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Histoires Des Invitées

Carole Et Monsieur

Cartoon

LE DRESSAGE:

 

Marquée

Cela faisait un an que Monsieur m'avait demandé de me faire épiler définitivement. J’étais toujours dans l'attente d'une reconnaissance de mes efforts pour lui plaire, et un jour, j'ai découvert chez lui, sur ma table de nuit, un étrange objet métallique qui sur l'avant ressemblait à un S de dollar américain, pour une hauteur d'environ cinq centimètres, j'ai mesuré sur moi même ce matin pour en être sure, mais qui comportait en arrière une poignée garnie de bois. La nature abominable de cet objet était évidente, mais ce qu'il sous entendait ne l'était pas moins.

Au soir, j'ai attendu tremblante l'arrivée de Monsieur, nue et à genoux dans l'entrée, le fer à marquer, car ce ne pouvait être que cela, offert sur mes paumes tendues.

Et, en me trouvant agenouillée, Monsieur m’a parlé :

Carole, tu me conviens. Je vais donc te marquer. Tu as un mois pour t'enfuir. Tous les soirs, tu placera ton fer sur ta table de nuit. Tous les matins, tu le replaceras au centre de la table de salle à manger. Ainsi, jamais tu n’oublieras ce qui t'attend. Si, dans un mois, tu acceptes d'être marquée, tu seras irrémédiablement une esclave.

Et, un mois durant, j'ai touché ce fer deux fois par jour. Le matin je le prenais pour le poser sur la table. Le soir je le ramenais sur ma table de nuit. Et un mois durant, je n'ai pensé qu'à lui. A l'atroce douleur à venir, au terrible engagement qui en suivrait. Mais je n'ai pas douté. J'avais atrocement peur de la douleur, mais aucune inquiétude pour l'engagement à venir. C'était au contraire un aboutissement et j'imaginais que cette marque engagerait mon maitre autant que moi, au delà de toute question d'âge ou autre.

Une semaine avant l'échéance, j'ai vu arriver un objet horrible, une « croix de Saint André », massive et garnie de ses anneaux de fer. Pour le coup, plus encore que face au fer à marquer, j'ai eu peur.

La veille au soir, Monsieur m'a isolée dans une chambre d'amis et je n'ai donc pas dormi avec lui mais avec cet objet de fer et le souvenir de la croix de Saint André. Un petit déjeuner et deux collations m'ont été apportées par un jeune homme que je savais, pour l'avoir rencontré, ètre le serviteur d'une maitresse que nous avions rencontrée dans l'une de nos soirées.

Ces vingt quatre heures sans bruit, sans livre et sans conversation d'aucune sorte, avec pour seule compagnie le fer qui allait me marquer ont été interminables.

Le même est revenu me chercher, à la nuit tombée et m'a fait revêtir une longue chemise de nuit en coton, fortement transparente, mais je n'en étais plus là. J'ai pris le fer et l'ai posé sur mes mains offertes, le S sur la paume de mes mains, la poignée dressée au dessus, ce qui me paraissait le plus approprié. Nous sommes descendus par l'ascenseur (Monsieur a un ascenseur) jusqu'à la « salle des fêtes ». J'ai d'abord vu la fameuse croix de Saint André, fortement attachée sur deux trétaux imposants, sous une lumière crue, au centre de la pièce.

Puis j'ai deviné des spectateurs restés dans la pénombre en périphérie de la salle. Puis un tas de cordes d'alpiniste (d'après Monsieur, Celles ci ne blessent pas). Enfin, non pas un réchaud à charbon, ce qui aurait créé un trait d'animation médiévale, mais un bête et d'autant plus terrifiant bruleur à gaz.

Monsieur, très chic, a pris le fer pour le confier à un homme que je ne connaissais pas puis il m'a demandé, non pas de me déshabiller, mais de me mettre nue ce qui comporte une nuance.

Agenouillée en position d'offrande, les mains sur les cuisses, les paumes tournées vers le ciel, j'ai du renouveler, à haute et intelligible voix, que j'acceptais de et demandais expressément à, etre marquée au fer rouge, sur le pubis, avec le fer que j'avais moi même amené.

Même dans les moments le plus graves, Monsieur réserve toujours des surprises. Depuis un mois, j'avais envisagé d'être marquée à l'épaule, comme les condamnés d'ancien temps, à la fesse, comme O, je 'avais pas envisagé le pubis et alors même que la douleur, atroce, j'en parle en connaissance de cause, ne doit pas être différente, j'en ai été épouvantée. Mais j'ai répetté la formule sacramentelle et quatre hommes se sont détachés de l'assistance pour m'allonger sur la croix. L'on a ensuite largement lié mes avants bras, puis mes bras, mes jambes puis mes cuisses, mon ventre enfin. Aucun mouvement n'était plus envisageable. Monsieur m'a expliqué par la suite que ceci était une protection pour moi plus encore qu'une nécessité pour la qualité du marquage.

Mon effroi a fait un bond lorsque j'ai soudain entendu le bruit caractéristique d'une lampe à gaz. Décidément, ceci n'était pas un rêve, j'allais bel et bien être marquée comme une pièce de bétail ou un cheval espagnol.

Monsieur m'a personnellement massé avec une huile, pas anesthésiante hélas, puis le bourreau (vous avez un autre nom ?) M'a présenté mon fer qui avait acquis une jolie couleur orangée, s'est placé entre mes jambes, et j'ai poussé un hurlement comme je n'en avais jamais poussé, ni n'en pousserai probablement jamais. Pendant ce temps, j'aurais pu entendre Monsieur, un chronomètre à la main, compter : 1, 2, 3, 4, 5, 6.

Hélas, je ne me suis pas évanouie. Je n'ai pas eu droit à un sac de glace, ni même à de l'eau fraiche. J'ai pu sentir l'odeur de chair, de ma chair, grillée. L'on m'a délivrée de mes liens, à l'exception de ceux qui maintenaient mes poignets et mes chevilles et l'assistance, à la file comme pour aller communier, est venue contempler la marque qui faisait de moi, de manière visible et irréversible, l'esclave que j'avais voulu devenir, tandis que je pleurais de douleur.

Je me suis réveillée le lendemain matin, avec un pansement stérile, une douleur lancinante, et Monsieur auprès de moi, qui m’expliquait doctement une foule de choses sans importance, comment et pourquoi il avait fait venir de fort loin un expert incontesté, que la marque était parfaite, assez profonde et très nette, que je n'avais pas bougé. (Comment j'aurais je pu?). Qu'il était fier de moi. Il y a une seule chose qu'il ne m'a as dite et que, contre toute espérance, j'espérais.

Après cela, la pose d'anneaux aux pointes de mes seins a été presque une formalité. Monsieur m'a doctement explique qu'il voulait pouvoir m'attacher par là, et surtout que, mon marquage pouvant devoir être dissimulé par un string sut une plage ouverte, mes anneaux, sur des seins dont l'exhibition semblait devenue une norme, éviteraient toute ambigüité.

C'est ainsi qu'un spécialiste du « Piercing » m'a posé aux seins deux annaux d'or, significativement plus gros et lourds qu'il ne convient à des bijoux. Je porte depuis, à chaque sein un anneau de près de deux centimètres de diamètres et de trois millimètres d'épaisseur environ. Monsieur Ne se prive pas de m'attacher par la, mais aussi, lorsqu'il me prends, de les utiliser pour tordre mes seins, ce que je qualifierai de peu agréable.

Mais ce n'est rien, à coté du perçage sans la moindre anesthésie, d'un sein puis, alors que j'avais déjà l'expérience de la première agression, de l'autre. A tout hasard, Monsieur avait jugé plus judicieux de me bâillonner, me donnant ainsi quelque chose à mordre, ce dont j'aurais pu lui être reconnaissante et le remercier, si ma bouche n'avait été, immédiatement après, emplie du membre de l'opérateur.

 

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