchent sur le ventre sur une table basse, les jambes largement écartées, où ils la sanglent sans lui laisser le moindre mouvement possible… Puis John fait une annonce : « The Whore demande à être torturée et pénétrée jusqu’à la mort de Karen. Elle est à votre disposition, sans aucun ménagement. Elle a une réserve d’air de 4h30. C’est dire que si Karen résiste plus longtemps c’est The Whore qui va mourir asphyxiée. »

Les spectateurs détournent alors leur attention de Karen qui suffoque sur la chaise électrique pour se tourner vers The Whore, écartelée, distendue, à leur merci. Un homme se précipite pour la pénétrer analement pendant qu’une femme se glisse sous la table pour lui lécher le clitoris. Les deux mouvements ne tardent pas à faire jouir The Whore qui consomme intensément l’air de sa bouteille à chaque orgasme… Une femme se saisit d’une cane et entreprend de la frapper méthodiquement, des fesses jusqu’aux épaules, millimètre par millimètre. The Whore suffoque dans son masque tant la douleur est intense.

Sur la scène, Karen subit un nouvel assaut de la machine qui envoie décharge sur décharge par chacune des électrodes dans un ballet incessant. Le sac d’air se vide et elle aspire l’air du masque par à-coups de plus en plus courts, son corps se tend et les spectateurs pensent qu’elle va asphyxier, quand on entend le sifflement de l’arrivée d’oxygène pur qui la détend à nouveau… Un cycle de détente commence. Alors Karen se met à hurler dans le micro du masque. « Laissez-moi sortir, laissez-moi sortir, je ne veux pas mourir, je suis jeune, laissez-moi, je veux vivre ! ». Elle éclate en sanglots visibles en gros plan sur les écrans. John lui répond « Karen, tu sais bien que ta supplique est vaine, la machine ira jusqu’au terme de son programme, et le terme, c’est la décharge finale qui te tuera dans quelques instants. Tu ne peux te soustraire à ton destin maintenant. Tu l’as voulu, tu vas subir ce supplice jusqu’à son terme, celui que tu as choisi ! Karen, le programme maintenant va s’intensifier, les cycles se succéder rapidement» . Un murmure d’approbation se répand auprès des assistants. Plusieurs personnes, hommes et femmes se relaient autour de The Whore. On commence à compter les minutes. L’horloge de l’ordinateur indique « Karen death -120 minutes, The Whore death -30 minutes ». Pour Karen, le cycle de décharges intenses et de repos s’accélère effectivement. Chaque décharge provoque une contraction de tout son corps, ses mains s’agrippent à la chaise, vainement. Son sexe maintenant rouge et dilaté ne cesse de frémir sous l’intensité des assauts de l’électricité. Sur l’écran la courbe verte de l’intensité des décharges qu’elle subit est désormais en zone orange. Au-dessus, c’est la zone rouge, létale. The Whore est toujours aux prises avec ses assaillants qui ne lui laissent non plus aucunrépit, se succédant pour la pénétrer et la fouetter intensément, comme pour la punir du supplice de Karen. Chacun observe avec angoisse les compteurs qui défilent sur les écrans. Qui va gagner cette course vers la mort. Karen saura-t-elle résister et envoyer à la mort The Whore ?

Karen est de plus en faible, l’écran indique « Death – 100 minutes », ce qui ne laisse que très peu de temps à The Whore, qui respire toujours frénétiquement l’air de sa bouteille… Elle voit comme les autres les écrans. Elle doit choisir entre mourir maintenant ou mourir beaucoup plus tard, amputée, diminuée, avilie… Elle souhaite ardemment que Karen tienne encore mais elle sait que dans ce cas, elles disparaîtront toutes les deux. Elle regarde sur l’écran le visage déformé de Karen en gros plan. Elle envie ses spasmes de douleur et de plaisir. Elle n’est, elle, qu’un trou labouré par des sexes et des objets divers. Sans âme. Le masque de Karen se tend soudain. Une décharge intense survient, puis une seconde, puis l’air lui est coupé. De nouvelles décharges encore plus intenses se succèdent,, elle cherche frénétiquement à respirer, le bruit de sa respiration est atroce, amplifié sur les haut-parleurs. Chacun est debout, silencieux. Le compteur indique « Karen – 1minute ». La courbe de son rythme cardiaque est projetée sur les écrans, elle est chaotique, la courbe d’intensité électrique reste dans le rouge, elle n’a plus d’air et dans un cri elle subit la décharge fatale. Ses yeux sont figés, révulsés, dans un orgasme final. L’écran indique « Karen : Life termination. The Whore -30 secondes ».

John se précipite vers The Whore pour lui retirer le masque. Elle respire à l’air libre. Karen est sans vie, la machine se remet à l’état zéro, prête pour une nouvelle exécution. L’écran vert indique « ready ».

Les deux assistants de l’Organisation font prestement disparaître le corps de Karen, The Whore est détachée, mais ne peut tenir debout. Les deux assistants reviennent chercher The Whore, lui remettent une cape en latex neuve, lui laissant son masque et l’entrainent hors de la pièce. Les spectateurs restent un moment immobiles, désemparés par l’intensité des événements, puis John leur demande de le rejoindre dans la salon. Là deux cercueils en bois sont présentés. Dans l’un git le corps de Karen, revêtue d’une combinaison de latex noire, le visage serein. Dans le second il y a The Whore, telle qu’elle était précédemment, épaisse combinaison de latex, cape noir et masque à gaz. Elle a été anesthésiée pour le voyage.

John prend la parole « Ainsi s’est accompli le destin. Les chemins de Karen et Christeen se séparent. Mais elles vont prendre le même avion privé qui part dans trois heures du Bourget avec officiellement deux corps et deux certificats de décès. Les deux cercueils seront plombés mais l’un permettra à son occupante de respirer. Pour le second c’est désormais inutile. Elles seront dans six heures en Tunisie sur un aérodrome privé. Karen sera incinérée puis ses cendres dispersées dans le désert. Elle est officiellement morte dans un accident de voiture en Tunisie. The Whore sera transférée à la clinique. Son nouveau passeport est établi sous un faux nom, Christine Marchand. Christeen est également officiellement morte avec son amie Karen dans le même terrible accident de voiture. Comme vous le savez, à sa demande, The Whore va subir une série de traitements chirurgicaux : hystérectomie complète, ablation du clitoris et du vagin, ablation des grandes et petites lèvres. Elle sera cousue puis huit anneaux métalliques seront introduits à la place de son entrée vaginale. Les plaies de ses poignets seront traitées pour éviter toute infection. Elle sera traitée définitivement au laser contre la repousse des poils et des cheveux pour être définitivement lisse. Ensuite son corps sera entièrement couvert de tatouages, y compris bien sûr le visage. Vous avez quinze jours pour envoyer à l’adresse que je vous indiquerai vos propositions. Seules les plus obscènes seront acceptées. Puis une puce émettrice sera insérée dans sa peau.

Dans quelques semaines, après sa remise en état général, The Whore sera transférée en Malaisie où l’organisation gère un bordel de luxe. Elle sera alors soumise à un régime sévère, pénétrations, tortures, mais sera maintenue le plus longtemps possible en vie. Mais seul l’avenir le dira. »

la suite....Peter And John

 

 

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