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Histoires Des Invitées

Défigurée Et Transfigurée

Par Rubberjohn

Whore est reconduite par Lisa jusque dans sa cellule. Il est impossible pour elles de communiquer, l’une sourde et muette, l’autre transitoirement aveugle. Leurs émotions se transmettant seulement par leurs gestes, la pression des mains. Whore suit à petits pas Lisa jusque dans sa cellule. Là elle est assise sur le lit latex, Lisa l’installe confortablement sans lui retirer ses vêtements ni sa cage en acier, et lui attache poignets et chevilles au chaînes qui équipent le lit. Elle se retire…

Whore se concentre tour à tour sur chacun des équipements dont elle est désormais dotée. Les plugs, vaginal et anal, surdimensionnés, la maintiennent dans un état de pression maximal que la ceinture de chasteté en métal comprime encore plus. Elle sent une irritation permanente sur ses seins, où les pointes s’enfoncent dans sa chair tendre. La combinaison latex, lubrifiée et désormais trempée par sa sueur, lui procure cette sensation apaisante qu’elle cultive depuis des années maintenant. Mais ce sont les sensations nouvelles apportées par la cage métallique qui enferme sa tête qui la stimulent le plus. Elle ressent le poids de la cage et en même temps la membrane gonflable lui donne une sensation de légèreté. Chaque millimètre de son visage est en contact avec le latex fin de la membrane gonflable. Elle a connu des sensations analogues avec ses cagoules et ses masques, mais ceci va désormais plus loin en raison du poids du masque d’acier qui rend tout mouvement difficile. Elle respire toutefois régulièrement, sans difficulté, contrairement aux masques qui réduisait sa respiration et forçaient à régler chacune de ses inspirations. Mais l’isolement est total. Elle n’entend rien, ne perçoit aucune lumière. Elle a conscience de perdre le sens du temps. De s’enfoncer dans un tunnel sans fond.

« Voici ce que j’ai décidé pour moi-même, librement, se dit-elle avec ironie. Etre esclave de mes propres désirs, de mes tensions. Ne penser à rien qu’à moi-même et à mon corps, à chaque point de tension douloureuse sans rien pourvoir faire pour me distraire de cette situation. Perdre tout pouvoir sur mon corps, mon temps. Seules mes pensées me permettent de m’évader. Et encore c’est pour imaginer les raffinements de cet univers carcéral où j’ai décidé de me plonger librement. »

Et dans cet état curieux entre sommeil et rêverie que provoque l’enfermement en bondage latex, les images se mêlent dans son esprit. La bondissante Emma, courant sous la pluie en bottes et ciré, la studieuse analyste financière, certes en tailleur vinyl Mugler, l’amante passionnée de Peter, la pute masochiste de la ferme de Magdalena. Toutes ces femmes se mélangent. Elle les assume toutes. Et se projette hors de son corps pour voir cette forme latexée, attachée par ses liens métalliques et cette forme sphérique qui s’est substitué à son visage. Voici l’aboutissement de ce parcours, pense-t-elle. Je l’ai voulu, je l’assume. Elle se concentre sur ces images et en contractant son vagin sur le pénis métallique qui l’envahit, parvient à déclencher un orgasme qui se propage à son rectum. Profond orgasme qui, brutalement, déclenche une série de décharges électriques dans le clitoris et les seins et lui brûlent le vagin. C’est donc cela le sens de cet équipement électronique, détecter un potentiel orgasme pour le casser brutalement par la douleur ! Cette liberté-là lui est également refusée. Elle pense d’ailleurs que, prochainement, elle sera définitivement, comme The Whore, privée de toute possibilité d’orgasme. Elle ne se souvient plus dans la liste de ses délires l’avoir demandé, mais elle a bien la certitude que ce n’est qu’un répit provisoire. Après tout elle a eu mille fois la possibilité de revenir en arrière et cette fois, à l’issue de son long séjour dans le puits, elle est totalement déterminée à accepter tout ce qui lui sera proposé pour l’enfermer dans son rêve masochiste. Elle est parfaitement consciente, mais cette lucidité auto-destructrice qu’elle a mis des années à formuler a désormais trouvé sa mécanique implacable, qui lui échappe. Cette nouvelle logique s’impose à elle. Elle se sent enfin libérée car elle sait qu’elle ne contrôle plus son destin et cette situation, qu’elle abhorrait en tant qu’Emma, lui est désormais familière. Elle pense à ses compagnes, Karen bien sûr, qu’elle admire, et surtout à The Whore qu’elle a envie de revoir pour savoir comment elle évolue.

Mais ses rêveries sont troublées par des manipulations de son masque qui la réveillent définitivement. Un tuyau lui est inséré dans la bouche et un liquide frais et légèrement visqueux lui est injecté. Elle avale ce liquide avec plaisir et se sent rapidement envahie de l’intérieur par ce flux qui ne cesse pas. Puis elle sent que ce liquide provoque des réactions de son intestin, des crampes de plus en plus intenses qu’elle ne peut réprimer. Elle comprend qu’il s’agit d’un puissant laxatif et sait qu’elle ne pourra longtemps résister. Son ultime effort pour contenir le flux se révèle inutile et elle expulse le contenu de ses entrailles avec difficulté à travers le plug qui la bouche presque totalement. Cette résistance ne fait qu’accroître la douleur des crampes qui lui sont pourtant familières. Elle expulse le lavement avec peine dans sa combinaison latex qui se remplit progressivement de ce liquide visqueux. Puis elle sent qu’à à nouveau ce produit lui est réinjecté par la bouche et cette fois ne fait que la traverser tant la douleur est intense et ses efforts pour se contenir impossibles. Elle comprend qu’ l’objectif est de créer un lavement continu, épuisant et humiliant. Un cran de plus dans la perte de contrôle de ses fonctions vitales !

Au bout d’un temps qui lui parait infini le flux s’est arrêté et maintenant elle expulse, goutte à goutte ce qui reste dans son corps épuisé dans la combinaison remplie de ses excréments. Se croyant libérée, elle se détend et accepte la situation qu’elle connait bien, elle reconnait se profonde passion pour la scatologie dont elle ne comprend pas l’opprobre dont elle est affligée dans la société. Tout ceci est naturel pense-t-elle en bougeant lentement pour bien assurer une bonne répartition du liquide entre sa peau et la paroi de latex. Tout occupée par l’exploitation de cette sensation, elle ne se rend pas compte que progressivement l’air qu’elle respire lui est réduit, tout doucement. Elle ne comprend pas l’origine de cette restriction car elle ne sent rien, aucune pression, mais elle peine de plus en plus à respirer. L’effort devient de plus ne plus important. Elle comprend rapidement qu’elle est en cours d’asphyxie. Evidemment elle ne peut rien faire sinon mesurer sa respiration, mais ceci ne suffit pas. En se débattant elle ne fait qu’accroître son épuisement, mais elle sait que Lisa, qu’elle devine à la manœuvre, comprendra qu’elle ne peut plus tenir. De fait, l’air revient progressivement et elle retrouve un rythme normal de respiration.

Elle comprend que ces nouveaux rituels accompagneront désormais sa vie d’esclave recluse. Le but de l’Organisation est bien de casser définitivement toute forme de liberté. Elle espère seulement qu’elle aura suffisamment d’occasion de sortir de cette prison pour exercer ses talents de pute masochiste pour ne pas sombrer dans la folie de la vie d’isolement qu’elle s’est infligée cette fois avec succès.

Quelques heures, ou quelques jours plus tard, Lisa vient la détacher et la lever. Puis elle lui retire un à un ses vêtements sans toutefois l’extraire de son masque métallique. Nue, elle la guide pour la sortir dans la cour, où elle est à nouveau attachée à un poteau métallique, puis nettoyée au jet d’eau froide. Ce traitement la sort vigoureusement de sa torpeur ! Elle sent avec bonheur le contact de l’air et de l’eau avec sa peau et le confinement de son crâne renforce l’intensité des sensations.

Ce plaisir sera éphémère car elle est immédiatement revêtue de la combinaison Studio Gum pour être conduite à l’intérieur de la maison où elle est assise sur un fauteuil qu’elle ressent, au premier contact, comme étant un fauteuil de dentiste. Elle y est attachée par de multiples sangles qui l’immobilisent totalement, puis Lisa entreprend de lui retirer méticuleusement son masque opération qui requiert du temps pour dégonfler le sac latex interne, puis déverrouiller le mécanisme complexe. Puis soigneusement, Lisa retire la lourde pièce métallique très strictement ajustée au visage. Whore note au passage que si elle grossit au visage il ne sera plus possible de lui retirer le masque d’acier !

Enfin Whore, débarrassée de sa carapace métallique voit à nouveau le jour ! Elle découvre autour d’elle les trois visages familiers de ses bourreaux, la fine silhouette masquée de Lisa, à qui elle fait un clignement d’œil amical et complice et, enfin, un autre personnage …

John la salue. « Ravie de te revoir, Whore. Nous sommes tous les trois autour de toi pour t’annoncer la nouvelle étape de ton traitement, le tatouage facial, qui va commencer aujourd’hui. Comme tu le sais, c’est une étape majeure car les traits de ton visage vont désormais disparaitre sous la complexité des dessins que notre maitre tatoueur va imprimer pour toujours. Tu comprends la gravité de cet acte, sa solennité. Nous voulons donc réaffirmer qu’il s’agit de ta seule volonté et tu signeras cet avenant à ton contrat. Ensuite nous voulons te montrer la maquette du dessin qui a été réalisée par cet artiste sur un modèle exact de ton crâne. »

Whore ne peut cacher son émotion et doucement prend la parole : « Merci à tous les trois d’être venus m’assister dans cette nouvelle épreuve dont je connais les conséquences irrémédiables. Les coups de fouet, les marques, la douleur s’estompent, pas le tatouage, et encore moins celui qui va dissimuler pout toujours mes traits d’origine. Je confirme mon total accord pour que cette décision soit exécutée. Je voudrais qu’on me détache la main droite pour que je puisse signer le contrat. »

Lisa, sur un ordre de John, s’empresse de libérer la main droite de Whore, qui d’un coup d’œil rapide lit le texte et le signe sans défaillir.

John reprend : « Nous allons procéder mais comme c’est une opération complexe et douloureuse, nous allons être obligés de t’immobiliser totalement le crâne après t’avoir administré des sédatifs. Tu pourras suivre l’opération dans la glace qui est en face de toi, mais tu n’en sentiras que partiellement les effets. Mais voici la maquette. «

La tatoueur montre alors à Whore une réplique exacte de son visage avec les dessins et les inscriptions qui y seront apposés. Elle reconnait effectivement des scènes de femmes suppliciées issues de diverses œuvres de Jérome Bosch, comme le Jardin des plaisirs ou l’Enfer , elle retrouve les inscriptions WHORE et SCAT, tous les éléments du visage, y compris les oreilles, sont recouverts avec les couleurs sombres de Bosch. L’effet est saisissant, et le sera encore plus avec une femme vivante. Elle a vu beaucoup d’images de tatouages faciaux mais celui-ci est le plus spectaculaire,expressif et puissant. Et surtout totalement définitif. L’idée de perdre son identité à plus de quarante ans la saisit totalement et lui déclenche une profonde jouissance. C’est bien l’aboutissement du chemin, le début de cette renaissance qu’elle recherchait.

Elle suggère que les caractères d’imprimerie initiaux soient remplacés par des caractères gothiques pour être en cohérence avec l’ensemble de l’œuvre. Le volet « enfer « de l’œuvre est plutôt sombre et elle souhaite que ce caractère sombre soit conservé, simplement éclairé par plus de flammes partant de la base de son cou vers le sommet de son crâne. Son numéro d’esclave sera remis en valeur par le dessin d’un cadre en bois. Le tatoueur se remet au travail de dessin pour confirmer ces choix dans une nouvelle esquisse qui lui est présentée.

« Procédez » dit-elle alors.

Lisa apporte alors un sorte de minerve qui lui enfermer le cou et le maxillaire inférieur pour immobiliser le crâne, visé ainsi au fauteuil, et lui insérer dans la bouche un tuyau pour l’hydrater pendant la durée de l’opération ainsi que renouveler les sédatifs. Le tatoueur sort alors ses instruments, ses couleurs, allonge le siège pour pouvoir opérer d’abord le visage de Whore, puis le haut du crâne, la partie inférieure fera l’objet d’un second passage. Sans tarder il porte sur le visage le dessin du modèle rectifié, puis les grandes lettres gothiques qui s’étalent sur la largeur du front et toute la hauteur du crâne. Pour des raisons esthétiques il inverse SCAT, qui sera sur le front, et Whore, sur le crâne. WHORE et SCAT.

Satisfait de son dessin, il commence à attaquer avec son pistolet et à tracer les formes et les lettres. Sans urgence, il trace les lignes et fait une pause environ toutes les vingt minutes pour vérifier l’avancement du travail. Progressivement les couleurs apparaissent et le ballet des figures suppliciées recouvre ce qui fut le visage d’Emma. Ce travail dure plusieurs heures jusqu’à ce que toute la surface libre soit dessinée. A la fin de la journée, Whore qui a sombré à plusieurs reprises reprend conscience avec l’arrêt des sédatifs et découvre une partie de son nouveau visage. Elle ne se reconnait pas mais n’est pas prise d’effroi. Elle sait qu’elle devra vivre désormais avec cette créature baroque quand elle ne sera pas enfermée dans la sphère en inox. Le SCAT qui traverse le front est particulière réussi, pense-t-elle.

La tatoueur nettoie soigneusement le visage, y appose les pansements qu’elle devra garder 48 h avant la seconde partie du traitement.

Ces deux jours de répit se passent dans l’obscurité de la cellule, simplement attachée par les poignets et les chevilles dans une légère combinaison de latex. Elle ne souffre pas, dort la plupart du temps est régulièrement hydratée et alimentée pour conserver son tonus. Puis le troisième jour, Lisa vient la rechercher à l’aube pour la reconduire sur le fauteuil où cette fois elle est assise verticalement, le haut du crâne étant enfermé dans une demi sphère tenue par une tige métallique fixée au plafond. Ce mécanisme permet au tatoueur de compléter son travail en tournant à 360° autour de Whore celle étant totalement immobilisée. Il reprend donc méticuleusement le dessin du bas du visage puis du cou et le complète jusqu’aux épaules. Il lui faut toute la journée pour compléter le travail. Le soir, Whore, ankylosée et assommée, par les sédatifs retrouve son lit où elle s’effondre épuisée pour une nuit de sommeil total. Personne ne la réveille le lendemain matin. Elle émerge tardivement et demande qu’on lui apporte un miroir. Le résultat, encore imparfait car les tissus n’ont pas retrouvé leur forme initiale, est impressionnant. L’œuvre de Bosch prend une dimension nouvelle sur ce modèle vivant. Seuls émergent les yeux, seul souvenir d’Emma, des dessins complexes. Puis Lisa lui refait ses pansements et lui indique qu’il faut encore trois ou quatre jours pour avoir une idée précise du résultat. Elle retrouve au cours de ces journées ses sensations et s’échappe dans un monde imaginaire, celui des créatures de Bosch dont l’Enfer a hanté toutes les générations. Elle est entrée dans cet enfer-là dont elle devient un personnage vivant. Une semaine plus tard, la cicatrisation est très avancée et le tatoueur opère quelques modifications et compléments pour rendre l’œuvre presque parfaite. En fait l’œuvre, c’est Whore elle-même, créature désormais extraite du monde des vivants normaux. C’est ainsi qu’elle se vit en se regardant longuement dans le miroir, c’est aussi ce qu’observent ses trois exécuteurs, fascinés par la beauté troublante de cette femme devenue inhumaine et magique. Ils la laissent continuer sa convalescence quelques jours encore pour lui annoncer qu’elle va être transportée en Malaisie pour y rencontrer The Whore. Cette nouvelle, imprévue, la réjouit.

Il faut prendre des dispositions de voyage car Whore n’a plus de passeport avec son nouveau visage. Elle en obtient un et il est clair qu’elle ne pourra désormais être confondue avec nulle autre. Mais c’est en jet privé et burka de latex, entièrement dissimulée, qu’elle voyagera. Dans l’avion John qui l’accompagne lui explique que c’est The Whore qui a demandé à la voir pour lui demander une faveur spéciale.

C’est avec excitation qu’elle traverse la ville, sans pouvoir la regarder. Elle arrive dans le même lieu que lors de leur rencontre. The Whore est toujours attachée au centre d’un réseau de câbles et bras métalliques. Whore se précipite vers son modèle, toujours cadenassée dans sa burka après des heures de voyage. John lui libère le visage et, devant ce spectacle inoui, The Whore pousse un cri d’admiration. « Tu as osé ! Tu es sublime ainsi ! Quelle œuvre d’art tellement symbolique de notre condition ! Viens contre moi que je t’embrasse ! ». Whore monte sur une sorte de marchepied pour se hisser au niveau de son visage et l’étreint avec passion pour l’embrasser. Elles passent ainsi quelques minutes, serrées l’une contre l’autre, à se respirer mutuellement. John donne quelques ordres et plusieurs hommes en combinaison de latex viennent détacher The Whore de son ancrage, et la porter au sol, où ses jambes sont incapables de la tenir debout. Whore la rejoint au sol dans une étreinte magnifique qui unit ces deux femmes d’exception.

Puis elles sont l’une et l’autre portées vers une chambre, à l’arrière de la scène, où elles reçoivent l’autorisation de se caresser et de faire l’amour, sans témoins, sans limites sans carcans… C’est une première fois pour Whore qui découvre les membres et le sexe supplicié de sa compagne, ce qui la fascine totalement. Le sacrifice de son visage, d’une certaine manière réversible en étant dissimulé, comme sous la burka ou le masque de fer, n’est rien à côté des choix-là. C’est une union d’exception qui les rapproche, à l’écart de toutes les images saines, de toutes les conventions. Elles sont l’image de l’enfer, incandescentes, obscènes et profondément scandaleuses dans leurs démarches extrêmes.

Quelques heures plus tard, épuisées, les deux femmes s’endorment dans les bras l’une de l’autre telles deux amantes conventionnelles.

C’est The Whore qui réveille sa compagne. « J’ai demandé à te voir pour que tu m’aides à entrer dans une nouvelle étape de mon cheminement. Toi seule, tu es en mesure de comprendre, et réaliser, ce que je souhaite désormais accomplir. » Elle lui caresse le visage avec ses avant-bras qu’elle manie avec dextérité, le crâne lisse, détaillant chaque figure où les personnages, femmes comme hommes, sont empalés, égorgés, torturés, dévorés par les flammes brûlantes de l’enfer et du désir le plus absolu. The Whore vit cet instant avec émotion. Son regard croise avec passion celui de son amie. « Tu accepteras ce que je te demande comme je l’ai fait avec toutes mes amies ? ».

la suite....."Suite Et Retour À La Routine"

 

 

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